Pierre Morhange

poète français

Pierre Morhange, né le à Paris et mort le à Andilly, est un écrivain et poète français.

Pierre Morhange
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Biographie
Naissance
Décès
(à 71 ans)
Andilly
Sépulture
Nom de naissance
Pierre Nephtalie Bénédic MorhangeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Biographie

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Années de jeunesse et de formation (1901-1925)

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Pierre Morhange est né le à Paris dans une famille juive de la moyenne bourgeoisie[1],[2].

Il passe son baccalauréat et poursuit à la Sorbonne des études de psychologie et philosophie jusqu'à la licence d'enseignement en 1925[2].

Il fonde en 1924 avec Georges Politzer, Norbert Guterman et Henri Lefebvre la revue Philosophies[3],[2] et milite à la fois au Parti communiste[4] et au mouvement surréaliste[5].

À partir de 1932, il enseigne la philosophie dans différents collèges[6].

Années 1930 et 1940

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Pierre Morhange annonce un certain néo-réalisme dès son premier recueil La vie est unique, publié en 1930. Gaëtan Picon parle dans son Panorama de la nouvelle littérature française (1949) de « précurseur du réalisme poétique »[7].

À l'automne 1940, il est professeur de philosophie au lycée Jean-Giraudoux de Châteauroux, lorsqu'il est interdit d'enseignement du fait de la publication des premières ordonnances du statut des Juifs par le régime de Vichy, ce qui provoque l'indignation de Roger Cazala, père de l'un de ses élèves[8].

Réfugié dans le Sud-ouest, il participe à la Résistance au sein du Front national[2].

Profondément troublé par l'Holocauste, il rend hommage aux personnes persécutées et assassinées dans son recueil de poèmes Le Blessé paru en 1951[9].

Années 1950 à 1970

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Réintégré comme professeur de collège en novembre 1944, il enseigne au collège Théophile Gautier de Tarbes, puis au collège de Courbevoie de début 1950 à 1965. Il termine sa carrière au lycée Condorcet à Paris en 1966[2].

Pierre Morhange meurt le à Andilly[10],[2] et est enterré au cimetière parisien de Bagneux (Hauts-de-Seine), dans la 23e division, avec son épouse Mathilde Morhange-Constantinovsky (1911-1994)[11].

Publications

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  • La vie est unique, Gallimard, 1933
  • Bouquet de poèmes pour mes amis de Bigorre, Tarbes, sans nom, 1948
  • Autocritique suivie de pièces à conviction, éd. Seghers, 1951
  • Le Blessé, éd. Au Colporteur, 1951
  • La Robe, Seghers, 1954
  • Poèmes brefs, revue Strophe, 1966
  • Le Sentiment lui-même, Pierre-Jean Oswald, 1966 - Ce recueil rassemble Le blessé, Autocritique suivie de pièces à conviction, La robe, et une série de poèmes inédits : L'estafette dans le vestibule...
  • Le désespoir clamant, Monsieur Bloom, 1983

Voir aussi

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. « Pierre Morhange. Une poésie du sentiment lui-même », Esprits Nomades.
  2. a b c d e et f Michel Trebitsch, « MORHANGE Pierre, Neptalie, Bénédic », sur Le Maitron, 30 novembre 2010, dernière modification le 6 août 2019..
  3. Georges Sebbag, « Le mysticisme de la revue Philosophies », philosophieetsurrealisme.fr.
  4. Il le quitte en 1967.
  5. Il démissionne de ce dernier en octobre 1925.
  6. Il a pour élève au Lycée de Tarbes le futur poète André Mathieu. Voir, André Mathieu poète. Entretien avec Jeanine Rivais. jeaninerivais.fr
  7. Gaëtan Picon, Panorama de la nouvelle littérature française, Gallimard, 1949, p. 175
  8. Pierre de Boisdeffre, « Un berrichon, un grand Français au secours des Juifs : Roger Cazala », L'Écho du Berry,‎ (lire en ligne).
  9. (en) Gary D. Mole, « The Representation of the Holocaust in French-Language Jewish Poetry », Covenant, Volume 2, Issue 1, (May 2008/Nissan 5768), Article 5/9.
  10. Relevé des fichiers de l'Insee
  11. Cimetières de France et d'ailleurs. Bagneux (92) cimetière parisien., landrucimetieres.
  12. Henri Deluy, La blessure initiale dès l'origine, L'Humanité, vendredi 26 février 1993.

Liens externes

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