Phare de Chausey

phare français
Phare de Chausey
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
Automatisation
Oui
Patrimonialité
Gardienné
Non
Visiteurs
Non
Architecture
Hauteur
19 m
Hauteur focale
39 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
37 m
Matériau
Équipement
Lanterne
lampe halogénure 250 W
Optique
Lentille 4 panneaux au 1/4,
focale 0,30 m
Portée
23 milles marins (43 km)
Feux
éclats blancs/ 5 s
Aide sonore
Oui
Identifiants
ARLHS
Localisation sur la carte de la Manche
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Localisation sur la carte de France
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Le phare de Chausey désigne une maison-phare située sur la Grande-Île de Chausey (Manche). Sa présence a été rendue indispensable à cause du nombre considérable d'îles et d'îlots rendant la navigation hasardeuse.

Historique modifier

La construction commence en 1846 et s'achève en 1847. Il est mis en service le .

En 1903, la vapeur pétrole est préférée comme combustible.

La première optique, feu blanc varié par des éclats rouges toutes les 4 minutes et suivi de courtes éclipses, est installée le . Elle est alimentée par de l'huile végétale, puis de l'huile minérale vers 1875.

L'optique est changée le  pour un feu éclair de 3e ordre GM à éclats réguliers toutes les 5 secondes de 0,50 m de focale à 4 panneaux au 1/4.

Partiellement détruit par une attaque allemande, le , il est électrifié en 1949 et rallumé en 1950.

Entre 1955 et 1957, une salle des machines pour générateurs EDF est construite en remplacement de la salle des machines avec un groupe EDF pour l'alimentation de l'île construit en 1949.

En 1959, le phare est équipé d'une nouvelle cuve à mercure Ebor 2400 BBT élevée et d'une optique verre taillé à 4 panneaux au 1/4 BBT de focale 0,30 m pour un feu à éclats réguliers de 5 secondes, d'une portée de 23 milles, alimenté par une lampe halo de 250 W.

Cette construction en pierres de taille provient des carrières de l'île. Elle est constituée d'une tour carrée accolée à la façade arrière du bâtiment d'habitation des gardiens et locaux techniques. Cette installation est complétée par un dispositif d'une corne de brume (corne 1 son/30 s) qui était au départ localisée à 80 m de l'habitation, face à la mer. Elle a ensuite été installée sur le phare en dessous de la lanterne.

Les gardiens contrôlaient aussi le phare de Granville, le phare de la pointe d'Agon et divers feux en mer.

L'optique est changée le  pour un feu éclair de 3e ordre GM à éclats réguliers toutes les 5 secondes de 0,50 m de focale à 4 panneaux au 1/4.

Partiellement détruit par une attaque allemande, le , il est électrifié en 1949 et rallumé en 1950.

Entre 1955 et 1957, une salle des machines pour générateurs EDF est construite en remplacement de la salle des machines avec un groupe EDF pour l'alimentation de l'île construit en 1949.

En 1959, le phare est équipé d'une nouvelle cuve à mercure Ebor 2400 BBT élevée et d'une optique verre taillé à 4 panneaux au 1/4 BBT de focale 0,30 m pour un feu à éclats réguliers de 5 secondes, d'une portée de 23 milles, alimenté par une lampe halo de 250 W.

Par arrêté du , le phare est inscrit au titre des monuments historiques avec les murets du jardin clos et le magasin à poudre, à l’exclusion du bâtiment de France-Télécom.

Notes et références modifier

Annexes modifier

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Article connexe modifier

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