Philip Yorke (2e comte de Hardwicke)
Philip Yorke, 2e comte de Hardwicke, est un homme d’État et littérateur anglais, né le et mort le . Il est fils de Philip Yorke (1er comte de Hardwicke).
Philip Yorke | |
Lord Hardwicke dans les robes parlementaires d'un comte, par George Romney en 1776. | |
Fonctions | |
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Teller of the Receipt of the Exchequer | |
– (48 ans) |
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Monarque | George II George III |
Premier ministre | Robert Walpole à William Pitt le Jeune |
Prédécesseur | Sir Charles Turner |
Successeur | Henry Bathurst |
Membre de la Chambre des lords Lord Temporal | |
– (26 ans, 2 mois et 10 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Philip Yorke |
Successeur | Philip Yorke |
Député de Grande-Bretagne | |
– (16 ans, 8 mois et 9 jours) |
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Élection | 26 juin 1747 |
Réélection | 18 avril 1754 25 mars 1761 |
Circonscription | Cambridgeshire |
Prédécesseur | Hon. Samuel Shepheard |
Successeur | Sir John Hynde Cotton |
– (6 ans, 1 mois et 27 jours) |
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Élection | 30 avril 1741 |
Circonscription | Reigate |
Prédécesseur | Hon. John Hervey |
Successeur | Charles Yorke |
Biographie | |
Titre complet | Comte de Hardwicke |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 70 ans) |
Nationalité | Britannique |
Parti politique | Parti Whig |
Père | Philip Yorke |
Mère | Margaret Cocks |
Conjoint | Jemima Campbell (en) |
Enfants | 2 enfants dont : Amabel Yorke |
Entourage | Philip Yorke (neveu) |
Diplômé de | Corpus Christi College Newcome's School (en) |
Profession | homme politique |
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Biographie
modifierRapporteur de l'échiquier en 1738, il siège au Parlement dès 1741. Intendant de l'université de Cambridge en 1762, il entre en 1764, à la Chambre des lords et en 1765 au conseil du roi[1]. Il fait partie, l'année suivante, de l'administration de lord Rockingham.
Il épouse Jemima Campbell, 2e marquise Grey, 4e baronne Lucas et a deux filles, Amabel Hume-Campbell (1re comtesse de Grey) et Mary, qui épouse Thomas Robinson (2e baron Grantham).
Œuvres
modifierOn a de lui, entre autres ouvrages :
- Lettres athéniennes, ou Correspondance épistolaire d'un agent du roi de Perse résidant à Athènes durant la guerre du Péloponèse (1741, trad. en français par Villeterque, 1801, 3 vol. in-8°, et par Christophe, 4 vol. in-12). Il avait composé ce livre étant à l'université de Cambridge, avec plusieurs de ses condisciples, et l'avait fait tirer à un petit nombre d'exemplaires.
L'abbé Barthélemy, qui ignorait l'existence de ces Lettres, quand il écrivit son Voyage du jeune Anacharais, a déclaré que, s'il les eut connues, il n'eût pas entrepris une tâche déjà supérieurement accomplie, et M. Villemain, de son côté, met le travail de Hardwicke fort au-dessus de celui de l'écrivain français, et pour la peinture des mœurs, et pour la partie historique et politique.
Notes et références
modifier- Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, T. 1, Ch. Delagrave, 1878, p. 1277
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :