Pierre-Victor Galland
Pierre-Victor Galland né à Genève (Suisse) le et mort dans le 9e arrondissement de Paris le est un peintre décorateur et ornemaniste français[1].
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Jacques Galland (d) |
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Biographie
modifierJusqu'en 1838, Pierre-Victor Galland étudie la ferronnerie avec son père, François Galland, un orfèvre et joaillier. Sa mère, Marie Jeanne Fossin, était la sœur du joaillier du roi Jean-Baptise Fossin, que l'on retrouve dans la création de la joaillerie Chaumet. Pierre-Victor Galland rejoint ensuite l'étude d'Henri Labrouste pour des études d'architecture. Après deux années de formation, Labrouste l'encourage à poursuivre dans les arts décoratifs, sous la direction de Michel Martin Drolling. En 1843, le peintre décorateur Pierre-Luc-Charles Ciceri (1782-1868) embauche Galland pour l'aider à la peinture de figures, de fleurs, de fruits et de guirlandes. En 1848, il travaille de nouveau avec Labrouste à la décoration de la Fête de la Concorde[1].
En 1851, il décore un palais arménien à Constantinople. Il est l'auteur du plafond du grand escalier à Dartmouth House (en) de Mayfair à Londres (Angleterre). Il participe à la décoration du Panthéon en peignant La Prédication de saint Denis, qui fut achevée en 1885. Il conçoit aussi une série de tapisseries exécutées à la manufacture des Gobelins pour le palais de l'Élysée[2].
Galland réalise la décoration du plafond du salon de Musique de l'hôtel Jacquemart-André à Paris, représentant au centre Apollon sur son char, dieu des arts et de la musique. Il peint aussi, à la demande de Henri Labrouste, le ciel de la rotonde du salon Voltaire, à la Bibliothèque impériale (désormais rotonde Henri-Jean Martin de la bibliothèque de l'École des chartes).
Son atelier personnel était situé à Paris, au 25 rue Pierre-Fontaine dans le 9e arrondissement. Il était également enseignant à l'École des beaux-arts de Paris[3].
Élèves
modifier- Jean-Maxime Claude et son fils Georges
- Marcel de Chollet (1855-1924)[4]
- Auguste-Antoine Durandeau (1854-1941)
- Henri Bellery-Desfontaines (1867-1909), de 1886 à 1890 [5]
- Louis Hista (1851-1935), en 1874[6]
- Adrien Moreau-Néret (1860-1944)
- René Janssens (1870-1936)[7]
Œuvres
modifier- Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin : Enfant volant, huile sur toile, 44 × 41 cm, dépôt du musée des Arts décoratifs.
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L'Enfance de Pan (vers 1883-1884), Roubaix, La Piscine.
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La Renaissance des Lettres (1888), Beauvais, MUDO - Musée de l'Oise.
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La Renaissance des Arts (1888), Beauvais, MUDO - Musée de l'Oise.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pierre-Victor Galland » (voir la liste des auteurs).
- Pierre Victor Galland, Answers.com.
- Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 4, p. 744.
- Émile Langlade, Artistes de mon temps, 4 vol.
- (en) « Pierre-Victor Galland », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- Charles Saunier, “Bellery-Desfontaines”, Art et Décoration, décembre 1903, p. 165 à 172.
- Explication des ouvrages de peinture et dessin, sculpture, architecture, gravure, des artistes vivants, 1897.
- Georges Mayer, « René Janssens », sur kikirpa.be, (consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Jérémy Cerrano (dir.), Pierre-Victor Galland, un Tiepolo français au XIXe siècle, Paris, Roubaix, Beauvais, Somogy, Piscine-musée d'art et d'industrie André Diligent, Musée départemental de l'Oise, 2006 (ISBN 978-2-7572-0027-8).
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- « Pierre-Victor Galland » sur le site du Mobilier national.
- Didier Rykner, « Exposition : Pierre-Victor Galland. Un Tiepolo français au XIXe siècle », La Tribune de l'art, .