Philippe Charlier

médecin légiste, français
Philippe Charlier
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Philippe Charlier en 2017.

Naissance (46 ans)
Meaux (France)
Nationalité française
Domaines Médecine légale, anatomo-pathologie, paléopathologie
Institutions Hôpital universitaire Raymond Poincaré de Garches
Laboratoire d'éthique médicale de l'université Paris-Descartes
Musée du quai Branly - Jacques-Chirac
Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
Renommé pour Travaux de paléopathologie sur des restes d'Agnès Sorel, de Foulque III Nerra d'Anjou, de Diane de Poitiers, de Richard Cœur de Lion, d'Adolf Hitler, sur de fausses reliques de Jeanne d'Arc, sur la tête présumée d'Henri IV, sur du sang hypothétique de Louis XVI.
Émissions de télévision sur l'Histoire (Secrets d'histoireetc.).
Distinctions Prix Louis-Castex (2009)
Site m.quaibranly.fr/fr/missions-et-fonctionnement/biographies/philippe-charlier

Philippe Charlier, né le à Meaux, est un médecin légiste, anatomo-pathologiste, archéo-anthropologue et paléopathologiste[1] français[2].

Biographie modifier

Philippe Charlier en laboratoire en 2011.

Philippe Charlier est né le à Meaux. Son père est médecin de campagne, sa mère est pharmacienne[2].

À 10 ans, il fait sa première fouille près de la maison familiale, et y trouve un crâne[2].

Titulaire du baccalauréat à 16 ans et demi, il rêve de devenir archéologue. Mais ses parents préfèrent l'inscrire en médecine. Obéissant mais obstiné, le jeune homme suit en parallèle des cours d'archéologie et histoire de l'art à l'Institut Michelet, tout en passant ses étés sur des sites de fouilles : Monterenzio Vecchia (Italie) et Itanos (Crète)[2].

Philippe Charlier est docteur en médecine[3] et docteur en archéologie[4].

Il est maître de conférences des universités, habilité à diriger les recherches. Jusqu'à l'été de 2013, Philippe Charlier a fait partie du service de médecine légale de l'Hôpital universitaire Raymond Poincaré de Garches (AP-HP UVSQ)[5].

Il était également chercheur au Laboratoire d'éthique médicale de l'université Paris-Descartes[6].

À l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), il dirige le Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB) spécialisé dans les domaines de l'anthropologie médico-légale, du diagnostic rétrospectif, de la paléopathologie et de la pathographie.

Initiateur et organisateur des colloques internationaux de pathographie, ses travaux ont porté sur l'étude des restes des enfants de Toutankhamon[7], de Richard Cœur de Lion[8], d'Agnès Sorel, de Foulque III Nerra d'Anjou, de Diane de Poitiers[9], des reliques de Louis IX dispersées partout en France, les authentifiant au passage en collaboration avec d'autres spécialistes[10],[11], des fausses reliques de Jeanne d'Arc[12], de la tête présumée d'Henri IV[6],[13],[14] et en 2017 sur les restes de Hitler[15],[16]. À ce titre, il est surnommé par la presse « l'Indiana Jones des cimetières »[6],[17]. Toutefois, des historiens, des scientifiques et des journalistes ont contesté ses travaux portant sur la tête présumée de Henri IV et la reconstitution des traits de Robespierre[18]. Il a également dirigé les recherches sur des os de René Descartes, sur les reliques dites de Sainte Marie-Madeleine à Saint-Maximin-La Sainte-Baume et sur un échantillon du sang de Jean-Paul Marat[19] provenant de la Bibliothèque Nationale de France. Selon le journaliste Jean-Yves Nau, les publications médico-légales de Charlier, contestées, ont un caractère sensationnaliste[20].

En 2021, membre du conseil scientifique de l'exposition « Napoléon n'est plus » au Musée de l'armée (Invalides)[21], il a travaillé sur la véritable cause de la mort de Napoléon Ier et sur l'analyse de ses masques mortuaires en utilisant les techniques de la médecine légale. Ses travaux ont été publiés dans le catalogue de l'exposition[22].

Il est connu du grand public pour avoir participé à plusieurs émissions de télévision sur l'Histoire, notamment Secrets d'histoire sur France 2[13], Sous les jupons de l'Histoire sur Chérie 25, et sur la médecine, notamment Le Magazine de la santé et Enquête de Santé sur France 5. Il a co-écrit et présenté une série documentaire, Enquête d'ailleurs, co-produite et diffusée par Arte en 2013 et 2015.

En 2014 et 2023, il a dirigé l'examen canonique des cœurs momifiés d'Anne-Madeleine Remuzat[23] et Pauline Jaricot[24], et réalisé la reconnaissance anatomique des reliques de Saint-Léonard-de-Noblat dans le cadre des ostensions limousines[25].

Il a été nommé, en , directeur du département de la recherche et de l'enseignement au Musée du quai Branly - Jacques-Chirac[26]. Il y a développé l'usage des techniques biomédicales (scanner, analyses microscopiques et génétiques) pour l'étude des objets d'art extra-occidental[27],[28].

En 2019, il est élu au conseil d'administration de l'Inalco[29].

En 2022, il est nommé membre puis président du Conseil d'orientation stratégique du Réseau des Écoles françaises à l'étranger[30].

Il est membre de la Société de Géographie, de la Société des Explorateurs Français[31], de la Société des Africanistes[32], et de la Société Française d'Histoire de la Médecine.

En 2020, avec Michel Cymes et S. Deo, il publie dans Éthique, médecine et politiques publiques, une proposition tendant à modifier le nom du syndrome d'Asperger en syndrome de Wing dans la mesure où Hans Asperger avait participé sous l'égide du régime nazi au programme eugéniste d'élimination des enfants anormaux. De même, ils proposent de remplacer le nom de la lèpre, associé selon eux à la relégation sociale et au colonialisme, par celui de maladie de Hansen[33].

Depuis 2021, il dirige la collection Terre Humaine fondée en 1955 par Jean Malaurie et précédemment dirigée par l'académicien et, comme lui, médecin, Jean-Christophe Rufin[34]. Il est également éditeur en chef de la revue Ethics, Medicine and Public Health[35]publiée chez Elsevier.

En décembre 2021, il a été élu vice-président de #JamaisSansElles, association féministe et humaniste qui agit en faveur de l’égalité et de la mixité dans tous les domaines de la société.

En 2022, il a été auditionné comme expert par l'Assemblée Nationale[36] et par le Comité consultatif de Bioéthique de Belgique[37] autour des problématiques de recherche sur les corps humains anciens et leur gestion muséale.

Il a été commissaire de l'exposition Momies, les chemins de l'éternité (Hôtel Départemental des Expositions, Draguignan, juin-septembre 2022)[38], placée sous le Haut Patronage de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.

En octobre 2023, il est élu membre correspondant national de la Société Nationale des Antiquaires de France[39].

Critiques modifier

Les affirmations de Philippe Charlier sont régulièrement sujettes à critiques et controverses.

Controverses sur le crâne supposé d'Henri IV modifier

Lors de la publication de Philippe Charlier dans le British Medical Journal en 2010, plusieurs scientifiques contestent les résultats de Charlier concluant qu'il s'agit bien du crâne du roi Henri IV. Ils critiquent également ses pratiques, les qualifiant de « biaisées » et de « non-scientifiques »[40].

Travail d'autopsie modifier

L'ancien chef de service de Philippe Charlier, le professeur Lorin de la Grandmaison, l'accuse de négligences dans sa manière de travailler[40].

Controverses autour de Robespierre modifier

Charlier a également travaillé sur Robespierre, à qui il diagnostique une sarcoïdose. Plusieurs médecins contredisent ce diagnostic[41]. Cela rejoint la polémique plus vaste autour de la représentation de Robespierre, dans laquelle on accuse Charlier et son équipe d'être conservateurs, et d'avoir un biais contre Robespierre, tandis que les têtes couronnées sont embellies[42].

Ouvrages modifier

Commissariat d'expositions modifier

  • Les jeunes filles et la mort (3 avril - 2 juin 2009, Palais de Jacques Cœur - Bourges)[43]
  • Le miroir du temps : les momies de Randazzo (15 mai - 12 juin 2011, Saint-Jean-de-Côle[44] / 22 janvier - 15 février 2012, L'Escale - Saint-Cyr-sur-Loire / 24 mai - 2012, Maison du Westhoek - Esquelbecq / 24 juillet - 28 novembre 2012, Muséum d'Histoire naturelle - Bourges / 14 décembre 2012 - 3 mars 2013, UFR des Sciences de la Santé - Montigny-Le-Bretonneux[45] / 7 septembre - 12 octobre 2013, Musée Alfred Danicourt - Péronne)[46]
  • Momies, les chemins de l'éternité (10 juin - 25 septembre 2022, Hôtel Départemental des Expositions du Var - Draguignan)[47]
  • Couleurs du Viêt Nam (21 juin - 15 juillet 2023, Mairie du 5e arrondissement de Paris)[48]

Décorations modifier

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. « Médecin des morts. Récits de paléopathologie », sur www.histoire.presse.fr, .
  2. a b c et d « Comme un poisson dans l'os »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.liberation.fr, .
  3. « Catalogue SUDOC », sur SUDOC (consulté le ).
  4. « Portail theses.fr », sur theses.fr (consulté le ).
  5. « Philippe Charlier, l'homme qui révèle le secret des morts », sur www.lefigaro.fr, .
  6. a b et c (en) « After Liberté and Égalité, It's Autopsie », sur www.nytimes.com, .
  7. Philippe Charlier, Suonavy Khung-Savatovsky et Isabelle Huynh-Charlier, « Forensic and Pathology Remarks Concerning the Mummified Fetuses of King Tutankhamun », American Journal of Roentgenology, vol. 198, no 6,‎ , W629–W629 (ISSN 0361-803X, DOI 10.2214/AJR.11.8196, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Philippe Charlier, Joël Poupon, Gaël-François Jeannel et Dominique Favier, « The embalmed heart of Richard the Lionheart (1199 A.D.): a biological and anthropological analysis », Scientific Reports, vol. 3, no 1,‎ , p. 1–6 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/srep01296, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Philippe Charlier, Joël Poupon, Isabelle Huynh-Charlier et Jean-François Saliège, « A gold elixir of youth in the 16th century French court », BMJ, vol. 339,‎ (ISSN 0959-8138 et 1468-5833, PMID 20015897, DOI 10.1136/bmj.b5311, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) P. Charlier, A. Augias, N. Benmoussa et P. Rainsard, « The mandible of Saint-Louis (1270 AD): Retrospective diagnosis and circumstances of death », Journal of Stomatology, Oral and Maxillofacial Surgery,‎ (ISSN 2468-7855, DOI 10.1016/j.jormas.2019.05.007, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) P. Charlier, P. Froesch, L. Prades et A. Augias, « Further anthropological and pathological arguments related to St Louis’ scurvy and infection signs on the Notre-Dame mandible (Paris, France) », Journal of Stomatology, Oral and Maxillofacial Surgery,‎ (ISSN 2468-7855, DOI 10.1016/j.jormas.2019.12.011, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) P. Charlier, J. Poupon, A. Eb et P. De Mazancourt, « The ‘relics of Joan of Arc’: A forensic multidisciplinary analysis », Forensic Science International, vol. 194, no 1,‎ , e9–e15 (ISSN 0379-0738, DOI 10.1016/j.forsciint.2009.09.006, lire en ligne, consulté le )
  13. a et b « Philippe Charlier, le médecin des têtes couronnées », sur www.leparisien.fr, .
  14. (en) Charlier P, Huynh-Charlier I, Poupon J, Keyser C, Lancelot E, Favier D, Vignal JN, Sorel P, Chaillot PF, Boano R, Grilletto R, Delacourte S, Duriez JM, Loublier Y, Campos P, Willerslev E, Gilbert MT, Eisenberg L, Ludes B, de la Grandmaison GL., « Multidisciplinary medical identification of a French king's head (Henri IV) », BMJ., no 341,‎ , c6805. (PMID 21156748, DOI 10.1136/bmj.c6805, résumé).
  15. Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina, La mort d'Hitler. Dans les dossiers secret du KGB, Fayard, , 372 p.
  16. (en) P. Charlier, R. Weil, P. Rainsard et J. Poupon, « The remains of Adolf Hitler: A biomedical analysis and definitive identification », European Journal of Internal Medicine, vol. 54,‎ , e10–e12 (ISSN 0953-6205 et 1879-0828, PMID 29779904, DOI 10.1016/j.ejim.2018.05.014, lire en ligne, consulté le )
  17. « On a retrouvé la tête du bon roi Henri IV », sur www.ladepeche.fr, .
  18. Hervé Leuwers et Guillaume Mazeau, « « Madame Tussaud et le masque de Robespierre. Exercices d'histoire autour de la médiatique reconstitution d’un visage », Annales historiques de la Révolution française, vol. 375,‎ , p. 187-198 (lire en ligne).
  19. (en) Toni de-Dios, Lucy van Dorp, Philippe Charlier et Sofia Morfopoulou, « Metagenomic analysis of a blood stain from the French revolutionary Jean-Paul Marat (1743–1793) », Infection, Genetics and Evolution, vol. 80,‎ , p. 104209 (ISSN 1567-1348, DOI 10.1016/j.meegid.2020.104209, lire en ligne, consulté le )
  20. Jean-Yves Nau, « La vérité sur la mort de Descartes n’est pas dans The Lancet », Revue Médicale Suisse, vol. 10, no 447,‎ , p. 2006 (lire en ligne)
  21. Musée de l'armée, « Exposition Napoléon n'est plus - Dossier de presse ».
  22. « Napoléon n'est plus - Albums Beaux Livres - GALLIMARD - Site Gallimard », sur gallimard.fr (consulté le ).
  23. (en) Philippe Charlier, Isabelle Huynh-Charlier, Joël Poupon et Carles Lalueza Fox, « The heart of Blessed Anne-Madeleine Remuzat: a biomedical approach of “miraculous” heart conservation », Cardiovascular Pathology, vol. 23, no 6,‎ , p. 344–350 (ISSN 1054-8807, DOI 10.1016/j.carpath.2014.07.005, lire en ligne, consulté le )
  24. (en) Virginie Bourdin, Philippe Charlier, Stéphane Crevat et Lotfi Slimani, « Deep Paleoproteotyping and Microtomography Revealed No Heart Defect nor Traces of Embalming in the Cardiac Relics of Blessed Pauline Jaricot », International Journal of Molecular Sciences, vol. 24, no 3,‎ , p. 3011 (ISSN 1422-0067, DOI 10.3390/ijms24033011, lire en ligne, consulté le )
  25. Centre France, « Religion - De quoi est mort saint Léonard ? En Haute-Vienne, le médecin légiste Philippe Charlier apporte une réponse », sur lepopulaire.fr, (consulté le ).
  26. Jérémy Glaize, « Philippe Charlier nouveau directeur de la recherche et de l’enseignement du quai Branly », Le Journal des Arts,‎ (lire en ligne)
  27. (en) P. Charlier, E. Kissel, C. Moulherat et P. A. Kimmel, « First in-situ use of a mobile CT-scan for museum artefacts: The quai Branly – Jacques Chirac museum experience », Forensic Imaging, vol. 20,‎ , p. 200365 (ISSN 2666-2256, DOI 10.1016/j.fri.2020.200365, lire en ligne, consulté le )
  28. (en) Philippe Charlier, Christophe Moulherat, Sophie Jacqueline et Sylvain Ordureau, « Internal anatomy replication in a tribal art statue (Songye, 17th c. AD) », Forensic Imaging, vol. 20,‎ , p. 200362 (ISSN 2666-2256, DOI 10.1016/j.fri.2020.200362, lire en ligne, consulté le )
  29. « Le conseil d'administration », sur Inalco, (consulté le ).
  30. « Programme et liste des membres du réseau du forum exécutif de 1999 », dans Redéfinir la Promotion des Échanges Commerciaux, Nations Unies, (ISBN 978-92-1-361839-4, lire en ligne), p. 99–104
  31. « Sociétaires actuels – Société des Explorateurs Français » (consulté le ).
  32. « Nouveaux membres de la société des africanistes 2017-2018 », sur Journal des africanistes, (consulté le ).
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  34. « Philippe Charlier, nouveau directeur de la collection « Terre Humaine » chez Plon », sur Livres Hebdo (consulté le ).
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  36. Assemblée nationale, « Recherche et enseignement supérieur : Recherche », sur Assemblée nationale (consulté le ).
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  38. In fine éditions, « MOMIES », sur In Fine éditions d'art (consulté le ).
  39. « ACTUALITÉS », sur snaf (consulté le ).
  40. a et b Sandrine Cabut, « Polémiques sur le crâne supposé d’Henri IV », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  41. « A propos de la prétendue sarcoïdose de Robespierre - L'ARBR- Les Amis de Robespierre », sur amis-robespierre.org (consulté le ).
  42. « Pourquoi la reconstitution du visage de Robespierre énerve les historiens », sur L'Obs, (consulté le ).
  43. « colloque international de pathographie 2009 - Philippe Charlier - site officiel sur Jacques Coeur », sur jacques-coeur-bourges.com (consulté le ).
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  47. « Exposition - "Momies, les chemins de l'éternité" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-draguignan.fr (consulté le ).
  48. « Exposition Couleurs du Viêt Nam - 21 juin au 15 juillet », sur mairie05.paris.fr (consulté le ).
  49. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – hiver 2021 », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  50. « Philippe CHARLIER | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  51. « Lauréats 2009 », sur Académie nationale de médecine | Une institution dans son temps, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier