Pierre Perreau-Pradier
Pierre Perreau-Pradier, né le à Auxerre (Yonne) et mort le à Tonnerre (Yonne), est un homme politique français.
Pierre Perreau-Pradier | |
Pierre Perreau-Pradier en 1932 | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (30 ans, 2 mois et 7 jours) |
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Élection | |
Réélection | 26 avril 1914 16 novembre 1919 11 mai 1924 22 avril 1928 8 mai 1932 26 avril 1936 |
Circonscription | Yonne |
Législature | Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche radicale (1912-1919) GRD (1919-1928) RGD (1928-1936) ARGRI (1936-1942) |
Prédécesseur | François Charles Perreau-Pradier |
Successeur | Circonscription supprimée |
Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil | |
– (6 mois et 24 jours) |
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Gouvernement | Flandin I |
Sous-secrétaire d'État aux Finances | |
– (3 mois et 14 jours) |
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Gouvernement | Tardieu III |
Conseiller général de l'Yonne | |
– (6 ans) |
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Circonscription | Canton de Tonnerre |
Prédécesseur | Eugène Brutus |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Auxerre |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Tonnerre |
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Biographie
modifierAlfred Pierre Joseph Charles Perreau-Pradier est le fils de François Charles Perreau et de Marguetire Pradier[1]. Après des études secondaires à Tonnerre, puis à Dijon, Pierre Perreau-Pradier, fils du député-maire de Tonnerre François-Charles Perreau-Pradier, obtient à Paris un doctorat en droit, sciences politiques et économiques, et, en 1906, travaille comme attaché au cabinet du Président de la Chambre des députés, Paul Doumer. Avocat à la Cour d'appel de Paris, il mène surtout une carrière à la frontière de l'administration publique et de la politique : chef adjoint du cabinet du sous-secrétaire d'Etat à la Guerre, Joseph Noulens, conservateur adjoint des musées de Paris, administrateur dans la préfectorale, il finit sa carrière comme préfet honoraire.
Le 25 octobre 1910 à Paris 20e, il épouse Marie Riberolle[1].
En 1912, il se présente à l'élection législative partielle provoquée par la mort de son père, auquel il succède, battant au second tour le socialiste Maxence Roldès. Il conserve son siège en 1914, puis à toutes les élections suivantes de la Troisième République.
De 1919 à 1940, il est rapporteur général de la commission des comptes définitifs et des économies. A la Chambre, il s'intéresse à de nombreux sujets, mais plus particulièrement les questions coloniales, les beaux-arts, l'agriculture, suivant une orientation « moderniste », proche des radicaux, bien qu'il siège au sein des différents groupes du centre-gauche (gauche radicale, républicains de gauche) pendant ses différents mandats.
Favorable aux politique de déflation menées par la droite, il est nommé sous-secrétaire d'Etat aux finances en 1932, puis occupe le poste de sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil auprès de Pierre-Etienne Flandin, de novembre 1934 à juin 1935.
Son vote en faveur des pleins pouvoirs à Philippe Pétain, en 1940, met un terme à sa carrière politique.
Mandats électifs
modifier- Député républicain de gauche de l'Yonne de 1912 à 1940.
Responsabilités ministérielles
modifier- Sous-secrétaire d'État aux Finances du au dans le gouvernement André Tardieu (3);
- Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil du au dans le gouvernement Pierre-Étienne Flandin (1).
Publications
modifier- [Perreau-Pradier & Besson 1916] Pierre Perreau-Pradier et Maurice Besson (préf. Paul Deschanel), La guerre économique dans nos colonies, Paris, libr. Félix Alcan, (présentation en ligne).
Références
modifier- « 4 E 24/ E 93 - Auxerre : NMD ( 1885-1885 ) - 5 Mi 1105/ 5 - 1885-1885 Archives départementales de l'Yonne », sur Archives départementales de l'Yonne (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Pierre Perreau-Pradier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :