Place Coislin
La place Coislin est une voie de Metz en Moselle.
Place Coislin | |
Conservée en bordure de l’actuel parking, la fontaine Coislin rappelle l'ancienne caserne éponyme qui occupait la place jusqu'en 1930 | |
Situation | |
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Coordonnées | 49° 06′ 53″ nord, 6° 10′ 48″ est |
Pays | France |
Région | Grand Est |
Ville | Metz |
Quartier(s) | Metz-Centre |
Morphologie | |
Type | Place |
Histoire | |
Anciens noms | Champ-à-Seille |
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Situation et accès
modifierSituée dans le centre-ville de Metz non loin de la place Saint-Louis,
Il s'agit de la deuxième plus grande place du centre-ville de Metz, juste derrière la place de la République.
Origine du nom
modifierLa place Coislin porte le nom de Henri-Charles de Coislin qui fut évêque de Metz de 1697 à 1732 et a financé la construction en ce lieu de la Caserne Coislin et de la fontaine attenante.
Historique
modifierSous le nom de « Champ-à-Seille », elle fut célèbre au Moyen Âge pour avoir accueilli la diète de Metz avec la proclamation de la Bulle d’Or du Saint-Empire romain en 1356[1].
Entre 1726 et 1730[2], les premiers aménagements dus au maréchal de Belle-Isle aboutissent à la suppression de deux rangées d’arcades qui existaient depuis le Moyen Âge sur les quatre existantes, ainsi qu’à la construction de la caserne Coislin, où seront logés les militaires de l’armée du roi de France. Les deux autres rangées disparurent également au cours des siècles suivants.
Au XXe siècle, la place subit de nombreuses transformations, tout d’abord la démolition de la caserne dans les années 1930, puis une restructuration de l’ensemble des maisons attenantes dans les années 1960. Vers 1960, des fouilles ont montré l’existence d’une occupation gallo-romaine, avec l’implantation de villas et des mosaïques.
Elle devint à cette époque la gare routière[3], centre d'un vaste parc de stationnement entourée d'immeubles sans âme[4].
Au début des années 1990, dans le contexte de déménagement de la gare routière, un projet fut proposé par l'architecte Christian de Portzamparc [5], finalement abandonné en raison de son gigantisme[6].
Bibliographie
modifier- « Relation de la cérémonie faite pour la dédicace de la place de Coislin », Veuve Brice Antoine, Metz, 1731, 8 p.
- Édouard Feidt, « La fontaine et la place Coislin », Amis de Metz, 1962, pp. 1-4.
- Denis Morin, « La mosaïque de la place Coislin à Metz », Association des amis de l’archéologie mosellane, 1-2 1970, pp. 1-3.
Article connexe
modifierNotes et références
modifier- Blog Lorrains engagés – Du temps de la bulle d’or à Metz
- François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, (ISBN 2-7089-4727-3 et 978-2-7089-4727-6, OCLC 16268388, lire en ligne), p. 266-267
- « URBANISME. PHOTOS. Metz : retour sur l'incroyable transformation de la place Coislin à travers le temps », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Claude Berrar, Metz défigurée dans les années 60-70, Éd. Serpenoise, impr. 2011 (ISBN 978-2-87692-909-8 et 2-87692-909-0, OCLC 779743522, lire en ligne)
- « METZ - PLACE COISLIN // non construit », sur Christian de Portzamparc (consulté le )
- « Nadia Devinoy : « Il faut respecter les équilibres » », La Semaine, (lire en ligne, consulté le )