Pierre Balmain

couturier français

Pierre Balmain, né le à Saint-Jean-de-Maurienne et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un grand couturier français qui créa sa propre maison de couture en 1945. Il la dirigea jusqu'à sa mort en 1982. Christophe Decarnin, notamment, lui a succédé.

Pierre Balmain
Avec Ruth Ford en 1947
(photographie de Carl van Vechten)
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Alexandre Claudius BalmainVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Maurice Eugène Balmain
Mère
Françoise Ballinari
Autres informations
Conflit
Maître
Site web

Biographie

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Pierre Balmain est né le 18 mai 1914 à Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie. Son père Maurice Eugène Balmain servira lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918), il décèdera à la suite de blessures de guerre le 2 juillet 1921 à Lyon. Sa mère Françoise Ballinari, tient avec ses sœurs un magasin appelé “Les Galeries Parisiennes”, ce qui va inspirer très tôt Pierre Balmain à en faire son métier[2],[3].Son grand-père Alexandre, originaire de Saint-Sorlin-d'Arves, était colporteur[4].

À 11 ans, il quitte la Maurienne pour aller faire ses études à Chambéry, puis plus tard à Paris pour faire des études d'architecture, comme le souhaite sa mère[4].

Pierre Balmain participe à la Seconde Guerre mondiale : il est mobilisé entre 1939 et 1941. Libéré, il entre chez Lucien Lelong où il rencontre Christian Dior. Il crée à cette époque une petite robe de crêpe, appelée « Petit Profit », dont Lucien Lelong ne souhaitait pas la création mais qui malgré cela connut un succès certain puisqu'il en sera proposé 300 exemplaires[5]. Pierre Balmain ouvre en 1945, avec l'appui de sa mère et d'anciennes ouvrières de Balenciaga, sa propre maison de couture. Il présente à cette époque sa première collection : les robes et les tailleurs épousent à la perfection les formes du corps. Les tons qu'il utilise dans ses créations sont particulièrement sombres et sobres, c'est un peu sa marque de fabrique.

Immédiatement ses œuvres rencontrent un grand succès. Il crée le fourreau noir que porte Juliette Gréco sur scène. Il voyage beaucoup et incarne à cette époque l'élégance française[5]. En 1946, à la suite de sa première collection, il lance un parfum baptisé « ELYsées 64-83 », puis un deuxième en 1947, « Vent Vert », et un dernier en 1949, « Jolie Madame » (parfumeuse Germaine Cellier). Il donne le nom de ce dernier parfum à sa collection automne-hiver 1952-1953. Il publie son autobiographie en 1964, Mes années et des saisons[6].

C'est lui qui crée les uniformes des hôtesses de la Sécurité sociale en 1964, puis des Jeux olympiques de Grenoble avec Sylvie Vartan en 1968[7] et de la première femme préfet en 1974. Il confectionne également des uniformes pour différentes compagnies aériennes étrangères comme le Koweït, Singapour ou la Thaïlande[4].

Ses cendres ont été dispersés par son collaborateur Erik Mortensen dans la combe de la Balme à Saint-Sorlin-d'Arves, en Maurienne[8],[4].

Costumier pour la scène

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Pierre Balmain a signé les costumes de nombreuses pièces de théâtre :

Costumier pour le cinéma

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Pierre Balmain a signé, pour le cinéma, les robes d'actrices dont : dans le film "monseigneur" en 1949 avec Fernand Ledoux et Bernard Blier .

Vie privée

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Pierre Balmain était ouvertement homosexuel[9].

Notes et références

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Maison Balmain à Paris, 44 rue François-Ier.
  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « La Maurienne d'hier à aujourd'hui. Il y a 35 ans, le 29 juin 1982, décédait le célèbre couturier Pierre Balmain », sur lamaurienne.fr (consulté le ).
  3. « Saint-Jean-de-Maurienne. Le couturier Pierre Balmain au clocher, 40 ans après sa disparition », sur ledauphine.com (consulté le ).
  4. a b c et d Evelyne DOMPNIER, « Pierre Balmain, le grand couturier français » Accès libre [PDF], sur saintsorlindarves.com, .
  5. a et b Catherine Örmen (préf. Inès de La Fressange), Un siècle de mode, Paris, Éditions Larousse, coll. « Les documents de l'Histoire », , 128 p. (ISBN 978-2-03-587455-9), « Pierre Balmain, l'esprit français », p. 56 et sv.
  6. Histoire de Balmain
  7. « JO de 1968 à Grenoble : pendant deux semaines, la vie à l'heure olympique », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  8. « Debout... Pierre Balmain !!! », sur France Inter, (consulté le ).
  9. Dan Hastings, L’homosexualité masculine est-elle une norme dans l’industrie de la mode ?, 23 septembre 2018, Slate.

Articles connexes

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Liens externes

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