Le plafond de coton est un concept qui décrit la désexualisation des femmes transgenres dans les espaces queers. En particulier, ce concept permet d’expliquer la difficulté des femmes trans à avoir accès à la sexualité et aux relations sexuelles.

Définition modifier

Pour Natalie Reed, employée du National Center for Transgender Equality (en), le plafond de coton fait référence à la façon dont les femmes trans sont perçues et représentées[1]. D’après elle, les femmes trans sont désexualisées dans les espaces queers : elles ne sont presque jamais considérées comme des personnes avec une sexualité[1].

Terminologie modifier

Le concept est nommé par l’actrice pornographique trans Drew DeVeaux[1],[2], sur le modèle du « plafond de verre ». Le mot « coton » fait référence à la matière des sous-vêtements[2]. Toutefois, ce choix est critiqué : alors que le plafond de verre est une violation des droits des femmes à évoluer dans leurs carrières, le plafond de coton fait référence à un manque d’accès à la sexualité et aux relations sexuelles, ce que personne n’est obligé de donner[2].

Références modifier

  1. a b et c April Kalogeropoulos Householder et Adrienne M. Trier-Bieniek, Feminist perspectives on Orange is the new black : thirteen critical essays, (ISBN 978-1-4766-2519-5 et 1-4766-2519-0, OCLC 953032408, lire en ligne), p. 103
  2. a b et c Amia Srinivasan, The right to sex : feminism in the twenty-first century, (ISBN 978-0-374-72103-9 et 0-374-72103-3, OCLC 1268950279, lire en ligne)