Phoenix dactylifera

espèce de plantes monocotylédones

Dattier, Palmier dattier

Les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier *
Pays * Drapeau de l'Algérie Algérie
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
Drapeau de Bahreïn Bahreïn
Drapeau de l'Égypte Égypte
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
Drapeau de l'Irak Irak
Drapeau de la Jordanie Jordanie
Drapeau du Koweït Koweït
Drapeau du Maroc Maroc
Drapeau de la Mauritanie Mauritanie
Drapeau d'Oman Oman
Drapeau d’Israël Israël
Drapeau du Qatar Qatar
Drapeau du Soudan Soudan
Drapeau de la Tunisie Tunisie
Drapeau du Yémen Yémen
Liste Liste représentative
Année d’inscription 2019
Réinscription 2022
* Descriptif officiel UNESCO

Le dattier ou palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Arécacées (Palmiers) et de la sous-famille des Coryphoideae, largement cultivé d'abord pour ses fruits : les dattes. Dans l'agriculture d'oasis saharienne, c'est la plante (qui n'est pas un arbre à proprement parler) qui domine la strate arborée des arbres fruitiers qui poussent à son ombre et qui, eux-mêmes, couvrent cultures maraîchères, fourragères, voire céréalières. A priori on ne connaît pas cette espèce à l'état spontané (sauvage), mais sub-spontané (échappée de culture).

Cette plante monocotylédone n'est pas un arbre, au sens botanique, car elle ne produit pas de vrai bois[1],[2],[3],[4]. C'est donc abusivement que le terme d'arbre est utilisé pour parler d'un dattier. Toutefois ce palmier constitue souvent une des strates arborées dans son milieu.

Les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier sont inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en décembre 2019[5].

Description

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Dattes

Le dattier est un grand palmier de 15 à 30 m de haut, au stipe (simili-tronc) cylindrique, portant une couronne de feuilles (les palmes).

Les feuilles sont pennées, finement divisées et longues de 4 à 7 mètres.

L'espèce est dioïque[6] : les fleurs mâles et femelles sont portées par des individus différents. Les inflorescences mâles ou femelles, appelées spadices, sont enveloppées d’une très grande bractée membraneuse, la spathe. Les fleurs femelles ont trois carpelles indépendants, dont un seul se développe pour former la datte. Du fait de la longueur de la phase végétative du palmier, on ne peut connaître le sexe d'un plant qu'après 6 à 8 ans.

Les fruits sont appelés dattes et sont groupés en régimes : ce sont des baies, à chair sucrée entourant un « noyau » osseux qui est en fait la graine.

Culture

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La culture du dattier est appelée phœniciculture. Un verger de dattiers est une palmeraie appelée datteraie. Phoenix dactylifera résiste bien au froid (jusqu'à −12 °C) comme à la sécheresse.

C'est un grand palmier, qui pousse vite s'il est bien arrosé. Idéalement, il prospère en situation désertique aride, à condition d'avoir suffisamment d'eau à disposition. Malgré tout, il est assez présent, pour raison ornementale, sur la côte d'Améthyste, sur la Côte d'Azur et un peu sur la façade atlantique française, où il se montre parfaitement rustique. En revanche, il ne faut pas espérer de récolte de dattes en France, car il faut beaucoup de chaleur et d'ensoleillement pour la maturation des fruits.

La pollinisation se fait par le vent (anémophilie) dans la nature. En culture, le nombre volontairement réduit (par l'Homme) de palmiers mâles oblige à pratiquer une pollinisation artificielle, à la main. Dans les oasis algériennes ou tunisiennes, les mâles appelés dhkkar (ذكر = mâle en arabe) sont souvent comptés à un pour 100 pieds femelles.

La propagation des palmiers-dattiers se fait par clonage : soit traditionnellement, par prélèvement de drageons ou rejets (qu'on appelle souvent en arabe djebbar ou ghars en Afrique du Nord), soit plus récemment par culture in vitro, afin de conserver les cultivars choisis. En effet, le simple semis d'un palmier ne permettrait ni de retrouver les qualités (gustatives du fruit notamment) d'origine, ni d'être certain de son sexe (et seuls les pieds femelles sont choisis pour être multipliés, car porteurs de fruits). Cela dit, le semis est très facile et souvent involontaire et peut, dans de rares cas, être à l'origine d'un dattier femelle intéressant qui sera retenu, et reproduit, devenant ainsi un nouveau cultivar. Les pieds mâles fleurissent 3 à 5 ans après le semis, les femelles 6 à 10 ans après. Dans les oasis traditionnelles en Afrique du Nord, les agriculteurs oasiens continuent à sélectionner à partir des populations de semis qui ont germé au hasard des variétés nouvelles qui seront ensuite multipliées par clonage : l'enrichissement des collections de clones ou cultivars se poursuit. Dans ces zones (le Drâa et le Tafilalet au Maroc, Mzab, Gourara en Algérie, Jérid en Tunisie, etc., mais en fait, un peu partout où la phœniciculture existe), ce processus de sélection paysanne offre de nouveaux cultivars qui sont nommés, et donc aussi des noms vernaculaires à ces variétés de palmiers[7].

Origine et distribution

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Le dattier cultivé est connu depuis la plus haute Antiquité. Son origine serait située dans l'Ouest de l'Inde ou dans la région du golfe Persique. Il est répandu dans tous les grands ensembles désertiques chauds du globe situés aux latitudes tropicales et subtropicales, du Sahara en passant par la péninsule Arabique jusque dans la petite vallée de l'Indus en Inde et au Pakistan. On le retrouve aussi en Afrique subsaharienne : à Djibouti, en Érythrée, au nord de la Somalie (Somaliland, Puntland) ainsi que dans la plupart des oasis en Namibie et en Afrique du Sud voisine. Le dattier est donc très répandu en Afrique et en Asie du Sud-Ouest étant donné la grande superficie des zones arides chaudes qui s'y trouvent en relative abondance, mais il est également cultivé, dans une bien moindre mesure certes, dans les régions les plus arides des États-Unis, et notamment en Arizona et en Californie. La sexualité du dattier était connue des Assyriens et des Chaldéens qui savaient détruire les quelques pieds mâles d'une oasis afin d'affamer leur ennemi. Au niveau des latitudes plus septentrionales, il peut être cultivé, mais ne fructifie pas ou donne des fruits médiocres (c'est le cas de la palmeraie d'Elche en Espagne, ou de ce qu'il reste de celle de Bordighera près de Sanremo en Italie).

Le dattier est très exigeant du point de vue climatique : il lui faut une grande luminosité ambiante continue, une chaleur importante et prolongée ainsi qu'une sécheresse accrue de l'air et du climat en général, toutes conditions réunies dans les déserts chauds, et particulièrement en milieu saharien ; ce dernier constitue d'ailleurs la terre de prédilection du dattier. Mais en même temps, l'originalité du dattier est qu'il est capable de supporter des températures nocturnes particulièrement basses, comme elles le sont souvent en période fraîche dans les déserts.

Il a été introduit dans les cinq continents, en particulier en Amérique à partir du XVIe siècle et en Australie au XIXe siècle. Il est l'objet de cultures commerciales en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et aux États-Unis (Californie et Arizona principalement).

Variétés

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Il existe des milliers de cultivars, communément qualifiés de variétés. Comme le palmier dattier est multiplié végétativement, ses cultivars sont des clones ou des groupes de clones.

Les différents cultivars sont généralement classés selon la texture et la consistance des fruits à maturité en deux grands groupes : les dattes sèches et les dattes molles. Les dattes intermédiaires en demi-sèches ou demi-molles.

En Tunisie, on compte plus de 300 cultivars[8],[9], avec notamment les variétés Ftimi ou Kenta.

En Algérie, plus de 1 160 cultivars sont recensés. Deglet nour, Ghars, Degla Beydha, Tilemsu/Hmiira, Tinnaser, Tigazza, Tazerzayet, Taqerbuch sont très répandus. Il en existe bien d'autres caractérisant chaque région comme Seb'a Bedra', Aggaz, Cheykh Mhammed, 'Aabbad, Daglat Talmiin, El hmira, ’Adam Figiig, Mahdi, Wargliyyah, etc.

Au Maroc, on compte près de 220 cultivars comme Bu-Feggus, Bu Yittob, Bu-su'ayr, Bu-sehamî, Bu-skrî, Jhayl et Medjoul. Bu-su'ayr est le moins apprécié, il ne coûte que 0,50  à la récolte. Les autres dattes varient entre 1 et 4  le kilogramme à la récolte. Le cultivar Bu-shamî est typiquement de Zagora, ses petits fruits sont noirs à maturité et d'un goût très sucré. Le cultivar Bu-Yittob donne des dattes très grandes et larges. Bou-Skrî a de long fruits sucrés. Jhayl est, comme son nom l'indique, très abondant. Bu-Feggus est le plus apprécié.

On note d'autres variétés dans d'autres zones géographiques, comme Mazafati en Iran.

Parmi les dattes molles les plus appréciées, le cultivar le plus connu est le Deglet nour, quasiment le seul commercialisé en France avec le Medjoul.

Avant la cueillette à Tolga (Algérie)

Inventaire des cultivars

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Les cultivars du dattier sont identifiés par des appellations vernaculaires. Les caractères morphologiques du palmier adulte et surtout des fruits sont les critères habituellement utilisés pour distinguer les variétés. Les efforts de caractérisation sont hétérogènes d'un pays à un autre. Aujourd'hui, sur la base d'une proposition maghrébine, Bioversity International a édité les descripteurs du dattier, ce qui permettra de décrire les cultivars selon un standard commun. Il est évidemment possible de facilement caractériser ces cultivars par analyse génétique, puisque ce sont des clones.

En plus des cultivars identifiés, il existe dans les oasis des palmiers la catégorie intermédiaire des palmiers multipliés à partir de « francs » – issus de semis, qui n'ont donc pas les mêmes caractéristiques que les cultivars connus –, et qui sont récemment sélectionnés mais non identifiés par des appellations (voir le cas dans l'oasis de Siwa[10]). Cette catégorie est très riche en diversité et représente 1 à 10 % au moins du nombre total de palmiers dans une palmeraie. Ils sont le plus souvent connus sous les vocables qui les désignent comme des catégories particulières : on y trouve selon les régions les appellations : Khalt, Ighess, Noya, Aghemmu, A'dam, Dguel, Degla, etc. Les palmiers mâles sont souvent appelés dokkar ou dhokkar sans distinction comme les autres francs femelles issus de graines.

À force de généraliser la culture de cultivars dits meilleurs ou de bonne qualité ou encore d'exportation, le plus grand nombre de cultivars et surtout de francs et de palmiers mâles (dokkars) sont soumis à une érosion dramatique.

En Algérie, plus de 50 % des palmiers cultivés sont du cultivar Deglet Nour, bien qu'il existe d'autres cultivars mieux adaptés, plus résistants à la sécheresse et aux maladies, et encore plus productifs ou plus précoces.

L'une des dattes les plus grosses est Daglat Talmiin. L'une des plus précoces est Cheikh Mhammed ou Wargliyyah/Ferranah (maturité : juin). La datte la plus longue est celle du cultivar dit Seb'a Bedra’ (> 7 cm). L'un des cultivars résistants au Bayoud (fusariose) est le Taqerbucht bien que d'autres sont supposés l'être comme Tiwraghin, ’Adama Figig, Akerbuch, Takermust.

Utilisation

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Palmeraie d'Elche.

Le dattier fournit des fruits, très énergétiques, mais bien d'autres choses. Plus de 130 usages sont identifiés auprès des populations oasiennes :

  • ses dattes servent à la production de miel de datte (Rob), de vinaigre et de boissons alcoolisées ou non (dans certains pays d’Afrique du Nord, le dattier est utilisé pour extraire le legmi de son stipe (simili-tronc), en incisant le bourgeon terminal de la plante et en récupérant la sève, un peu à la manière de l'eau d'érable Amérique du Nord) ;
  • son « bois » est précieux, tant comme combustible que comme bois d'œuvre, dans des régions où les arbres sont très rares ;
  • ses feuilles (palmes) fournissent une matière première pour la fabrication de divers objets de vannerie. Entières, elles sont utilisées pour couvrir les toits ou fixer les dunes (afreg). Le rachis sert pour la confection des articles de meubles. Les bases des pétioles (kornaf) sont utilisées dans la construction ou dans des travaux artistiques d'ébénisterieMetlili, à côté de Ghardaïa, par exemple) ;
  • le bourgeon terminal, comme pour beaucoup de palmiers, peut être consommé comme chou palmiste ;
  • les épines de ses palmes sont utilisées comme porte-brochettes et aussi comme épingles dans le métier à tisser. Parfois certains nomades chasseurs l'utilisent pour fabriquer des pièges pour capturer des gazelles, des fennecs et des mouflons ;
  • il est aussi souvent employé comme « arbre » d'ornement.

Maladies :

Production

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Production en tonnes. Chiffres 2019.
Données de FAOSTAT (FAO). Base de données de la FAO, accès du 21 février 2021.

Pays Production
(milliers de tonnes)
1 Drapeau de l'Égypte Égypte 1 603 762
2 Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite 1 539 756
3 Drapeau de l'Iran Iran 1 307 908
4 Drapeau de l'Algérie Algérie 1 136 025
5 Drapeau de l'Irak Irak 639 315
Total monde 9 075 446

Les analyses scientifiques réalisées par la marque cosmétique BAIDAVIE[11] prouvent que les dattes (Phœnix dactylifera) sont riches en sucre et minéraux, notamment le calcium, le potassium et le phosphore.

Pour 100 g, nous avons la composition suivante :

Composant mg
Sucre 2 100
Calcium 11
Potassium 8
Phosphore 5

Symbolique du dattier

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Dans l'ancienne Égypte, le dattier croissait sur les bords du Nil en abondance. La palme servait à différents usages et particulièrement utilisée comme calendrier, chaque pousse apparaissant précisément chaque mois de 30 jours. Le nombre 8 régi par le dieu Thot était particulièrement important pour la civilisation de l’Égypte antique, les anciens Égyptiens se servaient de ce nombre issu de l'ordre cosmique en rapport avec l'Ogdoade. Ainsi en multipliant 8 par 45 on obtient 360 qui équivaut à la symbolique d'un cercle dont la forme circulaire est en corrélation avec la forme du Soleil et de la Lune mais aussi avec la notion de cycle. Lorsque la palme atteignait 3,60 m ou 8 petites coudées égyptiennes de 45 cm, les anciens Égyptiens arrachaient les pousses de la palme et à la place de la pousse, ils taillaient une encoche, afin que cette palme devenue instrument de mesure soit plus maniable pour les mesures des mouvements lunaires. Cette graduation naturelle permettait entre autres aux femmes égyptiennes de gérer leurs menstruations. La parèdre de Thot, Seshat, la déesse de l'astronomie, de l'architecture et des mathématiques, est représentée sur le temple de Louxor tenant un bâton de palmier entaillé pour marquer le passage du temps et des événements. La palme de Seshat est entaillée par 120 encoches qui correspondaient à chaque jour d'une des 3 saisons égyptiennes, ainsi il fallait 3 palmes de 8 petites coudées pour mesurer une année nilotique du calendrier de l'Égypte antique. Le nombre 3 étant aussi un nombre sacré, il s'explique par la multiplication de 8 petites coudées, qui correspondent aux 24 heures d'une journée. Ainsi, la palme avait divers usages pour diverses mesures[12].

Chez les Grecs anciens et les Romains, la palme était le symbole de la victoire et décernée aux guerriers victorieux comme aux vainqueurs des épreuves sportives. En France, la feuille du palmier, ou palme, symbolise une décoration : on parle des palmes académiques

Dans le judaïsme, la feuille du palmier est utilisée lors de la fête de Souccot, à la fois pour mettre sur le toit de la Soucca, et comme composant des Quatre espèces.

Dans la Bible, on trouve en particulier ce verset : « Le juste poussera comme le palmier, il croîtra comme le cèdre du Liban. » (Psaume 92, 12). Le Maguid de Mezritch explique ainsi ce verset : « Il y a deux sortes de Justes. Les uns portent des fruits qui profitent à l'humanité, comme le palmier, les autres étudient égoïstement pour eux-mêmes. Ils sont orgueilleux et stériles comme le cèdre ».

En islam, le dattier est un « arbre » cité dans la parabole du croyant en raison de la généralité de son utilité, de sa longévité et la diversité de ses avantages. D’après Ibn Omar, Mahomet a dit : « Il y a parmi les arbres un dont les feuilles ne tombent pas. Il est comme le musulman… C’est le dattier, dit-il » (Rapporté par Boukhari, 60).

Espèces voisines

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Semis et germination

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Les noyaux de dattes de Phoenix dactylifera germent facilement dans du terreau, un peu plus facilement s'ils ont été auparavant placés dans de l'eau tiède 24 h. Un pot assez profond, plus haut que large est nécessaire, car la plantule développe une racine pivot avant de produire sa première pousse aérienne. La germination peut être très longue (jusqu'à six mois et plus), mais en général elle se produit deux mois après la mise en terre. Le noyau peut aussi être placé dans un endroit relativement chaud (radiateur, cheminée) sur du coton maintenu humide. Il germe ainsi en quelques semaines. Quand la racine atteint entre 5 et 10 cm de long, il peut être planté dans du terreau, mais cette racine reste fragile. Il faut encore patienter plusieurs semaines avant de voir sortir la première feuille. Le palmier aime avoir « les pieds dans l'eau ». Il faut donc s'assurer que la coupelle sous le pot ne soit jamais vide.

Le pouvoir de germination est conservé longtemps. Le noyau de datte est celui qui contient le moins d'eau parmi toutes les plantes connues. Le record de germination serait celui d'un noyau de palmier Phoenix dactylifera L. datant d'il y a environ 2 000 ans ± 50 ans (selon la datation au carbone 14), et qui a germé en 2005, après avoir été retrouvé avec environ 70 autres graines de plantes locales anciennes dans les fouilles de la forteresse de Massada[14],[15].

Galerie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Chevalier, Auguste, 1932 — Les productions végétales du Sahara et de ses confins Nord et sud, Passé, présent, avenir, Paris, Laboratoire d'Agronomie Coloniale, Revue de botanique appliquée et d'agriculture tropicale, 669-924 p.
  • Munier, Pierre, 1973 — Le palmier-dattier, Paris, G.P. Maisonneuve et Larose, Coll. Techniques Agricoles et Productions Tropicales nº XXIV, 221 p.
  • Rhouma, Abdelmajid, 1994 — Le palmier dattier en Tunisie, I. Le patrimoine génétique, Tunis, Arabesques, INRA Tunisie, GRIDAO France, PNUD/FAO, vol. 1, 254 p.
  • Vincent Battesti, 2004 - Odeur sui generis, Le subterfuge dans la domestication du palmier dattier (Tassili n'Ajjer, Algérie), Anthropobotanica: [2].

Notes et références

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  1. Feuille du cultivateur (ou Journal des découvertes et des améliorations qui ont eu lieu en France et chez l'étranger, dans toutes les parties de l'agriculture, de l'économie rurale et domestique ; avec l'annonce ou des analyses des productions du même genre qui ont paru depuis l'année 1788. Ouvrage honoré de la protection du gouvernement) chez A.-J. Marchant 1802 page 223
  2. Hervé Taïeb La Bible plus justement 2017 « Un palmier-dattier est donc un arbre au sens de la Tora, au contraire de la science botanique. Cette dernière ne considère pas les palmiers comme des arbres, parce qu'ils n'ont pas de branches ni de bois (au sens botanique) »
  3. Par Élodie Masseguin Le Petit Guide des noyaux 2023
  4. [1]
  5. « Trente cinq nouveaux éléments inscrits sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité », sur UNESCO, (consulté le )
  6. Collectif (trad. Michel Beauvais, Marcel Guedj, Salem Issad), Histoire naturelle [« The Natural History Book »], Flammarion, , 650 p. (ISBN 978-2-0813-7859-9), Palmier-dattier page 142
  7. Vincent Battesti, Jardins au désert, Évolution des pratiques et savoirs oasiens. Jérid tunisien, Paris, Éditions IRD, , 440 p. (ISBN 9782709915649, lire en ligne)
  8. Abdelmajid Rhouma, Le palmier dattier en Tunisie, I. Le patrimoine génétique, éd. Arabesques, INRA Tunisie, GRIDAO France, PNUD/FAO, Tunis, 1994
  9. Abdelmajid Rhouma, Le palmier dattier en Tunisie, I. Le patrimoine génétique, éd. IPGRI, UNDP, GEF/FEM, Inrat, Rome, 2005: accessible sur le web
  10. Vincent Battesti, L’agrobiodiversité du dattier (Phoenix dactylifera L.) dans l’oasis de Siwa (Égypte) : entre ce qui se dit, s’écrit et s’oublie, Revue d'ethnoécologie, vol. 4, 2013: Article accessible en archives ouvertes ou directement sur le site de la revue
  11. « BAIDAVIE », sur www.baidavie.com (consulté le )
  12. « Le calendrier égyptien », sur iCalendrier.fr (consulté le ).
  13. S. Henderson, I. Gomes, S. Gomes et W. Baker, « Phoenix in the Cape Verde Islands », Palms, vol. 47, no 1,‎ (lire en ligne)
  14. News, Continental News, consulté le 2012-02-24
  15. (en) S. Sallon et coll, « Germination, Genetics, and Growth of an Ancient Date Seed », Science, vol. 320, no 5882,‎ , p. 1464-1464 (DOI 10.1126/science.1153600)