Plateau de Rochebonne
Le plateau de Rochebonne est un haut-fond du golfe de Gascogne, situé à une centaine de kilomètres au large des Sables-d'Olonne et de La Rochelle, et placé en zone Natura 2000[1],[2]. Le site englobe dans la partie nord du plateau des récifs entre 3 et 5 mètres sous l'eau et leurs tombants.
Dans les dernières années du XIXe siècle, les chaloupes de Douarnenez commencent à ramener de belles pêches du plateau de Rochebonne. Très vite, la flottille de langoustiers demi-pontés de Camaret fait route vers cette zone. Mais rapidement les marins voient que ces petits bateaux ouverts ne sont pas adaptés à cette pêche au large. Aussi, de nouveaux bateaux pontés sont rapidement mis en chantier donnant naissance au langoustier de Camaret[3].
En 1910, la tentative d'y échouer un caisson en béton armé afin d'y installer ensuite un phare se solda par un échec[4].
C'est sur les abords nord-est de ces hauts-fonds qu'eut lieu en 1920 le naufrage du paquebot Afrique.
Notes et références
modifier- Natura 2000 : Fiche du site FR5402012 (PLATEAU DE ROCHEBONNE)
- Site internet consacré à Natura 2000 Plateau de Rochebonne
- Les langoustiers de Camaret
- Construction d'un phare en ciment armé à cent kilomètres en mer, revue La Nature, 1908. Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17510/1, un plan de l'appareil du feu flottant de Rochebonne et, sous la cote CP/F/14/17510/19, neuf plans élaborés de 1861 à 1897 relatifs à l'éclairage du plateau de Rochebonne et classés sous l'appellation « phare de Rochebonne » (à ne pas confondre avec le phare du même nom situé à Saint-Malo, localement appelé « phare de la Haize »).
Webographie
modifier- Sur la nature du plateau de Rochebonne par L. Pervinquière dans le Bulletin de la Société géologique de France [4e série, tome 10] 1910
- L’Ile de Ré et les côtes voisines aux époques préhistoriques La Revue Scientifique —
- ROCHEBONNE
- Pour le rétablissement du ponton feu flottant des Rochebonnes Revue des questions coloniales et maritimes, 1910