Phare de l'île Wrac'h

phare français

Le phare de l'île Wrac'h[a] se situe sur une des îles de l'archipel de Lilia, bourg de la commune de Plouguerneau, dans l'estuaire de l'Aber-Wrac'h. En alignement avec le phare de Lanvaon, il indique le chenal de l'Aber Wrac'h.

Phare de l'île Wrac'h
Vue générale de l'édifice.
Localisation
Coordonnées
Baigné par
Site
Localisation
Histoire
Construction
1845
Mise en service
Électrification
Automatisation
oui
Gardienné
non
Visiteurs
oui
Architecture
Hauteur
14 m
Hauteur focale
20 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
23 m
Équipement
Portée
7 milles nautiques (~12 km)
Feux
3 éclats rouges / 7 s
Identifiants
ARLHS
Amirauté
A1826Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
MarineTraffic
NGA
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Description

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Nécessité historique d'un phare

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Le port de l'Aber-Wrac'h existe depuis le Moyen Âge et a un trafic important. Dès son origine, la signalisation du port fut assurée par quatre feux : pour le nord, un sur l'île Wrac'h et un au sommet du clocher de Plouguerneau et pour le sud, deux à Landéda.

Édifice

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Le phare de l'île Wrac'h a été construit en granit ; sa mise en service date de 1845. Il est entouré d'un petit ensemble de logis, de jardins et de cales qui servaient à la vie quotidienne des gardiens. Il se présente comme une tour carrée blanche avec un haut peint en rouge. Électrifié depuis 1973, il est automatisé depuis 1994[1].

Le phare abrite une station météo du système Diabox (proposé par l'Ifremer) dont les données sont accessibles en temps réel et gratuitement[2].

Gardiennage

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Le phare fut gardienné depuis sa mise en service en 1845 jusqu'en 1993.

Parmi les gardiens, François Léon fut déporté en Allemagne sous prétexte qu'il détenait au phare un fusil de chasse ; il a été fusillé le à Cologne ; son épouse Marianne resta au phare jusqu'en 1945 puis devint gardienne du phare de Lanvaon jusqu'en 1961.

D'après le neveu de l'un des anciens gardiens du phare, François Bellec (gardien entre 1949 et 1964), la vie de gardien n'était pas simple : vers 1936 l'allumage du phare, éclairé par une lampe à pétrole, obligeait, même par jour de tempête, le gardien à monter l'échelle pour l'allumer. En plus de l'entretien du phare et des terrains, le gardien assurait la peinture des balises de l'Aber Wrac'h et un rôle de garde-côte, notamment pour la surveillance des extractions de sable. Les gardiens disposaient d'un bateau pour la pêche, le goémon et leur ravitaillement.

François Roudaut fut gardien du phare entre 1964 et 1973[3].

Occupants actuels

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Depuis l'été 2006, la maison adjacente est transformée en résidence d'artistes ; le public est invité à venir découvrir des expositions, les horaires dépendant de la marée.

L'association « Îles et Phares du Pays des Abers » (IPPA) dispose d'une AOT (autorisation d'occupation temporaire) concédée par l'administration des Phares et Balises. Elle rénove, entretient et ouvre les locaux et les jardins des gardiens du phare. Elle y organise des manifestations culturelles : soirées « contes », expositions de peinture, de photographies, de sculptures.

L'île est accessible à pied par l'estran en fonction des horaires de marées

En période estivale le phare abrite des artistes et des expositions.

Galerie

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Notes et références

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  1. Typographie correspondant à une dénomination descriptive.

Références

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  1. « Phare de l'île Wrac'h », sur Plouguerneau d'Hier et d'Aujourd'hui, (consulté le ).
  2. « Données Diabox », sur diabox.com
  3. Panneau d'information touristique situé à l'intérieur de la maison-phare.

Voir aussi

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Liens internes

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Liens externes

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