Philippe de Massa

personnalité française

Alexandre-Philippe Régnier, marquis de Massa ( dans l'ancien 2e arrondissement de Paris[1] - à Paris 8e[2]), est un officier de cavalerie et auteur de divertissements théâtraux.

Philippe de Massa
Biographie
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Distinctions

Carrière militaire modifier

Alexandre-Philippe Régnier commença sa carrière militaire en Algérie puis devint membre du régiment d'élite des Guides de la Garde impériale. Il prit part à la guerre de Crimée, participa à la bataille de Solférino en 1859, puis fut aide de camp du maréchal Bazaine durant l'expédition du Mexique. Il était avec Napoléon III à la bataille de Sedan, parvint à s'échapper et rejoignit l'armée du général Bourbaki. C'est lui qui accompagna le général Bourbaki en Suisse, le , après sa tentative de suicide à Besançon[3].

Vie sociale modifier

Eugène Lami, Tableau final des commentaires de César, 1866
Dessin de Sem, L'illustration (): "Au foyer du Théâtre Réjane pendant un entracte de la répétition générale, M. Gunsbourg. M. Arthur Meyer. M. Pierre Wolff. M. et Mme. Catulle Mendès. Mlle. Polaire. M. Victorien Sardou. M. Ludovic Halévy. Marquis de Massa. M. Feydeau. M. Capus. M. de Croisset. M. Alfred Edwards. M. Jacques Porel."

Durant les huit dernières années du Second Empire, le marquis de Massa fut une figure en vue de la Cour impériale, ayant été chargé par l'impératrice Eugénie de composer des divertissements théâtraux – charades, proverbes dramatiques – joués sur les théâtres de cour de Compiègne et de Rambouillet par une compagnie d'amateurs tels que la princesse Pauline de Metternich, Eglé Ney de La Moskowa, épouse du duc de Persigny ; Nathalie de Ségur, épouse du comte Paul de Malaret, la comtesse de Pourtalès, etc. L'une de ses pièces les plus connues est Les Commentaires de César (1865). L’Académie française lui décerne le prix de Jouy en 1893 pour Zibeline[4]. En 1906, le marquis de Massa fut élu à la présidence de deux des plus prestigieux cercles parisiens : le Cercle de la Rue Royale et le Cercle de l'Union, dit aussi l'Épatant[5]. Il accepta la seconde. Très populaire à Paris, il était surnommé Aramis par ses amis, en raison de sa ressemblance avec le personnage des Trois Mousquetaires[6]. Il était chevalier de la Légion d'honneur [7].

Famille modifier

Il avait épousé le à Paris 9e Françoise Caroline Marie Madeleine Coppens ( à Paris - ) à Paris). Ils eurent trois fils :

Notes et références modifier

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 12/51.
  2. Acte de décès à Paris 8e, n° 1950, vue 20/31.
  3. Isabelle Auteur du texte Febvay, La défense de Besançon : journal d'une ambulancière, 1870-1871 / Isabelle Febvay ; préface du général Hardy de Perini, (lire en ligne)
  4. « Prix de l'Académie française », sur Académie française (consulté le ).
  5. Le cercle était sis dans l'hôtel Grimod de La Reynière, rue Boissy-d'Anglas.
  6. Source : « Marquis de Massa dead. Once Secretary to Napoleon III, and Very Popular in Paris », New York Times,
  7. « Notice L2286081 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  8. Selon Joseph Valynseele, Les maréchaux du Premier Empire, leur famille et leur descendance, Paris et La Roche-sur-Yon, Imprimerie centrale de l'Ouest, 1957.
  9. « Notice C-119713 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).

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