Piron de La Varenne

militaire français

Dominique Piron
Piron de La Varenne

Surnom Piron de La Varenne
Naissance
Saint-Étienne-de-Montluc
Décès (à 33 ans)
sur la Loire, dans les environs de Nantes
Origine Français, Breton
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Armée des émigrés
Association bretonne
Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Grade Général
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerre de Vendée
Faits d'armes Bataille de Vihiers
Bataille de Coron
Bataille du Pont-Barré
Bataille de Cholet
Virée de Galerne
Bataille de Laval
Bataille d'Entrammes
Bataille de Fougères
Siège de Granville
Bataille de Pontorson
Bataille de Dol
Siège d'Angers
Bataille de La Flèche
Bataille du Mans
Bataille de Savenay

Dominique Piron dit Piron de La Varenne, né le [1], à Saint-Étienne-de-Montluc, et tué le [2] sur la Loire, dans les environs de Nantes, est un militaire français et un général vendéen, pendant la Révolution française.

Biographie modifier

Dominique Piron est le fils de Dominique Piron, procureur au présidial du comté de Nantes originaire de La Varenne en Anjou, et de Jeanne Guillory[3].

Il émigre avec sa famille en 1791 et rejoint l'Armée des Princes au sein des Chevau-légers. Il regagne la Bretagne et rejoint l'Association bretonne. Lors des insurrections de mars 1793, avec Scheton, il prend la tête des mineurs insurgés de Montrelais et s'empare d'Oudon. À la suite de l'échec de l'insurrection, il rejoint les Vendéens peu après la Bataille de Saumur.

Il se distingue en juillet à la bataille de Vihiers où il écrase l'armée républicaine commandée par Santerre. Il remporte à nouveau une éclatante victoire contre ce même général le 19 septembre à bataille de Coron, malgré sa nette infériorité numérique. Le lendemain avec Duhoux d'Hauterive, il bat de nouveau les Républicains pourtant deux fois plus nombreux à la bataille du Pont-Barré. Bien que les effectifs des Républicains lors de ces batailles étaient constitués en bonne partie de combattants particulièrement médiocres, elles comptent parmi les seules victoires vendéennes en infériorité numérique.

En octobre, il protège la retraite des Vendéens lors de la bataille de Cholet. À la suite de la mort de nombreux généraux, il reçoit le commandement de la division de l'Anjou. Il prend part à toutes les batailles de la Virée de Galerne, jusqu'à la bataille de Savenay en décembre où il dirige l'arrière-garde. Piron survit au massacre et se cache pendant quelques mois dans le pays nantais.

Le , il s'embarque sur un petit bateau et tente de traverser la Loire en cachette afin de regagner la Vendée, mais il est surpris et poursuivi par la canonnière républicaine «l’invincible» stationnée au Cellier. Rattrapé près de la Thébaudière, Piron de La Varenne est tué d'un coup de fusil[2].

Notes et références modifier

  1. Acte de naissance : Archives départementales de la Loire-Atlantique, Registres paroissiaux de Saint-Étienne-de-Montluc, 1760 - BMS - vue 18
  2. a et b Document retraçant la fin de Piron aux Archives départementales de la Loire-Atlantique série G 473 « Enquête et acte de notoriété établi par Étienne Chevillard le 3 floréal an IV»
  3. Acte de mariage : Archives départementales de la Loire-Atlantique, Registres paroissiaux de Saint-Étienne-de-Montluc, 1754 - BMS - vue 9.

Sources modifier

  • Biographie universelle ancienne et moderne, tome 34, 1823, p. 509 en ligne sur Google Livres.
  • Archives départementales de la Loire-Atlantique, Registres paroissiaux de Saint-Étienne-de-Montluc -1754 - BMS - vue 9
  • Archives départementales de la Loire-Atlantique, Registres paroissiaux de Saint-Étienne-de-Montluc-1760 - BMS - vue 18
  • La Vendée historique : histoire, littérature / directeur : Henri Bourgeois - 1903 - p. 257 à p. 261 en ligne sur Gallica
  • Paul Mercier, Un héros vendéen Piron de La Varenne « le général au cheval blanc », éditeur G Durrassié et Cie, 1938.
  • Document retraçant la fin de Piron aux archives départementales de la Loire-Atlantique série G 473 «Enquête et acte de notoriété établi par Étienne Chevillard le 3 floréal an IV»