Place de Belfort
La place de Belfort (en occitan : plaça de Belfòrt) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La place de Belfort vue de la rue du même nom. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 36′ 31″ nord, 1° 27′ 01″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 1 - Centre |
Quartier(s) | Matabiau |
Morphologie | |
Forme | Carrée |
Superficie | 2 500 m2 |
Odonymie | |
Anciens noms | Place du Castelet (1845-1871) |
Nom actuel | 9 mars 1871 |
Nom occitan | Plaça de Belfòrt |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1845 |
Notice | |
Archives | 315550726409 |
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Situation et accès
modifierDescription
modifierLa place de Belfort est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier de Matabiau, dans le secteur 1 - Centre.
Elle forme un carré régulier de 50 mètres de côté, pour une superficie totale de 2 500 m2.
La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, faisant le tour de la place dans le sens anti-horaire. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.
Voies rencontrées
modifierLa place de Belfort rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
- Rue Denfert-Rochereau
- Rue Héliot
- Rue Caffarelli
- Rue de Belfort
- Rue Bertrand-de-Born
- Rue Maynard
- Rue Caffarelli
- Rue de Belfort
Odonymie
modifierLa place, aménagée en 1845, est nommée d'abord d'après le Castelet, du nom d'un domaine agricole qui se trouvait là[1]. En 1860, il fut proposé de la renommer place Héliot, comme une rue voisine, en commémoration de l'abbé Benoît d'Héliot (1695-1779), professeur des Libertés de l'Église gallicane à l'université, vicaire général de l'archevêque Étienne-Charles de Loménie de Brienne et fondateur de la bibliothèque du Clergé[2].
Le 9 mars 1871, par décision du conseil municipal dirigé par Léonce Castelbou, la rue est nommée en commémoration de la défense de Belfort, livrée du 3 novembre 1870 au 18 février 1871, lors de la guerre franco-allemande, à laquelle participèrent deux batteries d'artillerie de la garde mobile de la Haute-Garonne[3] : il existe, au cœur du cimetière de Terre-Cabade, un monument érigé en leur souvenir. D'ailleurs, au cours des années suivantes, le conseil municipal s'attacha à honorer la mémoire de cette guerre par plusieurs noms de rues : la rue d'Alsace-Lorraine[4], la rue de Belfort[3] et la rue de Metz en 1871[5], la rue de Phalsbourg (actuelle rue Paul-Mériel)[6] et le boulevard de Strasbourg en 1873[7], la rue de Thionville en 1876[8], la rue de Chateaudun[9] et la rue de Verdun en 1878[10], la rue de Coulmiers en 1882[11], la rue de Toul en 1883[12]. Enfin, depuis 1879, une rue du quartier porte le nom d'Aristide Denfert-Rochereau, colonel qui dirigea les forces françaises lors du siège[13].
Histoire
modifierMoyen Âge et période moderne
modifierÉpoque contemporaine
modifierPatrimoine et lieux d'intérêt
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Salies 1989, vol. 1, p. 241.
- Salies 1989, vol. 1, p. 569.
- Salies 1989, vol. 1, p. 134.
- Salies 1989, vol. 1, p. 33.
- Salies 1989, vol. 2, p. 166-167.
- Salies 1989, vol. 2, p. 280.
- Salies 1989, vol. 2, p. 489.
- Salies 1989, vol. 2, p. 511.
- Salies 1989, vol. 1, p. 267.
- Salies 1989, vol. 2, p. 561.
- Salies 1989, vol. 1, p. 324-325.
- Salies 1989, vol. 2, p. 517.
- Salies 1989, vol. 1, p. 367.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
modifierLiens externes
modifier- « Notice no 315550726409 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).