Pierre Delorme
Pierre Delorme, né le à Les Grandes-Armoises (Ardennes), mort le à Charleville-Mézières (Ardennes), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre Delorme | |
Naissance | Les Grandes-Armoises (Ardennes) |
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Décès | (à 77 ans) Charleville-Mézières (Ardennes) |
Origine | France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Colonel |
Années de service | 1776 – 1807 |
Distinctions | Baron de l’Empire Commandeur de la Légion d’honneur |
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États de service
modifierIl entre en service le , comme soldat au 5e régiment de cavalerie, et il sert de 1779 à 1782, sur les côtes de Calais et de Boulogne. Il fait partie du détachement qui prend 2 corsaires anglais entre Gravelines et Calais. Nommé brigadier le , il devient fourrier le , maréchal des logis le , et adjudant sous-officier le . Il fait avec distinction les campagnes de 1792, à l’an IX, aux armées des Alpes, de l’Ouest, d’Italie, et du Rhin. Il passe sous-lieutenant le , lieutenant le et capitaine le .
Le , il reçoit son brevet de chef d’escadron, et il se distingue à l’affaire qui a lieu le , à l’armée de l’Ouest. Envoyé à l’armée d’Italie, il se trouve au combat de Bevilacqua et à la bataille de Rivoli les 14 et , où il fait 200 prisonniers avec un détachement de 80 hommes. Il se fait remarquer encore lors des passages de la Piave, du Tagliamento, et de l’Isonzo.
Il est promu chef de brigade le , au 17e régiment de cavalerie, devenu 26e régiment de dragons en 1803. Il combat avec la plus grande bravoure à la Bataille d'Engen le , et à celle de Biberach le suivant. Il donne de nouvelles preuves de son intrépidité à la bataille de Hohenlinden le . Après la paix de Lunéville, il est envoyé à Commercy pour y tenir garnison. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le , puis il est désigné par l’Empereur pour faire partie du collège électoral du département des Ardennes.
En l’an XII et en l’an XIII, il est employé dans la 5e division militaire à Strasbourg, et il est compris dans la 1re division de dragons de la réserve de cavalerie de la Grande Armée, avec laquelle, il fait les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne de 1805 à 1807. Il prend une part glorieuse aux combats de Wertingen le , de Neresheim le suivant, et après la bataille d’Austerlitz, l’Empereur le fait commandeur de la Légion d’honneur le .
Il combat avec la même distinction à Iéna le , à Golymin le , ainsi qu’à Eylau le , où il commande la brigade de dragons du 6e corps du maréchal Ney. Il est admis à la retraite le , et il quitte la Grande Armée le 28 du même mois, pour se retirer dans ses foyers. Il est créé baron de l’Empire le .
Il meurt le , à Charleville-Mézières.
Dotation
modifier- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur le Trasimène.
Armoiries
modifierFigure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Pierre Delorme et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
D'argent, aux quatre chevrons de sinople superposés, soutenus d'un casque d'or en abyme; quartier des barons militaires brochant sur le tout. Livrées : les couleurs de l'écu ; le verd dans les bordures seulement. |
Sources
modifier- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 106.
- « Cote LH/718/37 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 2, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 39.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 236.
- Arthur Chuquet, Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815), paris, librairie ancienne Honoré Champion, , p. 36