Pierre Bouillon
Pierre Bouillon est un peintre et graveur français né le à Thiviers[1] et mort à Paris le [2].
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Biographie
modifierPierre Bouillon étudie à l'École des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Nicolas-André Monsiau. Il enseigne le dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand, où il compte Théodore Géricault, Eugène Delacroix et Louise Bouteiller[3] parmi ses élèves.
En 1797, il obtient le prix de Rome dans la catégorie peinture d’histoire, prix qu’il partage avec Louis-André-Gabriel Bouchet et Pierre-Narcisse Guérin, sur le thème de La Mort de Caton d'Utique[4].
L'œuvre de Pierre Bouillon, qui a laissé assez peu de traces dans l'histoire de l'art, est représentative de l'école néoclassique. En peinture, quelques-uns de ses tableaux figurent dans les musées nationaux français : L'Enfant et la Fortune, au musée des beaux-arts de Rouen, Jésus ressuscitant le fils de la veuve de Naïm, au musée de Tessé du Mans, Leonidas à la considération de sa fille Cleonide, se contente de bannir son gendre Cleombiote Musée du Louvre - Déposé au Musée des Beaux-Arts de Carcassonne.
En gravure, outre quelques portraits et scènes d’histoire, il a contribué à illustrer Le Musée français[5], qui dépeint les collections du musée du Louvre. Son grand œuvre, sur lequel il travailla plus de dix ans, est le Musée des Antiques[6], paru en trois volumes entre 1810 et 1821, où sont rassemblées des gravures de figures historiques et mythologiques de l'Antiquité grecque et romaine.
Il est le père d'Auguste Bouillon (1805-1864), architecte du département de la Dordogne, à Périgueux, et architecte diocésain[7].
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Leonidas à la considération de sa fille Cleonide, se contente de bannir son gendre Cleombiote
La Mort de Caton
modifierLe sujet d'histoire proposé aux candidats du prix de Rome en 1797 était inspiré du récit de Plutarque racontant le suicide de Caton. Il avait pour intitulé complet : La Mort de Caton d’Utique dans le moment où, revenu de son évanouissement, il repousse le médecin, rouvre ses plaies de ses propres mains et expire en déchirant ses entrailles[8]. Le prix fut décerné conjointement à trois artistes, dont les tableaux offrent une iconographie aux similitudes notables.
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Par Pierre Bouillon.
Le Musée des Antiques
modifierLes figures du Musée des Antiques étaient divisées en trois catégories : reliefs, bustes et statues.
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Relief : Faune chasseur.
Notes et références
modifier- Delluc 2007, p. 456-466
- Paris, État civil reconstitué, vue 34/51.
- alias « Louise Boutellier », né à Paris en 1783, morte en 1828, dessinatrice lithographe, directrice du dessin à Saint-Denis depuis 1824. Elle expose aux Salons de 1810, 1817, 1819, 1822 et 1827.
- Prix décernés par le gouvernement et par l’Institut
École nationale de peinture et sculpture au Muséum. Jugement des concours de la tête d’expression et de la demi-figure peinte, le premier de la fondation de Caylus, amateur, et le second de celle de La Tour, peintre, par les artistes enseignant à ladite école, réunis à d’autres artistes en nombre égal au leur, et d’un mérite connu, tant statuaires que peintres d’histoire, et distribution des prix attachés à ces concours, faite le même jour, au nom du ministre de l’intérieur, par le citoyen Ginguené, directeur général de l’instruction publique, le 4 fructidor an IV de la République française (21 août 1796). Paris, imp. de la République, in-4°, 8 p. [IV. Est. Coll. Deloynes, 197. Les lauréats étaient pour la « tête d’expression » (prix Caylus) Pierre Bouillon, élève de Monsiau, et pour la demi-figure peinte (prix La Tour), Pierre-Narcisse Guérin, élève de Regnault. - Le Musée français, recueil complet des tableaux, statues et bas-reliefs qui composent la collection nationale, avec l'explication des sujets et des discours historiques sur la peinture, la sculpture et la gravure, publié par Simon-Célestin Croze-Magnan et continué par Ennio Quirinio Visconti et Toussaint-Bernard Émeric-David, Paris, Imprimerie de Louis Étienne Herhan, en 9 volumes, 1803-1809. Réédité sous le titre Le Musée royal, ou Recueil de gravures d'après les plus beaux tableaux, statues et bas-reliefs de la collection royale, avec description des sujets, notices littéraires et discours sur les arts, publié par Henri Laurent avec des textes d’Ennio Quirinio Visconti, François Guizot et Charles-Othon de Clarac, Paris, Imprimerie de Pierre Didot aîné, en 4 volumes, 1816-1818.
- Musée des antiques, dessiné, gravé et terminé à l'eau-forte par Pierre Bouillon, avec des notices explicatives par Jacques Bins de Saint-Victor, Paris, chez l'auteur, en 3 volumes, 1810-1821.
- Elec - Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle : Bouillon Auguste, Louis, Édouard
- Le texte original porte la coquille « Caton l'unique » pour « Caton d'Utique ». Pierre-Dominique Cheynet, Les Procès-verbaux du Directoire exécutif, An V - An VIII, Inventaire des registres des délibérations et des minutes des arrêtés, lettres et actes du Directoire postérieurs au Recueil des actes du directoire exécutif de Debidour, t. VI, 1er thermidor an VI - 20 brumaire an VII [19 juillet - 10 novembre 1798], Archives nationales, 2001, Séance du 1er vendémiaire an VII [22 septembre 1798], Proclamation des lauréats des prix décernés par l'Institut en l'an V. Texte en ligne
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Anatole de Rouméjoux, Bibliographie générale du Périgord, p. 65 (lire en ligne)
- [Delluc 2007] Brigitte et Gilles Delluc, « Jean Broc et Pierre Bouillon, deux peintres périgourdins du temps de David », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 134, no 3, , p. 446-447, 456-466 (lire en ligne).
Liens externes
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