Pierre Merlou
Pierre Merlou est un homme politique français né le à Denguin (Pyrénées-Atlantiques) et décédé le [1] au Vésinet (Yvelines)
Pierre Merlou | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (16 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Élection | 6 octobre 1889 |
Réélection | 20 août 1893 8 mai 1898 11 mai 1902 |
Circonscription | Yonne |
Législature | Ve, VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Ministre des Finances | |
– (8 mois et 25 jours) |
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Gouvernement | Rouvier II Rouvier III |
Prédécesseur | Maurice Rouvier |
Successeur | Raymond Poincaré |
Sous-secrétaire d'État aux Finances et à la Présidence du Conseil | |
– (4 mois et 23 jours) |
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Gouvernement | Rouvier II |
Ambassadeur de France au Pérou | |
– (3 ans) |
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Maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye | |
– (19 ans) |
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Prédécesseur | Jean Habert |
Successeur | Auguste Gautrot |
Conseiller général de l'Yonne | |
– (24 ans) |
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Circonscription | Canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye |
Prédécesseur | Paul Frémy |
Successeur | Placide Lemoule |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Denguin |
Date de décès | (à 60 ans) |
Lieu de décès | Le Vésinet |
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Biographie
modifierJeunesse et études
modifierAprès des études au collège Sainte-Barbe, Pierre Merlou étudie à la faculté de médecine de l'université de Paris. Il est titulaire d'un doctorat en médecine (1877)[2].
Parcours politique
modifier- Maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye (1885-1900).
- Conseiller général du canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye (1880-1904).
- Député Parti républicain, radical et radical-socialiste de l'Yonne de 1889 à 1906.
- Sous-secrétaire d'État aux Finances et à la Présidence du Conseil du au dans le gouvernement Maurice Rouvier (2),
- Ministre des Finances du au dans les gouvernements Maurice Rouvier (2) et Maurice Rouvier (3).
- Ambassadeur de France au Pérou (1906-1909).
Polémiques
modifierDans le roman Claudine à l'école (1900) écrit par Colette, il est figuré sous les traits du docteur Dutertre, un aspirant député alcoolique, corrompu et libidineux[3].
En 1906, la comédienne Jeanne-Marie Dallemagne (dite d'Addey), maîtresse délaissée de Pierre Merlou, lui tire dessus. Elle récidive par la suite, tirant sur une autre comédienne, maîtresse de l'homme politique. Cette polémique, dite « affaire du Vésinet », révèle que Pierre Merlou avait ruiné Jeanne-Marie Dallemagne et l'avait par ailleurs laissée mourir, faute de soin, alors qu'elle l'entretenait, ce qui lui vaudra des quolibets[3].
Notes et références
modifier- « Pierre Merlou », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- BMS 1909 acte 234 vue 128/145
- « Pierre Merlou - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- Bruno Fuligni, L'Évêque Cauchon et autres noms ridicules de l'histoire, Les Arènes, 2017, p. 87-88.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :