Pile (monument)

monument funéraire en forme de tour

Une pile, dite plus précisément pile romaine, pile gallo-romaine, pile funéraire, est une sorte de tour élevée, de plan carré ou rectangulaire, plus rarement circulaire, constituant un monument funéraire.

Pile funéraire
Pile de Labarthe-Rivière.
Pile de Valcabrère.

Les piles, élevées entre le Ier et le IVe siècle, se retrouvent dans un large sud-ouest de la Gaule romaine avec une forte concentration dans la civitas des Ausques où elles portent souvent un nom local, comme « tourasse » ou « tourraque » dérivé du mot « tour ». Des monuments comparables existent également dans d'autres partie de l'Empire romain : Italie, Espagne, Afrique du Nord.

Faute de fouilles approfondies des sites, leur fonction est longtemps restée une énigme mais il est très probable qu'il s'agisse de monuments funéraires dédiés à la mémoire d'un notable local ; les piles servent aussi à montrer la richesse et la puissance de la famille de leur commanditaire.

Quatorze piles sont protégées comme monuments historiques français.

Terminologie modifier

Le terme de pile, désignant indistinctement toute sorte de construction massive s'apparentant à un pilier composé de structures superposées[1], s'est naturellement imposé dans le langage populaire pour ces édifices, ce que relève Camille Jullian en 1896[2]. En Guyenne et Languedoc, les mots « tourrasse » ou, en Gascogne, « tourraque », sont des augmentatifs occitans de « tour ». Le nom de Peyrelongue (« pierre longue ») habituellement donné aux mégalithes, se retrouve en plusieurs endroits, avec les formes Pirelongue ou Pirelonge (tour de Pirelonge à Saint-Romain-de-Benet, près de Royan). En Saintonge, le substantif « fanal », qui évoque une tour à signaux, est en réalité une évolution du terme fanum (temple). Le toponyme « Montjoie », désignant fréquemment l'emplacement d'un monument militaire commémoratif élevé à un carrefour, se retrouve parfois associé à une pile (pile gallo-romaine de la Montjoie à Roquebrune, Gers)[3].

En dehors des régions françaises, c'est le terme plus générique de mausolée qui est le plus souvent employé, soit que le caractère funéraire soit demeuré évident par la bonne conservation du monument, soit qu’on lui ait attribué d'autres fonctions : borne, monument commémoratif, etc., qui l'auraient protégé du vandalisme. Un mausolée antique, au sens strict du terme français, est un « monument funéraire grandiose [...] destiné à recevoir la dépouille d'un personnage puissant [...] »[4] ; ce n'est pas le cas des piles qui, dans leur immense majorité, ne sont pas aménagées pour servir de sépulture et qui se rapprochent davantage d'un cénotaphe[5].

Caractéristiques modifier

En 1898, Philippe Lauzun publie un premier inventaire des piles du sud-ouest de la France ; il y inclut tous les monuments en forme de tour, quel que soit leur plan, qu'ils soient ou non pourvus de niches ou creusés d'un loge funéraire et ne conclut pas toujours sur leur fonction, alors souvent méconnue[6].

Huit décennies plus tard, Pierre Audin se livre à une étude de la pile de Cinq-Mars mais élargit le champ de sa publication à l'ensemble des monuments funéraires turriformes, en France comme à l'étranger, considéré eux aussi comme des « piles »[7].

Dans l'introduction de l'ouvrage consacré à l'étude des piles du sud-ouest qu'elle publie en 2016, Pascale Clauss-Balty donne une définition beaucoup plus restrictive de la pile, basée sur le type le plus fréquemment rencontré dans le sud-ouest de la France : c'est un monument en forme de tour, massif, sur plan carré ou rectangulaire, pourvu dans sa partie supérieure d'une niche abritant à l'origine une statue[C 1] ; cette définition exclut des monuments comme la pile de Cinq-Mars ou la tour de Pirelonge (absence de niche), la tourasse d'Aiguillon (plan circulaire) ou la tour de Mézolieux (monument creux pourvu d'une chambre funéraire)[C 2].

Généralités et plan modifier

Une pile est une tour pleine — Les excavations pratiquées par les curieux au XIXe siècle n'ont jamais révélé la moindre cavité intérieure — quadrangulaire qui se décompose généralement en plusieurs structures dont les dimensions en plan se réduisent au fur et à mesure de l'élévation. Dans la pratique, le plan des piles s'écarte parfois de ce schéma-type ; un certaine homogénéité dans les construction des piles est toutefois discernable au plan micro-régional[C 3]. La Tourasse à Aiguillon (Lot-et-Garonne) est de plan circulaire, mais son statut de monument funéraire, longtemps discuté, semble désormais attesté[8].

La hauteur d'une pile, difficile à établir en raison de la dégradation des monuments subsistants, pouvait atteindre ou dépasser une dizaine de mètres. Celle de Cinq-Mars (Indre-et-Loire), la plus haute, atteint 29,40 mètres[9] et celle de Clergué (Haute-Garonne), sans doute la plus petite, ne dépassant pas 6 à 7 mètres[C 4].

Description modifier

Parties constitutives modifier

Schéma d'une pile (façade principale)[C 5].

Le massif de fondations, destiné à ancrer le monument dans le sol, est toujours largement débordant par rapport à l'élévation et sa profondeur, en fonction de la qualité du sous-sol et de la hauteur de la pile, varie entre 0,6 et 1,5 m. Généralement dépourvu de parement, il est constitué de blocs cimentés[C 6].

La soubassement a pour but de surélever le corps de la pile, c'est-à-dire les étages supérieurs, afin d'exposer encore plus le monument à la vue[C 7]. Il est souvent parementé de la même manière que les étages supérieurs[C 8].

Niche, tourraque de Lacouture.

Le podium est le premier étage ostentatoire de l'édifice et son importance apparaît dans la qualité de son parement et dans les décorations (pilastres, corniches) dont il est parfois pourvu, en tout cas pour les piles les plus grandes. C'est également sur la face principale du podium qu'est fixée la plaque d'inscription portant la dédicace de la pile[C 9].

L'édicule est l'élément le plus important de la pile. C'est à ce niveau qu'est installée, quand elle existe, la niche qui abrite une représentation du défunt dont on veut honorer la mémoire. La construction de l'édicule intègre les mêmes éléments décoratifs que le podium. La niche est souvent terminée en arc en plein cintre, à fond plat ou arrondi. Sa largeur est généralement supérieure à sa profondeur : il n'est pas nécessaire de disposer d'une niche profonde puisque la statue qu'elle recèle doit être installée à l'entrée, bien en vue[C 10].

La question de la toiture n'est pas résolue, aucune pile n'étant conservée intacte jusqu'à ce niveau. Toutes les formes permettant un bon écoulement des eaux sont envisageables, bâtière, toiture à quatre pans voire pyramide, cône[C 10].

Maçonnerie et décor modifier

Décor, pile de Cinq-Mars.

La maçonnerie fait appel à un noyau en opus caementicium recouvert d'un parement, en opus vittatum le plus fréquemment, mais parfois en grands blocs (piles de Saintonge) ou en briques (pile de Cinq-Mars). Dans le cas de la pile de Roques, l'emploi des galets de la Garonne pour les fondations et le noyau et de la brique pour le parement traduit une adaptation aux matériaux et aux techniques de construction locaux, également mis en œuvre dans le rempart gallo-romain de Toulouse, tout proche et sans doute construit à la même époque[C 11].

Dans le cas d'un parement en moellons, il semble que des enduits de couleurs vives aient parfois été apposés en décoration : il en subsiste des vestiges, par exemple sur la pile romaine de Luzenac[C 12]. Aux Toureilles, c'est grâce à un jeu de moellons de différents couleurs que la pile est décorée[C 13]. Les panneaux en brique, calcaire et terre cuite de la pile de Cinq-Mars sont sans équivalent connu[10], bien qu'un décor à base de motifs géométriques en argile cuite soit envisagé à Chagnon, même si la pile est disparue[11].

Environnement modifier

Il arrive souvent, mais ce n'est pas systématique, que la pile soit accompagnée d'un enclos funéraire à son pied. En outre, les fouilles sont parfois incomplètes ou anciennes et mal documentées : ces enclos peuvent passer inaperçus[C 14]. À Mirande (piles de Betbèze), de nombreuses sépultures sont retrouvées dans et autour de l'enclos, confirmant le rôle de monument funéraire de la pile[C 15].

Dans plusieurs situations, la découverte d'une villa à proximité de la pile conduit à supposer que c'est la famille du propriétaire décédé de la villa qui a décidé de l'érection de ce monument[12].

Fonction modifier

Les piles ont été longtemps qualifiées de « mystérieuses », la connaissance de leur fonction s’étant d’autant plus perdue que leur décor extérieur avait souvent disparu et que les premières fouilles, réalisées au XIXe siècle avec des techniques perfectibles, étaient souvent incomplètes[C 1].

Bornes modifier

Parmi les hypothèses les plus souvent proposées, figurent les « bornes », compte tenu de leur présence le long des voies romaines. Mais, même en tenant compte des édifices disparus, leur nombre n’est pas suffisant pour justifier leur usage systématique dans ce sens, et leur grande taille apparaît quelque peu disproportionnée avec le rôle d’une simple borne. Enfin, certaines piles se trouvaient en dehors des grands axes de circulation. Il est certain qu’en revanche les piles ont pu servir de repère visuel dans le paysage.

Dans le même ordre d’idées, elles auraient marqué la limite de certains territoires comme à Roques où la pile a été utilisée pour délimiter deux communes à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle[13], ou servi d’amer dans les régions côtières[14].

Phares modifier

L'assimilation des piles à des phares, liée au terme fanal parfois rencontré, se heurte à une impossibilité technique. Au contraire d'une lanterne des morts, qui est creuse, ce qui permet d'installer un feu à son sommet, une pile est pleine. L'accès au sommet (7 à 24 m) ne peut se faire que par un dispositif extérieur d'escaliers ou d'échelles dont les indispensables points d'ancrage sur la maçonnerie du monument n'ont jamais été signalés[15].

Temples modifier

Pile gallo-romaine de la Montjoie.

Enfin, l'hypothèse couramment répandue qu'il puisse s'agir de temples dédiés à divers dieux, et notemment Mercure, patron des voyageurs, est renforcée par la position des piles près des voies. De nombreuses statues (entières ou fragmentées) de divinités et des objets de culte sont retrouvés aux abords des piles, surtout dans les enclos funéraires associés, mais leur nature est parfois mal interprétée : à Labarthe-Rivière, une aile en pierre ne provient certainement pas du casque de Mercure mais plutôt de la statue d'un oiseau couronnant la pile[16].

Cependant, le monument usuellement dénommé pile gallo-romaine de la Montjoie s'écarte beaucoup du schéma habituel des piles funéraires et il pourrait s'agir de la cella d'un temple de type fanum[17].

Monument funéraire modifier

Il est communément admis aujourd'hui que les piles sont des monuments funéraires, destinés à célébrer la mémoire de personnages importants. Les sépultures se trouvent dans l'enclos fréquemment associé la pile et qui peut n'être qu'un élément d'une nécropole plus vaste, comme à Betbèze. La pile, quand elle est voisine d'une villa, est sans doute érigée par les propriétaires du domaine. Installée à un emplacement qui la rend très visible, elle dépasse son rôle commémoratif pour servir également de marqueur social montrant la puissance et la richesse de la famille commanditaire[C 16].

Cette fonction funéraire n’est pas forcément en contradiction avec les diverses hypothèse précédentes, car les tombeaux étaient souvent bâtis aux carrefours, selon les règles mêmes établies par les arpenteurs romains[18], et leurs enceintes, souvent disparues, contenaient objets de culte et statues de divinités.

Chronologie, évolution et études archéologiques modifier

Lorsque les fouilles ont permis de l'établir, notamment par la découverte de mobilier archéologique associé aux piles, il ressort que ces monuments, et notamment les enclos funéraires auxquels ils sont rattachés, sont construits à partir de la seconde moitié du Ier siècle apr. J.-C. et cessent d'être fréquentés vers la fin du IVe siècle[C 17].

Après la christianisation, faute de pouvoir être reconverties en chapelles ou en églises en raison de leur nature massive, elles servent de carrière de pierre ; si le noyau est laissé intact, le parement, composé de pierres de taille régulière, est soigneusement récupéré mais l'époque précise de cette opération n'est pas connue[19]. Certaines ont dû plus tardivement laisser la place à une voie de chemin de fer, une route ou d'autres aménagements, comme la pile de Vielle-Adour (Hautes-Pyrénées)[C 18].

En 2024, quatorze de ces piles sont protégées comme monuments historiques français, dix par une mesure de classement, quatre par une mesure d'inscription.

Longtemps objets de mystère, à l'origine mal définie, les piles ont été étudiées tardivement et partiellement, ce qui n'a fait que multiplier et renforcer les légendes au sujet de leur destination. Après des fouilles très ponctuelles et souvent réalisées selon la méthodologie d'usage au XIXe siècle, il faut attendre les années 1960 pour qu'un relevé généralisé des piles du sud-ouest soit réalisé. Quelques sites bénéficient français en outre de fouilles programmées ou de sauvetage. C'est ainsi qu'en 2005 des fouilles réalisées à la pile de Cinq-Mars mettent au jour un enclos et les vestiges d'un bâtiment confirmant la vocation funéraire de la pile[20].

Répartition géographique en France modifier

Nombre de piles par département français[C 19].

Les piles se retrouvent dans une grande partie de la Gaule, avec une nette prédominance pour le Sud-Ouest de la France.

Région Centre-Val de Loire modifier

Pile de Cinq-Mars.

Les monuments funéraires d'Indre-et-Loire se distinguent du schéma habituel des piles par la nature de leur parement, briques et décor monumental pour la pile de Cinq-Mars et grand appareil pour la pierre de Faon[21].

Des fouilles entreprises en 2018 à La Chapelle-Vendômoise mettent au jour une structure composé d'une enceinte de 7,2 m de côté accompagnée d'un massif de maçonnerie d'environ 2 m de côté. Sa fonction funéraire est attestée mais pas sa nature exacte ; il pourrait cependant s'agir d'une pile de petite dimension associée à un enclos et proche d'une villa[22].

Région Nouvelle-Aquitaine modifier

Tour de Pirelonge.

Trois piles sont recensées en Charente-Maritime, dont deux encore en élévation, la tour de Pirelonge et la pyramide d'Authon-Ébéon. Il semble que toutes trois étaient parementées en grand appareil, et deux au moins sont associées à un enclos funéraire[C 20].

Dans le Lot-et-Garonne, la Tourasse d'Aiguillon se distingue par son plan circulaire[8]. La tour de Peyrelongue conserve son parement en petit appareil et sa niche voûtée en cul-de-four[23].

La pile de Lescar, dans les Pyrénées-Atlantiques, détruite en 1847, était associée à un enclos funéraire et dépendait certainement d'une villa proche[C 21].

C'est à Vielle-Adour que se trouvait la seule pile connue des Hautes-Pyrénées. Démolie au milieu du XIXe siècle lors de la construction d'une ligne de chemin de fer, elle mesurait alors trois mètres de côté pour une hauteur de 6 m environ[C 18].

Région Occitanie modifier

Pile de Luzenac.

La pile romaine de Luzenac, seul monument de ce type connu en Ariège, conserve des vestiges des enduits colorés dont son parement était revêtu[C 12].

Pile romaine de Labarthe-Rivière.

Les monuments funéraires gallo-romains recensés dans l'Aude, tour de Mézolieux et monument funéraire gallo-romain de Villelongue-d'Aude, ainsi qu'un troisième disparu à Roubia, présentent la particularité, non rencontrée ailleurs, de posséder une loge ou chambre funéraire au-dessous de leur niche et destinée à abriter des sépultures, probablement sous la forme d'urnes[C 20].

Dans la Haute-Garonne, la voie reliant Toulouse à Dax était jalonnée d'au moins cinq piles, dont trois sont encore visibles ; deux autres se trouvaient plus à l'écart, toujours à proximité d'une voie de passage[C 17].

Le département du Gers est le plus riche en piles funéraires : douze sont recensées dont huit encore debout[24], dans des états de conservation très variables et toutes semblent avoir possédé une niche. La fonction de pile de la Montjoie, à Roquebrune n'est pas connue avec précision, il pourrait s'agir de la cella d'un fanum[17].

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur modifier

Tour de la Chèvre d'Or.

La Tour de la Chèvre d'Or, à Biot, la seule connue dans la région, est très éloignée de la zone géographique où les piles sont les plus fréquentes ; sa fonction de monument funéraire ne fait toutefois pas de doute[25].

Monuments funéraires de type proche à l'étranger modifier

Pilier d'Albenga reconstruit.

Des monuments funéraires dont la fonction et le principe peuvent être comparés à celui des « piles » françaises se rencontrent aussi dans d'autres parties de l'Empire romain.

Nécropole d'Haouch Taâcha.

Les « piliers trévires » comme celui d'Igel, même si leur décoration est différente, sont également des monuments pleins, dédiés à la mémoire d'un défunt. Ils ne comportent pas de chambre funéraire mais sont fréquemment associés à un enclos et proches d'une villa[26].

En Italie, à Albenga ou à Pompéi par exemple, des piles sont très proches des exemplaires de Gaule, avec toutefois un parement généralement en opus incertum rehaussé de briques[C 22]. La Tour des Scipion à Tarragone, procède du même principe mais le parement est en grand appareil[27].

En Tunisie, un groupe homogène est construit dans la région des basses steppes (Kasserine, nécropole d'Haouch Taâcha) et, même si aucune fouille approfondie ne semble avoir eu lieu, la morphologie et la fonction de ces piles datables des IIe ou IIIe siècles sont très comparables aux édifices français[C 23]. Le même type de monument funéraire se retrouve aussi en Libye (Ghirza)[9].

Notes et références modifier

  • Les piles funéraires gallo-romaines du Sud-Ouest de la France, Presses universitaires de Pau et des Pays de l'Adour, 2016 :
  1. a et b Clauss-Balty 2016, p. 9.
  2. Clauss-Balty 2016, p. 202-203.
  3. Clauss-Balty 2016, p. 198.
  4. Clauss-Balty 2016, p. 53.
  5. Clauss-Balty 2016, p. 180.
  6. Clauss-Balty 2016, p. 189.
  7. Clauss-Balty 2016, p. 217.
  8. Clauss-Balty 2016, p. 179.
  9. Clauss-Balty 2016, p. 181-182.
  10. a et b Clauss-Balty 2016, p. 186.
  11. Clauss-Balty 2016, p. 57.
  12. a et b Clauss-Balty 2016, p. 190.
  13. Clauss-Balty 2016, p. 184.
  14. Clauss-Balty 2016, p. 195-196.
  15. Clauss-Balty 2016, p. 152.
  16. Clauss-Balty 2016, p. 210.
  17. a et b Clauss-Balty 2016, p. 197.
  18. a et b Clauss-Balty 2016, p. 68.
  19. Clauss-Balty 2016, p. 11.
  20. a et b Clauss-Balty 2016, p. 202.
  21. Clauss-Balty 2016, p. 66.
  22. Clauss-Balty 2016, p. 203-206.
  23. Clauss-Balty 2016, p. 206-209.
  • Autres références :
  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « pile » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  2. Jullian 1896, p. 39-40.
  3. Henri Polge, « Oratoires et montjoies du pays de Gascogne », Bullletin de la Société archéologique du Gers, t. LVI,‎ , p. 111-115.
  4. Informations lexicographiques et étymologiques de « mausolée » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  5. Informations lexicographiques et étymologiques de « cénotaphe » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  6. Lauzun 1898.
  7. Audin 1977.
  8. a et b Frédéric Prodéo, « Aiguillon – 47 rue Claude-Debussy » (notice archéologique) », ADLFI. Archéologie de la France - Informations,‎ (lire en ligne).
  9. a et b Audin 1977, p. 359.
  10. Marie Bèche, La pile de Cinq-Mars , mémoire de maîtrise en archéologie, vol. 1, Tours, Université François-Rabelais, , 142 p., p. 38.
  11. Auguste-François Lièvre, « Les fouilles de Villepouge - Isis ou la magie en Saintonge au temps des Romains », Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest, t. VIII, sér. 2,‎ , p. 105 (lire en ligne).
  12. « Les piles funéraires du Sud-Ouest », dans Jean-Charles Moretti et Dominique Tardy (dir.), L'architecture funéraire monumentale : la Gaule dans l'Empire romain, éditions du CTHS, , 522 p. (ISBN 978-2-7355-0617-0), p. 473-477.
  13. Julie Massendari, Haute-Garonne, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule » (no 31/1), , 398 p. (ISBN 978-2-8775-4188-6), p. 317.
  14. Daniel Massiou, « Les Santons avant et pendant la domination des Romains », Journal de l'Institut historique, vol. III,‎ 1835-1836, p. 258 (lire en ligne).
  15. Édouard Gatian de Clérambault, « La pile de Cinq-Mars », Bulletin de la société archéologique de Touraine, t. I, série 2,‎ , p. 58 (lire en ligne).
  16. Robert Gavelle, « Tombes et « antéfixes » gallo-romains », Revue de Comminges, t. LXXIX, no 2,‎ , p. 56-57.
  17. a et b Lauzun 1898, p. 27-28.
  18. Victor Mortet, « Les piles gallo-romaines et les textes antiques de bornage et d'arpentage », Bulletin Monumental, t. LXIII,‎ , p. 549 (DOI 10.3406/bulmo.1898.11179).
  19. Thomas Creissen, « Les mausolées de la fin de l’Antiquité au Moyen Âge central : entre gestion d’un héritage et genèse de nouveaux modèles », Gallia, t. LXXVI, no 1 « Monumentum fecit : Monuments funéraires de Gaule romaine »,‎ , al. 12 et 70 (DOI 10.4000/gallia.4560).
  20. Emmanuel Marot, « La pile gallo-romaine de Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire) : réexamen du dossier à la lumière des récentes découvertes », Revue archéologique du centre de la France, t. 47,‎ (lire en ligne).
  21. Jacques Seigne, « Les piles funéraires gallo-romaines », dans Élizabeth Zadora-Rio (dir.), Atlas Archéologique de Touraine : 53e supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, Tours, FERACF, (lire en ligne [PDF]).
  22. Fabrice Couvin, Marielle Delémont, Alexandre Fontaine et Philippe Gardère, « Note sur la découverte d’un petit monument funéraire à proximité d’une villa, à La Chapelle-Vendômoise (Loir-et-Cher) », Revue archéologique du Centre de la France, t. LVII,‎ (lire en ligne).
  23. Notice no IA47001092, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. [1]Découverte des piles gallo-romaines gersoises
  25. Michel Fuchs et François Wiblé, « Monuments funéraires dans les Alpes romaines », Bulletin d'études préhistoriques et archéologiques alpines, t. XXIV,‎ , p. 277.
  26. Gabrielle Kremer, « Monuments funéraires de la cité des Trévires occidentale : réflexions sur les commanditaires », dans Jean-Noël Castorio et Yvan Maligorne, Mausolées et grands domaines ruraux à l’époque romaine dans le nord-est de la Gaule, Ausonius éditions, , 190 p. (lire en ligne [PDF]), p. 87.
  27. (es) Ferran Gris Jeremias et Joaquìn Ruiz de Arbulo Bay, « Torre de los Escipiones: de la interpretación a la divulgación del patrimonio », Virtual Archeology Review, vol. VI, no 12,‎ , p. 39 (ISSN 1989-9947, lire en ligne).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

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Articles connexes modifier