Planète rouge

film américain de Antony Hoffman, sorti en 2000
Planète rouge

Titre original Red Planet
Réalisation Antony Hoffman
Scénario Jonathan Lemkin
Chuck Pfarrer
Musique Graeme Revell
Acteurs principaux
Sociétés de production The Canton Company
Mars Production Pty. Ltd.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Australie Australie
Genre Science-fiction
Durée 106 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Planète rouge (Red Planet) est un film australo-américain réalisé par Antony Hoffman, sorti en 2000.

Synopsis modifier

En 2057, face à une Terre menacée par une crise écologique en raison de la pollution et de la surpopulation, des missions interplanétaires automatisées sont envoyées sur Mars pour y installer des postes avancés et semer des algues afin d'oxygéner cette planète qui est devenue l'ultime salut de l’humanité. La NASA décide d'envoyer la première expédition humaine sur Mars pour enquêter sur les raisons d'une baisse subite du taux d'oxygène risquant de mettre en péril le projet de terraformation. L'équipage de Mars-1 est composé du commandant Kate Bowman, du pilote Santen, de l'ingénieur systèmes Gallagher, du généticien Burchenal, du philosophe Chantilas et du scientifique Pettengil spécialisé dans la terraformation.

Beaucoup de sel. Du froid. Et presque pas d'oxygène. Des conditions extrêmes qui ressemblent aux caractéristiques de certaines régions martiennes. Pourtant, ce sont celles d'une source bien terrestre. Une source à la surface de laquelle des chercheurs viennent de découvrir des microbes vivants, qui pourraient donc aussi bien... s'être développés sur Mars !

Après 180 jours de voyage, l'expédition arrive près de Mars mais un sursaut gamma dû à une soudaine éruption solaire force Bowman à faire atterrir ses hommes en catastrophe sur la planète rouge tandis qu'elle reste à bord du vaisseau en perdition et parvient à enfiler une combinaison spatiale et ouvrir une trappe extérieure pour étouffer le feu qui avait envahi Mars-1. L'atterrissage rude de la capsule fait exploser la rate de Chantilas qui meurt. Le reste de l'équipage sur Mars part à la recherche de HAB 1, habitat automatisé qui a des réserves de nourriture et d'oxygène, mais ce dernier est mystérieusement détruit. Une violente dispute entre Pettengill et Santen sur le devenir de la mission conduit ce premier à tuer accidentellement le pilote. Alors que Gallagher suffoque par manque d'oxygène, il ôte son casque pour accélérer sa mort mais constate avec surprise que l'air de Mars est respirable. L'ingénieur parvient à construire une radio avec des pièces de Sojourner, rover de Mars (en) de la sonde Mars Pathfinder, et contacte le vaisseau en orbite. Bowman demande aux trois hommes restants de rejoindre la sonde russe Kosmos et de la reprogrammer pour la faire décoller et rejoindre le vaisseau-mère. Sur le chemin, ils essuient une tempête qui les force à se réfugier dans une grotte. Pettengill profite de l'assoupissement de ses collègues pour s'enfuir avec la radio et retrouver la sonde avant eux. Mais AMEE[Note 1], le petit robot militaire d'exploration qui les accompagne, s'est déréglé lors de l'atterrissage violent et tue Pettengill. L'accalmie revenue, Gallagher et Burchenal retrouvent le corps de Pettengill infesté, mais Gallagher trouve de petits insectes carnivores qui se nourrissent des champs d'algues sur Mars, d'où la baisse d'oxygène initiale mais dont le métabolisme respiratoire produit plus efficacement de l'oxygène que les algues. Burchenal, blessé, perd du sang, ce qui provoque une attaque d'insectes. Plutôt que d'être mangé vivant, il s'auto-immole à l'aide d'une mini-charge nucléaire. Gallagher rejoint Kosmos et tue AMEE pour récupérer sa batterie et alimenter électriquement la sonde. Bowman parvient à récupérer son coéquipier. Les deux rescapés, amoureux, retournent sur Terre avec un échantillon de deux insectes qui sauveront peut-être l'humanité.

Sur Mars et ailleurs, la recherche de traces de vie extraterrestre se poursuit. Les radiotélescopes, eux, restent à l'écoute d'éventuels signaux venant de la Voie lactée. Mais, lasse d'attendre, une équipe internationale de scientifiques propose aujourd'hui de tendre la main. D'envoyer un nouveau message à l'Univers.

Fiche technique modifier

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution modifier

Production modifier

Tournage modifier

Le tournage, a lieu, entre le et le , en Jordanie, au Wadi Rum pour servir décors des canyons de la planète Mars, ainsi qu'en Australie dans l'Australie-Méridionale — dont le Breakaways Reserve (en), à 34 km au nord de Coober Pedy, et l'arrière-pays de l’Outback pour en faire la surface de la planète rouge — et dans la Nouvelle-Galles du Sud — dont Sydney (Boral Quarry, Homebush Bay et aux Mentmore House Studios)[1].

Le Breakaways Reserve à 34 km au nord de Coober Pedy.

Musique modifier

La musique du film est composée par Graeme Revell, et chantée par Emma Shapplin, dont la bande originale comprend[2] :

  1. The Tower That Ate People, de Peter Gabriel (04:05)
  2. The Inferno, d'Emma Shapplin et Graeme Revell (04:31)
  3. A Thousand Years, de Sting (05:57)
  4. Mars Red Planet, de Graeme Revell (03:25)
  5. The Fifth Heaven, d'Emma Shapplin et Graeme Revell (04:53)
  6. Mantok Point, de Strange Cargo (07:13)
  7. Canto XXX, d'Emma Shapplin et Graeme Revell (05:11)
  8. Alone, de Graeme Revell (02:13)
  9. Dante's Eternal Flame, de Melissa Kaplan et Graeme Revell (03:40)
  10. Crash Landing, de Graeme Revell (05:13)
  11. The Tower That Ate People, de Peter Gabriel (06:27 ; remix)
  12. When The World Is Running Down (You Can't Go Wrong), de Different Gear Vs. The Police (03:35)

Accueil modifier

Critiques modifier

Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 14 % d'opinions favorables pour 102 critiques[3]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 34100 pour 27 critiques[4].

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,35 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 13 titres de presse[5].

Distinction modifier

Nomination modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Autonomous Mapping Exploration and Evasion

Références modifier

  1. « Planète rouge (Locations) » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database (consulté le 30 juillet 2022).
  2. (en) « 'Red Planet - Music From The Original Motion Picture » (liste des versions de l'œuvre musicale), sur Discogs (consulté le 30 juillet 2022).
  3. (en) « Planète rouge (2000) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  4. (en) « Planète rouge Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  5. « Planète rouge - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  6. « Planète rouge (Awards) » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le 30 juillet 2022).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier