Philitt est une revue de lettres et de sciences humaines fondée par Matthieu Giroux en 2013.

Philitt
Image illustrative de l’article Philitt

Pays France
Langue Français
Périodicité Semestriel
Genre Philosophie
Littérature
Cinéma,
Histoire,
Peinture
Prix au numéro 15 €
Fondateur Matthieu Giroux
Date de fondation 2013
Éditeur Éditions R&N
Ville d’édition Paris

Site web philitt.fr

Elle se définit comme une « revue antimoderne » et traite à la fois de philosophie, de littérature, de cinéma, d'histoire, de religion et d'arts.

Webmagazine à l'origine, elle devient une revue papier en 2015, avant d'être éditée aux éditions du Rocher dès 2018 puis aux éditions R&N depuis 2021. L'émission Contretemps fait son apparition fin 2020 pour sa diffusion en audio à la demande.

Ligne éditoriale

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La devise de la revue est une citation de Charles Péguy, inscrite sur la quatrième de couverture de chaque numéro : « Ce qui est dangereux, c’est ce grand cadavre mort du monde moderne. »[1].

Généralement identifiée par la presse comme une revue de droite, Philitt est mêlée par Le Monde à un ensemble d'autres revues de « jeunes conservateurs décomplexés »[2]. Elle est qualifiée par Le Nouvel Observateur de « grande église internet consacrée à la dévotion de la France qui s'en va »[3], sur fond d'une critique du technicisme moderne[4],[5].

La revue aborde les idées antimodernes, apparentées à la droite et à la gauche hétérodoxes[6],[7], à l'écologie intégrale[8] proche de la revue Limite[6], Modèle:Références nécessaire

Le mardi , l'écrivain et chef de rédaction de Philitt, Matthieu Giroux, est invité par Matthieu Garrigou-Lagrange sur France Culture pour présenter la revue[9]. Le , Eugénie Bastié présente, dans la rubrique « Instant critique », le numéro 8 de Philitt sur L'Enfance retrouvée[10].

Équipe de rédaction

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La revue compte une cinquantaine de collaborateurs depuis sa création. Matthieu Giroux est son directeur de rédaction.

Depuis 2018, chaque rubrique comporte son chef de rédaction :

  • Philosophie : Alexis Bétemps[6],[7],[11] (2019-2023), Paul Ducay (2023-aujourd'hui)
  • Littérature : Youness Bousenna (2018-2021), Guillaume Narguet (2021-aujourd'hui)
  • Religion : Adrien Boniteau (2019-2021), Paul Ducay (2021-2023), Clément Sans[12],[13],[14],[15] (2023-aujourd'hui)
  • Histoire : Benjamin Fayet

Notes et références

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  1. « Charles Péguy : le temporel et l’intemporel dans De la situation faite au parti intellectuel », sur philitt.fr (consulté le ).
  2. Ariane Chemin, « A la rencontre des jeunes conservateurs sans complexe », sur lemonde.fr,
  3. Bruno Roger-Petit, « Natacha Polony au "Grand journal": signe de l'éclatante victoire des réacs dans les médias », sur leplus.nouvelobs.com,  : « Un réquisitoire sans appel »
  4. Théo Moy, « La revue antimoderne « Philitt » fête ses 10 ans », La Croix,‎ (lire en ligne)
  5. Claudine Wéry, « Recension », Revue des Deux Mondes, no 3843,‎ décembre 2023/janvier 2024 (lire en ligne Accès payant)
  6. a b et c David Perrotin, Marine Turchi, « « Attiré » par Soral, journaliste chez Russia Today : une enquête de Mediapart provoque la démission de la plume du gouvernement », sur Mediapart, (consulté le )
  7. a et b « Un droit de réponse de l’association Philitt », sur Mediapart.fr, (consulté le )
  8. Matthieu Giroux et Clément Sans, « La pratique du zen invite à avoir un rapport écologique au monde », sur Ubsek&Rica,
  9. « La Compagnie des auteurs », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  10. « Eva Illouz sur le capitalisme affectif / Naomi Klein sur la stratégie du choc », sur France Culture (consulté le ).
  11. Alexis Bétemps, « Articles », sur Philitt
  12. « Le zen, c’est l’inefficacité totale : tu t’assois, tu es dans ta posture et ça suffit » Accès libre, sur Le Monde,
  13. « « Le zen m’accompagne partout » : la vie simple de Clément Sans, moine au Japon » Accès libre, sur Ouest-France,
  14. « La pratique du zen invite à avoir un rapport écologique au monde » Accès libre, sur Usbek&Rica,
  15. Clément Sans, « Articles », sur Philitt