Pierre Perreau-Pradier

personnalité politique française

Pierre Perreau-Pradier
Illustration.
Pierre Perreau-Pradier en 1932
Fonctions
Député 1912-1940
Gouvernement IIIe République
Groupe politique GRD (1919-1928)
RDG (1928-1936)
ARGRI (1936-1940)
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 84 ans)
Résidence Yonne

Pierre Perreau-Pradier est un homme politique français, né le à Auxerre (Yonne) et mort le à Tonnerre (Yonne).

Biographie modifier

Après des études secondaires à Tonnerre, puis à Dijon, Pierre Perreau-Pradier, fils du député-maire de Tonnerre François-Charles Perreau-Pradier, obtient à Paris un doctorat en droit, sciences politiques et économiques, et, en 1906, travaille comme attaché au cabinet du Président de la Chambre des députés, Paul Doumer. Avocat à la Cour d'appel de Paris, il mène surtout une carrière à la frontière de l'administration publique et de la politique : chef adjoint du cabinet du sous-secrétaire d'Etat à la Guerre, Joseph Noulens, conservateur adjoint des musées de Paris, administrateur dans la préfectorale, il finit sa carrière comme préfet honoraire.

En 1912, il se présente à l'élection législative partielle provoquée par la mort de son père, auquel il succède, battant au second tour le socialiste Maxence Roldès. Il conserve son siège en 1914, puis à toutes les élections suivantes de la Troisième République.

De 1919 à 1940, il est rapporteur général de la commission des comptes définitifs et des économies. A la Chambre, il s'intéresse à de nombreux sujets, mais plus particulièrement les questions coloniales, les beaux-arts, l'agriculture, suivant une orientation « moderniste », proche des radicaux, bien qu'il siège au sein des différents groupes du centre-gauche (gauche radicale, républicains de gauche) pendant ses différents mandats.

Favorable aux politique de déflation menées par la droite, il est nommé sous-secrétaire d'Etat aux finances en 1932, puis occupe le poste de sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil auprès de Pierre-Etienne Flandin, de novembre 1934 à juin 1935.

Son vote en faveur des pleins pouvoirs à Philippe Pétain, en 1940, met un terme à sa carrière politique.

Mandats électifs modifier

Responsabilités ministérielles modifier

Publications modifier

  • [Perreau-Pradier & Besson 1916] Pierre Perreau-Pradier et Maurice Besson (préf. Paul Deschanel), La guerre économique dans nos colonies, Paris, libr. Félix Alcan, (présentation en ligne).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • « Pierre Perreau-Pradier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes modifier