Pierrefeu-du-Var

commune française du département du Var

Pierrefeu-du-Var est une commune française située dans le département du Var en région française Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pierrefeu-du-Var
Pierrefeu-du-Var
Le bourg vu de la chapelle Sainte-Croix.
Blason de Pierrefeu-du-Var
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures
Maire
Mandat
Patrick Martinelli
2020-2026
Code postal 83390
Code commune 83091
Démographie
Population
municipale
6 083 hab. (2021 en évolution de +0,15 % par rapport à 2015)
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 37″ nord, 6° 08′ 35″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 442 m
Superficie 58,36 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Pierrefeu-du-Var
(ville isolée)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Garéoult
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pierrefeu-du-Var
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pierrefeu-du-Var
Géolocalisation sur la carte : Var
Voir sur la carte topographique du Var
Pierrefeu-du-Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Pierrefeu-du-Var

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Commune située à 7 km de Cuers[1], 17 km de Hyères, 29 de la ville de Toulon et 94 de Marseille.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Collobrières, La Crau, Cuers, Hyères, La Londe-les-Maures et Puget-Ville.

Géologie et relief

modifier

La commune se situe à 150 mètres d'altitude et sa superficie est de 5 836 hectares. L'ouest de la commune est une vaste plaine viticole, appartenant à la dépression permienne qui s'étend de Toulon à Fréjus, en contournant le massif des Maures, qui occupe plus de 50 % de son territoire. Les sommets principaux sont : le Castellas (445 mètres), le Peyrol (350 mètres) et le Barry (149 mètres).

Site inscrit en 1943[2].

Le centre-ville est bâti à la fois sur le premier contrefort du massif des Maures (colline de Sainte-Croix) et sur la vallée qui s'étend a son pied. L'agglomération a ensuite débordé vers la colline de Saint-Michel, le vallon de Sigou et les collines alentours, avant de descendre à partir de la fin des années 90 sur les plaines entre l'hôpital et le camping, qui constitue aujourd'hui avec le récent complexe sportif du Pas de Garenne, la limite est de la ville.

Sismicité

modifier

Commune située dans une zone de sismicité faible[3].

Hydrographie et les eaux souterraines

modifier
Réseau hydrographique de Pierrefeu-du-Var.
Rivière le Réal Martin à la Portanière.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

Du fait de la présence de nombreux cours d'eau, et de la topographie particulière de la commune, notamment dans la plaine, les inondations ont justifié l'intégration de la commune dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI)[5],[6] du fait que bon nombre d'accès avaient parfois été coupés, rendant difficile d'atteinte l'agglomération de Pierrefeu, ainsi que la circulation entre quartiers[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 1,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cuers », sur la commune de Cuers à 6 km à vol d'oiseau[10], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,3 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Statistiques 1991-2020 et records CUERS (83) - alt : 72m, lat : 43°14'51"N, lon : 6°07'52"E
Records établis sur la période du 01-06-1998 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,1 4,3 7,1 10,8 14,1 16,4 16,1 13,1 10,2 6,1 2,9 8,8
Température moyenne (°C) 7,9 8,3 10,9 13,8 17,7 21,7 24,4 24,2 20,4 16,5 11,7 8,6 15,5
Température maximale moyenne (°C) 13,7 14,5 17,5 20,5 24,5 29,3 32,4 32,3 27,6 22,8 17,4 14,3 22,2
Record de froid (°C)
date du record
−9,1
07.01.02
−9,3
11.02.12
−9,3
02.03.05
−4,4
08.04.21
1,3
07.05.19
5,5
04.06.06
7,9
17.07.00
7,2
23.08.07
3,1
21.09.17
−1,4
22.10.07
−8,8
23.11.1998
−9,1
20.12.01
−9,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
23,3
10.01.15
25,1
03.02.20
28,4
21.03.02
27,9
23.04.09
35,1
12.05.12
39
27.06.19
39,8
20.07.23
41,3
05.08.17
35,9
05.09.16
31,1
28.10.06
27,9
14.11.23
23,1
30.12.21
41,3
2017
Précipitations (mm) 73,4 54,8 57,4 57,1 56,7 33,5 15,6 19,3 76,6 105,5 141,4 87,6 778,9
Source : « Fiche 83049005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,7
2
73,4
 
 
 
14,5
2,1
54,8
 
 
 
17,5
4,3
57,4
 
 
 
20,5
7,1
57,1
 
 
 
24,5
10,8
56,7
 
 
 
29,3
14,1
33,5
 
 
 
32,4
16,4
15,6
 
 
 
32,3
16,1
19,3
 
 
 
27,6
13,1
76,6
 
 
 
22,8
10,2
105,5
 
 
 
17,4
6,1
141,4
 
 
 
14,3
2,9
87,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Pierrefeu-du-Var est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pierrefeu-du-Var[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

modifier

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,8 % 222
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 25
Aéroports 2,4 % 144
Décharges 0,4 % 25
Vignobles 33,1 % 1950
Vergers et petits fruits 0,02 % 1
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,9 % 51
Forêts de feuillus 16,1 % 947
Forêts de conifères 0,4 % 26
Forêts mélangées 3,9 % 228
Végétation sclérophylle 38,6 % 2279
Source : Corine Land Cover[20]

Lieux-dits et écarts

modifier
  • Hameau de Bauvais, dans la plaine, à proximité de l'aérodrome
  • Hameaux les Platanes et les Vidaux[21], route de Pignans [RD 13]
  • Hameaux la Portanière[22],[23] et les Rouves, dans le vallon de Sauvecanne ; Saint-Jean[24], la Tuilière[25], les Davids[26], la Bastide des Cogolins, dans le vallon de Maraval.

Autres lieux-dits :

  • les Plantiers
  • la Joselette
  • la Joliette
  • Saint-Michel
  • Belle-Lame
  • la Sarreiris
  • le Logis
  • le Gré
  • Jean Court
  • Beaussenas
  • le Chaumadou
  • l'Issemble
  • le Pas du Cerf
  • le Pas de Garenne
  • le Pont de Fer
  • Sigou
  • Saint-René
  • le Barry
  • Sainte-Croix

Voies de communications et transports

modifier

Réseau routier

modifier

La commune est traversée par les routes départementales 12 (Brignoles - Hyères), 13 (Pierrefeu - Riez), 14 (Cuers - Grimaud), 88 (Pierrefeu - La Londe) et 412 (liaison D12-D14, à l'origine portion de la route de Cuers à Hyères). L'autoroute A57 borde la commune au nord, la séparant de Puget-Ville, mais aucun échangeur n'est présent sur la commune, le plus proche étant celui de Cuers-Nord, à 6 kilomètres à l'ouest. La commune possède aussi quelques routes vicinales entretenues permettant soit l'accès à la foret domaniale des Maures, soit aux villages ou hameaux entourant l'agglomération principale de Pierrefeu (le chemin du Plan relie les quartiers nord de Pierrefeu à Cuers, le chemin de Maraval relie Pierrefeu à Notre-Dame des Anges, le chemin de Clouachière les hameaux du vallon de Sauvecanne à Puget-Ville, et le chemin des Hameaux, ces mêmes hameaux à Pierrefeu, par exemple, les chemins de Beaussenas, Belle-Lame, Chaumadou, l'Issemble et Maraval quant à eux permettent l'accès au massif des Maures et sont également des pistes DFCI).

Réseau ferroviaire

modifier

Transports aériens

modifier
Aérodrome Cuers/Pierrefeu.

Les aéroports les plus proches sont :

Transports en commun

modifier

Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur :

  • Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![27] (lignes 5831, 8803, 8810, 8820, 8823 et 8835).
  • Le Réseau Mistral de l'agglomération Toulon Provence Méditerranée est également proche, l'arrêt de ligne régulière le plus près est à 9 kilomètres environ, sur la commune de La Crau (arrêt La Venne, ligne 49) et l'arrêt scolaire le plus proche est à 6 kilomètres environ (arrêt Mairie de Sauvebonne, ligne scolaire)

Histoire

modifier

Antiquité et Moyen Âge

modifier

Ancien village médiéval, dont les premières apparitions dans les écrits remontent au XIe siècle. Petrafoci, Petrafog, Rochafog et enfin Pierrefeu-du-Var, tels sont les noms de la commune, au fil du temps. A appartenu à différentes seigneuries et comtés, avant d'être érigé en marquisat (XVIIe siècle). Le nom viendrait des « pierres à feu » ou bien encore de focus, dans le sens de foyers ou familles dits feux, au recensement des "feux" de 1471 alors au nombre de 69. On ne trouve pas de silex dans les Maures, mais des quartzites en abondance, roches blanches qui choquées l'une contre l'autre, donnent une étincelle, donc un effet de pierre à feu, d'où vraisemblablement le nom de la commune.

La plus haute Antiquité a laissé des traces sur son territoire où l'on peut encore voir des vestiges de plusieurs enceintes protohistoriques : le Castellas (342 m), le Peyrol (431 m), les Quatre Termes (415 m), devenu plus tard un prieuré bénédictin et enfin les David. Une occupation des IIe – Ier siècle av. J.-C. est documentée à la Sermette, puis au Jas de la Cappe au IVe siècle. Il semble que le territoire de Pierrefeu s'étendait sur le site de la colline du Peigros, colline qui culmine à 244 m, située au nord de la colline de Sainte-Croix. Des vestiges d'occupation ont été trouvés dans la plaine au lieu-dit Chapelle Sainte-Anne, entre les villes actuelles de Cuers et de Pierrefeu. C'est à la suite des guerres de religion qui ont dévasté le village que celui-ci s'installe sur la colline de Sainte Croix.

Historiquement, les premières origines de la commune datent du XIe siècle, "Petrafoc", dont les terres appartenaient à la seigneurie des vicomtes de Marseille. Aycard de Pierrefeu[28] fut chevalier et seigneur de Petra Fora[29]. Le , il était dit seigneur, en partie, de Petra Fora[30]. Jusqu'à la Révolution, la seigneurie ou terre de Pierrefeu a été la propriété de diverses familles, nobles ou non, de Provence. Parfois, plusieurs se la partagèrent simultanément. La terre de Pierrefeu fut érigée en marquisat par lettres patentes de , enregistrées à Aix le [31] (et à la Chambre des comptes de Montpellier ?), en faveur de Pierre Dedons, conseiller au Parlement.

XIXe siècle

modifier

En 1859, les héritiers et descendants des dernières familles seigneuriales, intentaient un procès contre la population de la commune de Pïerrefeu. En effet, ils se présentaient être « reconnus propriétaires exclusifs des terres, gastes, labours, vignes et oliviers, bois, essences de sapins, chênes lièges, chênes blancs, châtaigniers… ». Les demandeurs se voyaient déboutés et condamnés aux dépens par décision du tribunal civil de Toulon en date du , décision confirmée en appel, le , par un arrêt de la cour impériale d'Aix.

Enfin, on cite l'existence du Sauvage de Pierrefeu[32], qui vécut six ans dans la forêt, en se nourrissant de plantes[33].

Depuis 1900

modifier

Durant le XXe siècle, Pierrefeu est affectée par les deux guerres mondiales, et accueille l'aérodrome civil et militaire (où sera basé le dirigeable Dixmude en 1921), puis le centre psychothérapique qui a fait la renommée du village dans les alentours.

Les cours d'amour à Pierrefeu

modifier

Dans bien des châteaux de Provence, de l'an 1150 à l'an 1200, les grandes dames et les troubadours se réunissaient pour rendre des arrêts sur les questions brûlantes de l'amour. Un véritable code d'amour fut élaboré, dont les règles, parvenues jusqu'à nous, étaient pleines de finesse, de psychologie, de malice aussi. Le château de Pierrefeu garde le souvenir de deux de ces dames qui animèrent sa Cour d'amour : Rostangue dame de Pierrefeu, Mabille de Fos dame d'Hyères. On peut y ajouter Bertrane dame de Signes.

Blasonnement

modifier
Blason de Pierrefeu-du-Var Blason
De gueules au rocher d'argent enflammé d'or et accompagné en chef (aux flancs) des lettres capitales P et F du même[34].
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

modifier

En 2010, la commune de Pierrefeu-du-Var a obtenu le label « Ville Internet @@ »[35].

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Henri Paguet[39] DVG Ancien secrétaire de mairie

(démission)
Alexandre Bertrand    
Maurice Carmagnole   Directeur d'école
Aimé Graziani    
Roland Quercy SE Pharmacien chef des hôpitaux
Louis Coda PS  
Robert Giraud PCF Chirurgien dentiste

(décès)
André Blanc DVG  
en cours Patrick Martinelli [sans étiquette] Professeur certifié de mathématiques
1er vice-président de la CC Méditerranée Porte des Maures
Réélu en 2008, 2014 et 2020
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

modifier

Commune membre de la Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures.

Budget et fiscalité 2020

modifier

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[40] :

  • total des produits de fonctionnement : 9 205 000 , soit 1 457  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 8 274 000 , soit 1 346  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 331 000 , soit 379  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 661 000 , soit 433  par habitant ;
  • endettement : 5 149 000 , soit 837  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 10,80 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,38 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 88,95 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 750 [41].

Jumelages

modifier

La ville de Pierrefeu-du-Var ne possède aucun jumelage avec d'autre ville.

Politique environnementale

modifier

Pierrefeu-du-Var dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 9000 équivalent-habitants[42].

Services publics

modifier

Depuis le , la commune accueille la gendarmerie nationale (transfert des unités de Cuers et de Carnoules). La compétence territoriale s'étend sur les communes de Pierrefeu du Var, Cuers, Carnoules, Collobrieres, Puget-ville. Un nouveau casernement est implanté. Particularité du hall d'accueil de l'unité, elle présente une collection consacrée à la protection du patrimoine et à l'histoire de la gendarmerie (uniformes, documents, matériels, etc.) ayant pour thème « de la maréchaussée, à la gendarmerie », Elle est issue des collections de l ACSPMG (Association des Collectionneurs pour la Sauvegarde du Patrimoine de la Maréchaussée à la Gendarmerie, présidée par Nicolas MOULIN, conservateur des collections.L'inauguration officielle de l'unité s'est effectuée le .

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 6 083 habitants[Note 4], en évolution de +0,15 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8518941 0231 1551 6931 2981 4451 5311 529
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5221 6931 8631 8361 8871 7361 8642 2672 374
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8652 9662 7933 0923 4013 4433 2913 0533 510
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 7673 9513 8723 9834 0404 3485 0105 0845 867
2017 2021 - - - - - - -
6 0456 083-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

Établissements d'enseignements[47] :

Professionnels et établissements de santé[51] :

Économie

modifier

Agriculture

modifier
  • Rattrapée par l'urbanisation ces dernières années, la ville est un important centre de production agricole, grâce à sa superficie viticole. La commune de Pierrefeu du Var fait partie de la zone de production des Côtes-de-provence, ainsi que de celle de l'Huile d'olive de Provence AOC[56].
  • Ferme dite Domaine de Saint-Marc[57].
  • Ferme dite Bastide des Pellegrins[58].
  • Cabane dite le Château[23].
  • Fermes[59].
  • Maison du domaine de la Gordonne et sa cloche de 1654[60].

Industrie

modifier

Le liège a généré une véritable industrie à Pierrefeu, une nouvelle corporation de métiers et il a inspiré des créateurs en tout genre : poètes, sculpteurs ou encore écrivains. La Bouchonnerie fut créée en 1899. Elle produisait annuellement, entre 1915-1920, 200 millions de bouchons mais également des produits en liège manufacturé. Elle occupait de 150 à 200 ouvrières et ouvriers. Les lièges provenaient la région mais aussi d'Algérie, puis du Portugal. En 1968, l'usine sombre dans une profonde crise et la fabrication s'arrête en 1971. Le liège doit subir de nombreuses opérations (bouillage, planchage…) et passer par de nombreuses machines (tireuse, tubeuse, tourneuse…), avant de devenir bouchon[61].

Tourisme

modifier
  • Hôtel Logis de France[62].
  • Chambres d'hôtes[63].
  • École primaire dite Gîte d'étape de La Portanière[64].

Commerces et services

modifier
  • Poste[65].
  • Commerces de proximité à Pierrefeu-du-Var[66], Cuers, Puget-Ville, Solliès-Pont.

Culture locale et patrimoine

modifier

Patrimoine religieux

modifier
L'église Saint-Jacques-le-Majeur.
La chapelle Sainte-Croix en 2021.
Centre-ville
Lieux-dits et écarts

Monuments commémoratifs

modifier
Mémorial Dixmude, érigé en 1927 sur la place Jean Jaurès.
  • Monument à des unités militaires - Aux Marins[75].
  • Monument aux morts dit monument de l'aviation[76].
  • Monument aux morts[77].
  • Monument au mort du Dixmude (1923)[78],[79].
  • Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918[80],[81].
  • Plaque commémorative[82] de la guerre de 1914-1918.

Patrimoine civil

modifier
  • Ruines du château médiéval.
  • Château place du 15e Corps[83].
  • Château lieu-dit Sainte-Croix[84].
  • Ancienne usine à bouchons, devient patrimoine communal, se nomme aujourd'hui "Espace Bouchonnerie" et abrite la salle Malraux et la salle des Tonneaux.
  • Fontaines (Le Patti, place Wilson, square Duplessis-de Grenedan, rue Général-Sarrail, Saint-René, place Gambetta)[85],[86],[87],[88] et lavoirs[89],[90].
  • Le Bon Puits[91],[92].
  • Ancien moulin à huile[93].
  • Pont vieux[94].
  • Pont de Cuers[95].
  • Le trompe-l’œil[96].

Personnalités liées à la commune

modifier
  • Abbé Léon Spariat, majoral du Félibrige, curé de Pierrefeu de 1923 à 1934.
  • Martien Louis Terras (1841-1903)[97] a créé des hybrides de la vigne à Pierrefeu-du-Var, vers 1880-1890. Son Alicante Terras no 20, noir, a été planté dans toute la France, dès avant la Première Guerre mondiale[98].

Notes et références

modifier
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

modifier
  1. Lieux et itinéraires
  2. « Site inscrit en 1943 », notice no IA00060333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Didacticiel de la règlementation parasismique
  4. L'eau dans la commune
  5. Les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI)
  6. Arrêté du 26 novembre 2014 prescrivant l'élaboration du PPRI]
  7. PPRI vallée du Gapeau, arrêtés rendant immédiatement opposables certaines dispositions
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Pierrefeu-du-Var et Cuers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Cuers », sur la commune de Cuers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Cuers », sur la commune de Cuers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Pierrefeu-du-Var », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Pierrefeu-du-Var ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  21. « Ecart lieu-dit les Vidaux », notice no IA00060236, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. « Ecart lieu-dit la Portanière », notice no IA00060233, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. a et b « Cabane dite le Château », notice no IA00060228, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Ecart lieu-dit Saint-Jean », notice no IA00121297, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Ecart lieu-dit la Tuilière », notice no IA00060235, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Ecart lieu-dit les Davids », notice no IA00060215, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Réseau régional de transports en commun
  28. 33-Petrafoco (Pierrefeu), Aycard de
  29. Perrat, Actes, p. 147.
  30. ibid.p. 147.
  31. AD13 B3369 f°1135 ; Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 191.
  32. Le "Sauvage" monte à Paris
  33. Le Sauvage de Pierrefeu
  34. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  35. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le .
  36. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.465-466 « [1]
  37. La fiche biographique de ROUX Auguste sur le Maitron en ligne
  38. a et b La fiche biographique de MERCIER Edmond sur le Maitron en ligne
  39. La fiche biographique de PAGUET Henri, Louis, Félix sur le Maitron en ligne
  40. Les comptes de la commune
  41. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  42. Description de la station PIERREFEU Village
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. Établissements d'enseignements
  48. école maternelle de Pierrefeu
  49. école primaire Anatole France
  50. « Ecole primaire (Groupe scolaire) », notice no IA00060190, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. Professionnels et établissements de santé
  52. Centre hospitalier Henri-Guérin
  53. « Hôpital (hôpital psychiatrique départemental) », notice no IA00060208, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Maison dite Ancien Hôpital », notice no IA00060196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. paroisse Saint Jacques le Majeur de Pierrefeu
  56. « Coopérative vinicole dite Coopérative les Vignerons de la Cave de Pierrefeu », notice no IA00121296, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Ferme dite Domaine de Saint-Marc », notice no IA00060234, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « Ferme dite Bastide des Pellegrins », notice no IA00060229, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « Fermes », notice no IA00060185, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Notice no PM04000154, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la maison du domaine de la Gordonne
  61. « Usine de bouchons, puis cave vinicole », notice no IA00060199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. La Clé des Songes
  63. Chambres d'hôtes
  64. « École primaire dite Gîte d'étape de La Portanière », notice no IA83000908, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « Poste », notice no IA00060189, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. Commerces de proximité
  67. L'église actuelle, dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur
  68. Notice no PM83000398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Saint-Jacques-le-Majeur
  69. Travaux d'achèvement de l'orgue de l'église St Jacques le Majeur
  70. « Chapelle Sainte-Croix », notice no IA00060193, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Chapelle de Pénitents Gris Saint-Jacques le Majeur », notice no IA00060192, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. Chapelle du Centre Hospitalier Henri Guérin
  73. « Croix monumentale (croix de mission) », notice no IA00060194, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « croix monumentale (croix de mission) », notice no IM83000896, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. Monument commémoratif
  76. Notice no IM83000898, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Monument aux morts dit monument de l'aviation
  77. Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962) - OPEX, OPérations EXtérieures, forces françaises hors de la métropole qui sont les détachements de l'armée française localisés hors du territoire européen de la France.
  78. « Monument aux morts dit Monument au Dixmude », notice no IA00060202, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. Notice no IM83000899, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture monument au Dixmude
  80. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00060201, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture la Sareiris
  81. Notice no IM83000897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture monument aux morts : de la guerre de 1914-1918
  82. Notice no IM83000901, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Plaque commémorative de la guerre de 1914-1918
  83. « Château place du 15e Corps », notice no IA00060195, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. « Château lieu-dit Sainte-Croix », notice no IA83000911, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. Une des sept fontaines de la ville
  86. Notice no IM83000900, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture fontaine monumentale
  87. « Fontaine place du 15e Corps Gastée », notice no IA00060203, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Fontaine place du Marché », notice no IA00060204, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « Fontaine, Lavoir place de la Concorde », notice no IA00060205, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. « lavoir ; établissement administratif communal », notice no IA83000912, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. Le Bon Puits
  92. « puits dit le Bon Puits », notice no IA83000913, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  93. « Moulin à huile », notice no IA00060198, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  94. « Pont vieux », notice no IA83000916, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  95. « Pont de Cuers », notice no IA83000915, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  96. Le trompe-l’œil
  97. Les hybrideurs français
  98. Pierre Galet, Cépages et vignobles de France, 1, les vignes américaines, 1988, p 511.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier