Piéride de l'ibéride
Pieris mannii
(Pieris mannii).
La Piéride de l'ibéride (Pieris mannii) est une espèce d'insectes lépidoptères (papillons) de la famille des Pieridae, de la sous-famille des Pierinae et du genre Pieris.
Dénomination
modifierPieris mannii a été décrite par l'entomologiste Mayer en 1851.
Synonyme : Artogeia mannii.
Sous-espèces
modifier- Pieris mannii alpigena Verity, 1911 – dans le Sud-Ouest de l'Europe[1]
- Pieris mannii andegava Delahaye, 1910 – dans l'Ouest et le Nord de la France et au Luxembourg[2]
- Pieris mannii haroldi (Wyatt, 1952) – dans le Moyen Atlas au Maroc[3]
- Pieris mannii mannii (Mayer, 1851) – dans le Sud-Est de l'Europe[4]
- Pieris mannii rossii (Stefanelli, 1900) – en Italie
- Pieris mannii todaroana (Pincitore-Marott, 1879) – en Sicile
Noms vernaculaires
modifierDescription
modifierImago
modifierC'est un papillon blanc à revers blanc jaunâtre. La longueur de l'aile antérieure varie de 20 à 26 mm[5].
L'apex des ailes antérieures comporte une tache noire plus grande que chez l'espèce ressemblante Pieris rapae. Le mâle possède un point postdiscal noir sur l'aile antérieure, tandis que la femelle en possède deux. La septième nervure de l'aile antérieure (côté extrémité) n'est jamais fourchue, contrairement à Pieris rapae. Le revers de l'aile postérieure jaune dispose d'écailles sombres équitablement disséminées[5].
Premiers stades
modifierLes œufs, jaunes, sont pondus isolément. La chenille est vert bleuâtre marquée d'une fine bande jaune. La chrysalide est jaune crème.
Biologie
modifierPériode de vol et hivernation
modifierLe papillon vole d'avril à octobre en plusieurs générations.
Cette espèce hiverne à l'état de chrysalide[5].
Plantes hôtes
modifierLes plantes hôtes sont des Brassicacées comme l'Ibéris à feuilles de lin (Iberis linifolia), l'Ibéris des rochers (Iberis saxatilis), le Diplotaxis à feuilles étroites (Diplotaxis tenuifolia) et l'Alysson maritime (Lobularia maritima).
Écologie et distribution
modifierLa Piéride de l'ibéride est présente naturellement dans le Sud de l'Europe, au Maroc, en Turquie et en Syrie.
En France, elle peuple principalement le Sud et l'Est du pays, avec des isolats en Île-de-France et en Maine-et-Loire[6].
Biotope
modifierL'imago de la Piéride de l'ibéride apprécie les milieux ouverts chauds jusque 1 000 mètres d'altitude[5].
Protection
modifierLa Piéride de l'ibéride est protégée en Île-de-France (arrêté du ).
Notes et références
modifier- euroleps.ch
- euroleps.ch
- funet
- euroleps.ch
- (fr) Tristan Lafranchis, Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles, Biotope, coll. « Parthénope », , 448 p. (ISBN 978-2-9510379-2-2), p. 150
- lepinet
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierRéférences taxonomiques
modifier- (fr) Référence INPN : Pieris mannii (Mayer, 1851) (TAXREF)
- (en) Référence Catalogue of Life : Pieris mannii (Mayer, 1851) (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Pieris mannii (Mayer, 1851) (consulté le )
Liens externes
modifierBibliographie
modifier- Tristan Lafranchis, Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles, Biotope, coll. « Parthénope », , 448 p. (ISBN 978-2-9510379-2-2)
- Tom Tolman, Richard Lewington, Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et Niestlé, 1999 - 2009 (ISBN 978-2-603-01649-7)
- Michael Chinery et P. Leraut, Photoguide des papillons d'Europe, Delachaux et Niestlé (ISBN 2-603-01114-6).