Phare de Tipaza
Le phare de Tipaza est un phare de jalonnement utilisé pour la navigation des bateaux accostant au port de Tipaza en Algérie.
Coordonnées | |
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Localisation |
Construction | |
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Électrification |
Secteur |
Gardienné |
oui |
Visiteurs |
Non |
Hauteur |
13,58 m |
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Hauteur focale |
34 m |
Couleurs |
Portée |
18 NM |
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Feux |
Oc W 4s |
ARLHS | |
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Amirauté |
E6630 |
NGA |
Historique
modifierIl semble qu'avant la colonisation seuls quelques rares fanaux rudimentaires étaient placés aux abords des abris qui servaient de refuge aux vaisseaux barbaresques; tel le fanal ordinaire situé sur la haute tour du Peñon d'Alger. Dès les premières années de la conquête des feux plus efficaces furent installés aux points les plus caractéristiques. C'est ainsi qu'en 1834, les Français installent à la place du fanal d'Alger un appareil consistant en un feu fixe surmonté d'une couronne tournante portant 8 lampes avec réflecteurs disposées de manière à réaliser un feu à éclipses de 30 secondes en 30 secondes.
Le premier rapport officiel traitant de l'éclairage des côtes algériennes est un rapport de la Commission Nautique de l'Algérie de 1843 qui établit un rapport complet "des améliorations à apporter aux feux existants, des feux à établir immédiatement, des feux à établir par la suite". Son exécution s'échelonna sur plusieurs années, avec les modifications imposées par les progrès de la technique et le développement de la navigation et dont les principales furent décidées par la Commission des Phares de 1861.
Le phare de Tipaza fut construit en 1867[1].
Les appareils ont été modifiés périodiquement entre 1860 et 1900. Les plus notables de ces améliorations consistèrent en la substitution de l'huile minérale par l'huile végétale en 1881 puis, par l'adoption de certains feux de lampe à niveau constant.
En 1902, nouveau programme d'amélioration de l'éclairage côtier par la mise en place d'une Commission Nautique Spéciale qui adopte un programme de réalisations prévoyant entre autres la substitution aux feux fixes existants de feux à éclats ou à occultations avec ou sans secteurs colorés. Programme qui fut entièrement réalisé de 1904 à 1908 à l'exception de la jetée Nord du port d'Alger. L'électrification des feux principaux et des feux de ports fut poursuivie activement depuis la mission scientifique en Algérie, en 1924, de l'Ingénieur en chef du Service Central des Phares.
En outre quatre radiophares ont été mis en service; au phare de l'Amirauté à Alger (1931), au Cap de l'Aiguille (1938), au Cap Caxine (1938) et au Cap Matifou (1942). Les services techniques ont également prévu l'établissement dans des délais rapprochés de quatre ouvrages supplémentaires au Cap Ténès, au Cap Bengut, au cap Bougaroun et au Cap de Garde.
Caractéristiques
modifierLe phare de Tipaza est bâti sur un promontoire dominant le port de Tipaza par l'Ouest, en pleine zone d'intérêt archéologique.
Le phare, auquel on accède par route, est une tour quadrangulaire en maçonnerie lisse de 13,58 m de haut reposant sur une bâtisse quadrangulaire qui abrite la maison du gardien et les locaux techniques. Le tout culmine à 34,08 m du niveau de la mer.
L'éclairage est assuré par un feu à occultations blanc, d'un éclat par quatre secondes, de 18 milles de portée, soit 34 km environ[1].
Notes et références
modifier- « Phare de Tipaza », sur ONSM, (consulté le )
Article connexe
modifierBibliographie
modifier- Zinedine Zebar, Mohamed Balhi, Les phares d' Algérie, Casbah éditions, Alger 2015
Liens externes
modifier- Site de l'Office National de la Signalisation Maritime : http://www.onsm-dz.com/?p=detailphares&equipement_id=32
- (en) « Phares - Couleurs d'Algérie » [vidéo], sur YouTube (consulté le )