Plomelin

commune française du département du Finistère

Plomelin [plɔmlɛ̃] est une commune française du département du Finistère, faisant partie de la région Bretagne.

Plomelin
Plomelin
Église paroissiale Saint-Mellon de Plomelin.
Blason de Plomelin
Blason
Plomelin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Quimper Bretagne occidentale
Maire
Mandat
M. Dominique Le Roux
2020-2026
Code postal 29700
Code commune 29170
Démographie
Gentilé Plomelinois
Population
municipale
4 187 hab. (2021 en évolution de −0,36 % par rapport à 2015)
Densité 161 hab./km2
Population
agglomération
86 162 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 56′ nord, 4° 09′ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 88 m
Superficie 26,08 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Plomelin
(ville isolée)
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quimper-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Plomelin
Liens
Site web Site de la commune

La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Elle est située à 10 kilomètres environ de Quimper et de Pont-l'Abbé. Son territoire longe la rive droite de l'Odet vers le sud. Depuis les années 1970, elle s'est profondément transformée sous l'effet d'une forte progression de sa population.

Géographie

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Situation

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Carte de la commune de Plomelin
Communes limitrophes de Plomelin
Pluguffan Quimper
Tréméoc Plomelin
Combrit Gouesnach

Plomelin est située en aval de Quimper sur la rive droite de l'aber de l'Odet, qui sert de limite orientale à la commune de l'anse de Kerogan à l'anse de Combrit. Plusieurs châteaux et manoirs (Keraval, Kerdour, Kerbernez, Kerambleiz, Rossulien, Pérennou, Kerouzien), visibles depuis l'Odet (ou encore celui de Bodivit qui est sur la rive de l'anse de Combrit), aussi accessibles par la "Route des châteaux" (RD 20), dominent l'Odet.

Le bourg s'est développé à l'écart de l'estuaire de l'Odet dans un vallon (à une cinquantaine de mètres d'altitude) échancrant le plateau formant l'essentiel du finage communal, situé aux alentours du bourg vers 70 mètres d'altitude, mais s'abaissant progressivement vers le sud de la commune jusqu'à une trentaine de mètres seulement. Le territoire communal est délimité au sud-ouest par le ruisseau du Corroac'h[1] qui se jette dans le fond de l'Anse de Combrit. Le ruisseau du Roudou, affluent de rive gauche du Corroac'h, échancre aussi la partie sud de ce plateau ; dans la partie nord de la commune, de petits affluents de l'Odet en font autant ; en conséquence, le relief de la commune est assez vallonné.

La proximité de la ville de Quimper a provoqué la création de nombreux lotissements depuis la décennie 1970, aux environs du bourg d'une part (notamment au nord du bourg jusqu'à Picheri, mais aussi à l'est du bourg), mais aussi aux alentours de plusieurs hameaux de la partie nord du territoire communal comme aux alentours de Croaz Kermel, Kerriou, Ti Lipic, Kerdavid, Pen Ménez, Penker et Porrajen ; les derniers cités, à proximité de l'odet, étant des lotissements formés de propriétés assez aisées.

Située en amont du Pont de Cornouaille (où passe le GR 34), la commune n'est pas soumise à la Loi littoral. La commune est toutefois parvenue à créer, de manière hélas discontinue, des tronçons de sentier pédestre le long de la rive droite de l'Odet, notamment le long de l'Anse de Kerongan, également de part et d'autre de la cale de Rossulien (notamment à hauteur des méandres de Vire-Court) et entre Meilh Mor et Lestremeur le long de l'Anse de Combrit.

Les rives de l'Odet en Plomelin

Géologie

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Plomelin est en bonne partie formée de granulite (schisteuse et feuilletée)[2], propice entre autres, comme dans la région de Fouesnant, à la culture de pommiers à cidre[3] (une variété de pommes est la "Douce amère de Plomelin"[4]).

Transports

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Le bourg de Plomelin est à l'écart des grands axes routiers, mais la commune est toutefois desservie par la voie expresse transbigoudène (D 785, ancienne Route nationale 785) qui traverse la partie nord-ouest du territoire communal (échangeurs de l'Avantage et de Ti-Lipig), ainsi que par la "Route des châteaux" (RD 20), laquelle donne accès aux sites de la rive droite de l'Odet et aux châteaux qui la bordent. L'Aéroport de Quimper-Bretagne est à proximité, mais sur le territoire de la commune de Pluguffan.

La voie verte, liaison GR 34 - GR 38 (ancienne voie ferrée de Quimper à Pont-l'Abbé) longe la limite ouest de la commune. Plusieurs tronçons de sentiers de randonnée longent, mais de manière discontinue, la rive droite de la ria de l'Odet.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

  • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 045 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1982 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records PLOMELIN-INRA (29) - alt : 33 m 47° 56′ 42″ N, 4° 07′ 36″ O
Statistiques établies sur la période 1982-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1982 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,9 3,5 4,9 5,9 9 11,4 13,2 13 11,1 9,2 6,1 4,4 8
Température moyenne (°C) 6,9 6,9 8,6 10,1 13,3 16 17,8 17,7 15,7 12,9 9,5 7,4 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 10,2 12,3 14,4 17,6 20,5 22,4 22,4 20,3 16,7 12,9 10,5 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−10,3
13.01.1987
−8
08.02.1991
−7,6
01.03.05
−3
12.04.1986
−0,7
03.05.21
3
07.06.1986
4,8
02.07.1997
2
31.08.1986
2,7
28.09.07
−2,3
30.10.1997
−4
13.11.1985
−6,6
10.12.1987
−10,3
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
17
26.01.1983
18,6
04.02.04
23
19.03.05
26,4
24.04.1984
29,7
25.05.12
33,3
23.06.05
34,8
12.07.1983
36,6
09.08.03
31
07.09.21
27,2
02.10.11
19,5
06.11.03
17,4
19.12.15
36,6
2003
Précipitations (mm) 135,5 102,5 85,9 80 81,6 52,8 57,8 61,3 77,9 117,9 127,1 137,5 1 117,8
Source : « Fiche 29170001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Plomelin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plomelin, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 10,4 % 273
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,7 % 44
Équipements sportifs et de loisirs 1,4 % 36
Terres arables hors périmètres d'irrigation 21,3 % 561
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 8,0 % 210
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 30,8 % 810
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 9,9 % 261
Forêts de feuillus 8,6 % 226
Forêts de conifères 3,8 % 100
Forêts mélangées 3,2 % 85
Zones intertidales 0,2 % 5
Estuaires 0,8 % 20
Source : Corine Land Cover[17]

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploemerin vers 1330, Ploemelin en 1574, Plouveil en 1714[18].

L'étymologie du toponyme Plomelin est discutée (grammatici certant). Il pourrait être un hagiotoponyme qui vient du breton ploe (paroisse) et de "Merin" (connu aussi sous le nom de saint Merryn en Cornouailles britannique), un saint gallois[18], disciple de saint Tugdual, également honoré en Bretagne (connu sous le nom de sant Vilin en breton), notamment à Lanmérin (Côtes-d'Armor)[19]. Une autre hypothèse existe : le nom proviendrait de saint Mellon, auquel l'église paroissiale est d'ailleurs dédiée[20].

Histoire

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Préhistoire

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Les menhirs de Pont-Menhir datent du Néolithique[21]. Un tumulus existait à Lezournon : il fut détruit par ses propriétaires dans le courant du XIXe siècle[22].

Un souterrain datant de l'âge du fer a été découvert à Kervéo en Plomelin ; deux vases et des tessons y ont été découverts, datant de l'époque de La Tène[23].

Antiquité

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Sur les rives de l'Odet, les restes d'une villa gallo-romaine se trouvent à Gorre Bodivit (découverts en 1834 et ayant à l'époque fait l'objet d'une campagne de fouille par Jean-Félix du Marhallac'h (alors châtelain propriétaire du château de Prennou) ont fait l'objet de nouvelles fouilles à partir de 2008[24] et depuis 2014[25]) et de thermes (qui dépendaient de la villa gallo-romaine précitée) au Pérennou, également fouillés par Jean-Félix du Marhallac'h ; une partie du système de chauffe et des pavements furent transférés en 1873 au musée breton de Quimper ; le site fut nettoyé en 1889 par l'abbé Abgrall ; le site fut acquis en 2006 par le département du Finistère[26]. Des poteries fines, décorées d'ornements en relief et timbrées au nom d'Albinus, des médailles à l'effigie de Tiberius Cæsar, de l'an 14 à l'an 37 après J.-C, d'autres de Victorin, tyran associé en Gaule à Postume entre 264 et 268, avaient été trouvées lors des fouilles réalisées au XIXe siècle[27]. Le site est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis le [28].

La villa gallo-romaine de Gorre-Bodivit

La campagne de fouilles de 2020 a permis d'étudier les niveaux gaulois antérieurs à la villa romaine, et de découvrir notamment 16 trous de poteaux monumentaux révélant la présence de quatre greniers à grains, ainsi que des poteries[29]. La partie résidentielle de la villa est constituée d'un bâtiment en "U", autour d'une cour centrale, mais les fouilles ont montré des traces d'une occupation gauloise antérieure[30]. Un fanum a été mis au jour lors de la campagne de fouilles de 2023.

La statue d'un cavalier à l'anguipède, datant de l'époque gallo-romaine, trouvée près du manoir de Kerlot, se trouve dans le parc du château de Keraval[31].

La voie romaine allant de Civitas Aquilonia (Quimper) à Penmarch passait par Plomelin, un embranchement desservant la villa du Pérennou[32].

Moyen Âge

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Au Moyen Âge la paroisse de Plomelin faisait partie du Cap Caval[33].

Une motte féodale existe à Bossavarn ; c'est l'une des mieux conservée du Finistère[34].

La famille du Menguen étaient seigneurs du dit lieu, situé dans la paroisse de Tréogat, mais aussi de Kerozal dans celle de Plomelin ; elle est présente aux réformations et montres entre 1442 et 1536, elle se fondit ensuite par mariage dans la famille de Kerraoul[35]. La famille Moreau, seigneurs de La Forest en Loctudy étaient aussi seigneurs de Keraval en Plomelin ; elle est présente aux réformations et montres entre 1426 et 1562[36]. Un écusson aux armes d'Augustin Moreau et de son épouse Marie Lhonoré (parents du chanoine Jean Moreau), qui fut substitut à la cour de Quimper au milieu du XVIe siècle, est encastré dans le pignon de l'église paroissiale[37].

La maison noble de Kerdour appartenait en 1480 à Yves Le Torcol, sieur de Kerdour, aussi seigneur du Queffros en Plogonnec[38] ; un écusson et le blason de la famille Le Torcol de Kerdour sont encastrés dans le pignon du bas du transept nord de l'église paroissiale[37]. Une autre maison noble existait : le Trémeur[39].

La bataille de Dour Ru oppose des paysans révoltés du Poher, dirigés par Yann Plouyé qui, après avoir mis à sac Quimper le , sont battus le à Penhars par une coalition regroupant des gentilhommes et bourgeois de Quimper aidés par des troupes ducales ; les insurgés en fuite sont écrasés et massacrés le au lieu-dit la Boixière en Pluguffan, surnommé depuis Dour Ru ("Eau rouge"), nom qui aurait pour origine l'eau rougie par le sang des révoltés. Un monument a été érigé en 1990 lors du 500e anniversaire de ce combat, juste à la limite communale avec Pluguffan[40].

Époque moderne

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La paroisse de Plomelin

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Un écusson relevé au pignon de l'église de Plomelin présente les armes d'Augustin Moreau, substitut à la Cour de Quimper vers 1550 et de sa femme Marie Lhonoré, héritière de Keraval, qui furent les parents du chanoine Moreau, l'historien des Guerres de la Ligue en Bretagne[41].

René Mocam, sieur du Perennou, conseiller du roi, magistrat criminel au siège présidial de Quimper, fut pourvu de la charge de sénéchal de Quimper le [42].

Pierre de Jégado, chevalier, seigneur de Kerollain[43], fonda le l'abbaye Notre-Dame de Kerlot[44], appartenant à l'Ordre de Citeaux, dont sa sœur, Élisabeth, fut la première abbesse[39]. Cette abbaye fut transférée à Quimper dès 1668[45] et les bâtiments de Plomelin furent rasés.

Julien Maunoir prêcha une mission à Plomelin en 1656[46].

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plomelin de fournir 9 hommes et de payer 59 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[47].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plomelin en 1778 :

« Plomelin, dans un fond, sur la rivière d'Odet ; à une lieue un tiers au sud-sud-ouest de Quimper, son évêché, sa subdélégation et son ressort ; à 40 lieues de Rennes. On y compte 800 communiants[48] : la cure est à l'alternative. (...) Ce territoire est un terrein [terrain] irrégulier, on y voit des terres en labeur et quelques petites landes[39]. »

L'ancienne paroisse de Bodivit

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L'ancienne paroisse de Bodivit, délimitée par l'Odet et l'Anse de Combrit, est citée pour la première fois en 1405 dans un acte du Saint-Siège. Son nom voudrait dire "résidence de saint David", connu aussi sous le nom de saint Dewi[49]. L'église, qui date du XVe siècle, fut décrite en 1664 par Madame de Sévigné, dont la famille possédait le manoir voisin de Lestrémeur (anciennement "Lestrehentmeur", la "cour au-delà de la grande route" en breton) ; sa muraille est percée de meurtrières et un double portail de style gothique orne l'entrée : le colombier de Lestrémeur, construit au XVIe siècle ou XVIIe siècle, haut de 16,5 mètres et ayant 26 mètres de circonférence, pouvant abriter jusqu'à 1 000 pigeons (il comprend 998 boulins), porte les armes de la famille de Sévigné.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Bodivit de fournir 5 hommes et de payer 32 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[47].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bodivit en 1778 :

« Bodivit, auprès de la rivière d'Odet ; à une lieue trois quarts au sud-sud-ouest de Quimper, son évêché, sa subdélégation et son ressort, à 39 lieues de Rennes. On y compte 300 communiants[48] ; la cure est à l'Ordinaire. Son territoire est fertile en toutes sortes de grains ; on y voit la maison du Trémeur, avec moyenne justice, qui s'exerce à Quimper[50]. »

Pierre Faroux représenta la paroisse de Bodivit à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper en 1789[51].

Thomas-François Compagnon fut le dernier recteur de Bodivit ; il vécut dans le presbytère jusqu'en 1791, puis émigra en Espagne[52]. En 1802, la paroisse est rattachée à celle de Plomelin. La même année, Louis Le Déan du Glascoët[53] (né en 1708 à Quimper, décédé le à Bodivit), receveur des fermes, acheta le manoir de Penanros, alors en paroisse de Bodivit[54] ; un de ses fils Jean-François Le Déan fut maire de Plomelin entre 1800 et 1802 et avec un autre de ses fils François Jérôme Le Déan[55], tous deux rachètent l'église et le presbytère de Bodivit, transformant l'ancien presbytère, remanié et agrandi, en manoir ; l'ancienne église paroissiale, délaissée, tomba progressivement en ruine. Elle a été partiellement restaurée par les propriétaires actuels, des néerlandais.

Le cimetière de l'ancienne paroisse devint au XIXe siècle un cimetière privé où fut encore inhumé en 1894 Eugène Le Bastard de Kerguiffinec (né en 1820, décédé le à Quimper), fils de Jean-Marie Pierre Le Bastard de Kerguiffinec et d'Eugénie Félicité Françoise Le Déan (1781-1862), nièce de François Jérôme Le Déan ; une polémique et même un procès eurent lieu car le défunt, sur décision de sa sœur, Mme Gueysse, née Le Bastard, eut des obsèques religieuses à Plomelin bien qu'il eusse manifesté le désir d'avoir un enterrement civil[56]. L'ensemble de la presse parisienne de l'époque évoqua cette affaire.

Révolution française

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La paroisse de Plomelin, qui comprenait alors 210 feux, élit trois délégués (Franços-Noël Souché de la Brémaudière, François-Louis Guitot, Yves Le Brusque), et celle de Bodivit, qui comprenait alors 45 feux, élit deux délégués (Pierre Farroux, Jacques Le Guillou) pour les représenter à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[57].

Le recteur de Plomelin en 1790, Jean Lagadec, fut nommé trésorier de la municipalité de Plomelin et prêta le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et devint même membre du directoire du district de Quimper ; il fut emprisonné pendant la Terreur pour avoir donné asile à des Girondins en  ; libéré, il renonça le 15 floréal an II () aux fonctions de prêtre constitutionnel de Plomelin[58].

Le , des Girondins en fuite embarquèrent la nuit de Rossulien (qui appartenait alors à Françpis-Noël Souché de la Brémaudière, qui commandait alors le bataillon des Fédérés du Finistère) afin de s'enfuir en direction de Bordeaux[59].

L'abbaye Notre-Dame de Kerlot servit de lieu de détention pendant la Révolution française. Elle a été démolie en 1972[44].

Le XIXe siècle

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Pendant la monarchie de Juillet, la municipalité de Plomelin refusa de voter les fonds nécessaires à la création d'une école en application de la loi Guizot, « attendu que le mauvais état des chemins et la distance des villages au lieu central ne permettent pas aux cultivateurs d'y envoyer leurs enfants qui passeraient plus de temps dans le voyage qu'à l'école même »[60].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plomelin en 1845 :

« Plomelin (sous l'invocation de saint Mellon, évêque de Rouen au XIe siècle et breton) : commune formée de l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale (...). Principaux villages : Kerhuel, Combren, Kerguen,le Rest, Kerlenn, Leheuré, Kerguinou, Kerguel, Kergrenn. Manoirs de Keraval, Kerdour, du Pérennou, de Rossulein [Rossulien], de Bodivit, de Kerouzim. Superficie totale 2608 hectares dont (...) terres labourables 965 ha, prés et pâtures 122 ha, bois 206 ha, vergers et jardins 69 ha, landes et incultes 1173 ha (...). Moulins : 9 (de Corrouac'h, en mer ; de Kerann, Kerdour, Rossulein [Rossulien], Kerun, Kergorantin, Boissarvan, à eau) (...). La route de Quimper à Pont-l'Abbé traverse la commune de Plomelin, du nord-est au sud-ouest. (...) Géologie : constitution granitique. On parle le breton[61]. »

Victor Roussin : Les noces de Corentin Le Guerveur et d'Anne-Marie Kerinvel (1880, musée des beaux-arts de Quimper)

Le peintre Victor Roussin (né le à Quimper, décédé en 1903 à Plomelin), avocat (son père Jean-François Roussin fut brièvement député du Finistère entre 1816 et 1820), époux de Sophie-Catherine Adamson, fille adoptive du général Cambronne, habita à partir de 1880 le château de Keraval en Plomelin. Il a peint toute sa vie de nombreux tableaux représentant la vie paysanne en Bretagne. Son tableau le plus célèbre, Les noces de Corentin Le Guerveur et d'Anne-Marie Kerinvel représente le mariage de son fermier qui ont lieu dans un hangar recouvert d'une tenture improvisée. On reconnait des faïences de Quimper et deux sonneurs animent la fête[62]. Le seul homme en habits sur le tableau pourrait être un autoportrait du peintre[63].

Le vase trouvé à Plomelin en 1875 (photographie de Paul du Chatellier)

La propriété du Perennou appartint à partir du milieu du XVIIIe siècle à la famille du Marhallac'h : Jean-Félix du Marhallac'h, puis son fils Auguste du Marhallac'h, aménagèrent le parc[64]. Le beau-frère de ce dernier, Louis de Carné, époux de Caroline de Marhallac'h, député du Finistère, en hérita ensuite.

La cale de Rozulien, sur l'Odet, construite en 1883, rendit « de très grands services aux agriculteurs des communes voisines pour le dépôt des engrais marins »[65].

Gustave Flaubert décrit ainsi Plomelin en 1886 dans "Par les champs et par les grèves" :

« Un clocher est sorti d'entre les arbres (...), deux ou trois maisons ont paru : c'était le village de Plomelin. Un sentier fait la rue ; quelques maisons, séparées entre elles par des cours plantées, composent le village. Quel calme ! quel abandon plutôt ! les seuils sont vides, les cours sont désertes. (...) L'église est pauvre et d'une nudité sans pareille. Pas de beaux saints peinturlurés, pas de toiles aux murs, ni, au plafond, de lampe suspendue au bout de sa longue corde étroite. (...) Des piliers ronds supportent la voûte de bois dont la couleur bleue est déteinte. Par les fenêtres à vitrail blanc arrive le grand jour des champs verdi par le feuillage des arbres d'alentour qui recouvrent le toit de l'église. La porte (une petite porte en bois que l'on ferme avec un loquet) était ouverte ; une volée d'oiseaux est entrée, voletant, caquetant, se cognant aux murs ; ils ont tourbillonné sous la voûte, sont allés se jouer autour de l'autel. Deux ou trois se sont abattus sur le bord du bénitier, y ont trempé leur bec, et puis, tous, comme ils étaient venus, sont repartis ensemble. (...)[66] »

En 1875, on déterra à Plomelin, entre les racines d'un chêne séculaire, une coupe en argent de 0,20 m de diamètre et 0,50 mètre de profondeur, en forme de vasque, soigneusement protégée par un pot de grès renversé ; au milieu de la vasque se trouve un bouton à la surface duquel on distingue un suaire entouré d'une légende latine en caractères du quatorzième siècle ; la légende dit (en traduction française): « Voici la face auguste et sainte ». Autour du bouton serpente un rinceau obtenu au repoussoir et d'un style qui rappelle l'orfèvrerie orientale. Au revers de la coupe sont gravés ces mots : « Rion ar druvil le vieu », indiquant peut-être le nom du dernier propriétaire de l'objet. Les archéologues ont sans hésiter reconnu ce vase pour avoir servi, dans le culte catholique, à donner la communion sous l'espèce du vin. Ce rite fut aboli par le concile de Constance en 1414, mais il subsista assez longtemps dans certaines contrées[67].

Le XXe siècle

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Alexandre Massé, Kerbernez et la fondation Massé-Trévidy

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L'orphelinat agricole et horticole de Kerbernès [Kerbernez] vers 1910 (carte postale Villard).

Alexandre Massé, un philanthrope quimpérois, achète en 1884 un domaine de 210 ha sur les rives de l'Odet ; il fait construire en 1899 un orphelinat agricole et horticole, qui fonctionne à partir de 1901 (en 1911, il accueille 35 orphelins « instruits en agriculture et jardinage »[68]), mais les bâtiments sont achevés en 1913 par l'architecte Charles Chaussepied. Devenu "Fondation de Kerbernez" en 1910 à la suite du legs effectué par Alexandre Massé[69], l'établissement est alors reconnu d'utilité publique. Il est devenu en 1984 le Lycée de l'Horticulture et du Paysage de Kerbernez.

Parallèlement, la Congrégation des Sœurs de l'Adoration Perpétuelle du Saint Sacrement, responsable d'un orphelinat pour jeunes filles à Quimper depuis 1821, est à l'origine de la création en 1946 de l'association de Trévidy qui a fusionné en 2004 avec la fondation Massé pour former la Fondation Massé-Trévidy[70]

La Belle Époque

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La société de chasse Le Pic de Plomelin, qui « compte parmi ses membres les meilleurs fusils du Finistère » (dont le comte Charles de Carné et d'autres notables de la région) inaugura un coquet et luxueux pavillon de chasse à Kerpic dans les Montagnes Noires (par exemple, un tableau de chasse de 180 perdreaux, 30 lièvres, 27 grouses est évoqué pour une journée début )[71], y élevant notamment des grouses[72].

Le , l'école publique de Plomelin, jusqu'alors tenue par les Sœurs de la congrégation des Filles du Saint-Esprit est laïcisée par décret du préfet du Finistère par application de la Loi sur les congrégations[73].

En , le maire de Plomelin fut suspendu pendant un mois par le préfet du Finistère « pour avoir refusé d'assister au tirage au sort des jeunes gens de la commune »[74].

L'inventaire des biens d'église à Plomelin en 1906 fut dans un premier temps empêché par une manifestation assez violente :

« Dans la petite commune de Plomelin, voisine de Quimper, administrée par M. Roussin, maire, et où habitent plusieurs châtelains (MM. de Broc, de Carné, le marquis de Plœuc, etc.), deux gendarmes sans plus étaient chargés du service d'ordre. Ils avaient contre eux 500 personnes résolues à empêcher à tout prix l'inventaire, et qui, en effet, y ont réussi. M. Vavasseur, percepteur à Quimper, chargé de l'opération, a été fort malmené ; voiture et cheval ont été enlevés de terre ; le cheval a été dételé, les harnais coupés, la capote[75] trouée à coups de couteau ; et c'est grâce au sang-froid de Mme Vavasseur, qui accompagnait son mari, que celui-ci put se tirer des mains des paysans[76]. »

Trois jeunes valets de ferme, Germain Levenes, Jean Yeurch et Guénolé Le Nours furent condamnés en à des peines d'amende, et pour les deux derniers cités à 10 jours de prison, pour « violences aux agents et voies de faits envers des particuliers » lors des manifestations pour tenter d'empêcher l'inventaire des biens d'église à Plomelin[77].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Plomelin

Le monument aux morts de Plomelin porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (soit plus de 5% de la population communale en 1911[78]) ; parmi eux sept (Corentin Dénès[79] (qui fut le premier mort plomelinois de la guerre), Alain Gestin, Vincent Hélias, Guillaume Lamy, Jean Pochet, Jacques Quiniou, Jean Tanneau) sont morts sur le front belge dès 1914, un (Michel Quéré) est décédé en captivité en Allemagne, un (François Droval[80]) est disparu en mer en 1918, la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont René Trochu[81], décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[82]. Quinze soldats plomelinois sont morts à Verdun et ses environs en 1916 et 1917, sept pendant la Bataille de la Somme, huit lors de l'offensive du Chemin des Dames. Comme on estime qu'entre 400 et 450 plomelinois ont été mobilisés, environ un sur quatre a été victime de la guerre[83].

L'adjudication des travaux de construction de la nouvelle mairie a lieu le [84].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Plomelin porte les noms de 5 personnes (M. Audren de Kerdrel, A. Berrou, Bertrand Kerbrat[85], Germain Le Quéau[86], M. Le Quéau) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[82].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Trois soldats originaires de Plomelin (Corentin Corai[87], Corentin Le Gall[88], P. Le Yeuc'h) sont morts pendant la Guerre d'Indochine[82].

Tourisme

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Château de plaisance dans une clairière sur la rive boisée d'une large rivière
Plomelin : le château de Kerambleiz dominant la rive de l'Odet.

Plomelin possède plus de 40 km de sentiers piétonniers. L’étendue de la commune permet aux promeneurs de découvrir un patrimoine naturel très varié : rives de l’Odet que l’on atteint par de petits sentiers aménagés en sous-bois, faune et flore des bois communaux, paysages de bocages dans la campagne. Les amateurs peuvent effectuer tout un circuit sur plusieurs kilomètres sans emprunter les voies communales. Près de l'anse de Combrit, une construction en bois permet quotidiennement d'observer les oiseaux en quête de nourriture, .

Économie

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Plomelin est devenue une cité-dortoir de l'agglomération quimpéroise. elle dispose cependant de quelques entreprises, dont :

  • la distillerie des Menhirs, qui transforme le blé noir et les pommes à cidre en une large gamme d’eaux-de-vie et de whiskies de grande qualité. Dès 1986, la famille Le Lay oriente sa production vers la création d’un whisky très original à base de blé noir et non de malt d’orge, vendu sous la marque Eddu. La distillerie propose des visites organisées, à l’issue desquelles une dégustation est proposée[89]. Un livre publié en 2021 raconte les cent années de la distillerie avec les 5 générations successives de la famille Le Lay qui se sont succédé à la tête de l'entreprise[90] ;
  • l'entreprise Le Pape ("Le Pape TP" , "Le Pape environnement" (recyclage de matériaux) et "Ouest enrobés") existe depuis 1945[91]. L'entreprise a ouvert en avril 2024 sur son site de Ti-Koad une centrale photovoltaïque d'une capacité de 7,7 MW qui est lors de son inauguration la deuxième en importance dans le département du Finistère après celle de Laz[92].

Politique et administration

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La mairie (Ti-Ker) de Plomelin

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Yves Le Brusque[93]   Cultivateur
1792 1795 Alain Daniel[94]   Cultivateur
1795 1798 François Guitot[95]   Cultivateur
1798 1798 Yves Le Brusque   Cultivateur. Déjà maire entre 1790 et 1792.
1799 1800 Alain Daniel   Cultivateur. Déjà maire entre 1792 et 1795.
1800 1802 Jean-François Le Déan[96]   Receveur des fouages. Acheta le château de Lanroz où il acclimata la pomme de terre et Bodivit[97].
1802 1806 Yves Le Cloarec[98]   Cultivateur
1806 1830 Jean-Félix du Marhallac'h   Châtelain du Perennou
1830 1840 Pierre Daniel[99]   Cultivateur. Fils d'Alain Daniel, maire entre 1792 et 1795 et entre 1799 et 1800.
1841 1850 Yves Le Cloarec[100]   Cultivateur. Fils d'Yves Le Cloarec, maire entre 1802 et 1806.
1850 1859 Jérôme Le Brusque[101]   Cultivateur. Petit-fils d'Yves Le Brusque, maire entre 1790 et 1792 et en 1798.
1859 1876 René-Jean Daniel[102]   Cultivateur. Conseiller d'arrondissement.
1876 1882 Édouard-Olivier de Rodellec du Porzic[103]   Châtelain du Perennou. Ancien officier
1882 1887 Étienne Roussin[104] Conservateur Ingénieur de l'École Centrale, dirigea l'usine de machines à vapeur de Yokohama (Japon), fit construire le manoir de Kerambleiz
1887 1888 René-Jean Daniel   Cultivateur. Déjà maire entre 1859 et 1876.
1888 1912 Étienne Roussin Conservateur Ingénieur. Déjà maire entre 1882 et 1887 et député entre 1885 et 1889[105].
1912 1925 Charles de Carné-Marcein[106]   Châtelain du Perennou. Comte.
1925 1945 Jacques Prigent de Kerallain[107]   Propriétaire. Il habitait le manoir de Lestrémeur.
avril 1945 1965 Pierre Larhant[108]   Cultivateur
mars 1965 1995 Robert Omnes SE Professeur
mars 1995 2008 Yves Rohou DVD Ingénieur
mars 2008 mars 2014 Franck Pichon DVD Professeur
mars 2014 25 mai 2020 Jean-Paul Le Dantec PS[109] Policier
25 mai 2020 En cours Dominique Le Roux[110] DVD Retraité de l'Armée de l'air

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[111]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[112].

En 2021, la commune comptait 4 187 habitants[Note 5], en évolution de −0,36 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0471 0961 0381 1261 2341 2721 2331 3101 316
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3411 4011 5001 5011 5231 6961 7791 9341 913
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0082 0792 0241 9381 8161 6431 5201 5021 380
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2781 3212 0523 0413 8703 9384 0534 0654 113
2015 2020 2021 - - - - - -
4 2024 1954 187------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[113] puis Insee à partir de 2006[114].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langue bretonne et jeux bretons

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En breton la ville se nomme Ploveilh.

La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le . Le a été remis à la commune le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 2, puis le le label de niveau 3.

Le jeu de galoche bretonne serait pratiqué dans la commune depuis au moins 1925. Le club "La Galoche plomelinoise" fut créé en 1980 et organise chaque année un tournoi : "La Galoche d'or"[115].

Lieux et monuments

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L'église paroissiale et les chapelles de Plomelin
  • D'autres chapelles ayant existé ont désormais disparu : la chapelle Saint-Nic, la chapelle Saint-Connec (dite aussi Saint-Conogan), la chapelle Saint-Tudy, la chapelle du Perennou[18].
  • La cale et le Moulin à eau de Rossulien [Rozulien] :
    • La cale, bâtie en 1883, permettait le déchargement des sables et engrais marins. Aujourd'hui elle est essentiellement utilisée par les plaisanciers.
    • Le moulin, quant à lui existait bien avant (il date du XVIIe siècle) et compte parmi les 8 moulins recensés sur la commune ; Le moulin à eau est toujours en ruine au bord du ruisseau et n'a plus fonctionné depuis le début du XXe siècle. La partie habitée jusqu'après la Seconde Guerre mondiale, a été restaurée en 1997. Une roue à aubes avait été installée pour avoir de l'électricité après la guerre. Rossulien est un des sites touristiques les plus fréquentés sur la commune. Une association, "Les meuniers de Rossulien", soutenue financièrement par la société Krampouz, a entrepris depuis 2016 la restauration du moulin, l'achèvement des travaux étant effectif à l'automne 2020[121],[122].
  • Le moulin de Rossulien en 2020 après sa rénovation.
  • Les châteaux des rives de l'Odet :
    • Le château de Kerambleiz (son nom signifie en breton "la maison du loup"), de style néo-gothique, construit par Étienne Roussin, ingénieur des Arts et Manufactures, fils de Victor-Marie Roussin, peintre et châtelain de Keraval et ami du grand collectionneur nantais Thomas Dobrée[123]. Étienne Roussin fut dessiner autour de son castel un parc paysager romantique d'une superficie d'une vingtaine d'ha dominant l'Odet, agrémenté d'un temple, d'un bassin, de rochers et desservi par un débarcadère ; des traces d'occupation romaine du site furent découvertes lors de l'aménagement du parc[124]. Devenu maire de Plomelin de 1882 à 1912 (sauf en 1887-1888), il fut aussi député du Finistère entre 1885 et 1889. Il vécut avec son épouse et ses 8 enfants à Kerambleiz jusqu'en 1901, année où il vendit Kerambleiz au marquis René Alexandre de Plœuc pour s'installer au château de Kerdour. Kerambleiz fut revendu après la Première Guerre mondiale à la famille Audren de Kerdrel. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château abrita des activités clandestines du réseau Johnny. En 1980 Kerambleiz fut acheté par la famille Alterio qui y organise des réceptions et loue des gîtes meublés. Le parc a beaucoup souffert lors de la tempête d'.
    • Le château de Kerdour[125] (en Plomelin) date pour partie du milieu du XIXe siècle et pour le reste de l'extrême fin du XIXe siècle et du tout début du XXe siècle; son style est très éclectique.
    • Le château de Kerouzien (en Plomelin) dont le parc est classé par les Monuments historiques (Référence base Mérimée : IA29000340). Des salles du château sont louées pour des mariages ou autres évènements festifs[126].
    • Le manoir de Kerbernez (en Plomelin), désormais lycée horticole.
    • le château du Pérennou[127], en Plomelin, fut largement rénové en 1812. Il appartient à la famille du navigateur Bertrand de Broc depuis le mariage en 1891 à Plomelin de Marie de Carné-Marcein (1871-1919) avec le comte Adolphe de Broc[128] (1867-1914), lequel fit transformer le Pérennou en demeure néo-gothique de style troubadour par l'ajout de quatre tours circulaires aux quatre angles, d'un avant-corps polygonal devant la façade avant, d'une chapelle domestique à l'arrière et d'un donjon crénelé en encorbellement. Ce château, qui date du XIXe siècle, domine la vallée de l'Odet, et son parc des cinq continents qui fut aménagé par Félix du Marhallac'h, est dénommé ainsi à cause des espèces de plantes qui s'y trouvent[129] dont des séquoias parmi les plus hauts de Bretagne, des magnolias et un ginkgo biloba. Le jardin fut dessiné dans la décennie 1840 par Denis Bülher, grand créateur de parcs en France au XIXe siècle. Le château, de style classique à l'origine, fut profondément transformé entre 1893 et 1899 en château de style néogothique. Un monument mégalithique (trois dolmens) et des vestiges de bains romains datant du Ier siècle apr. J.-C. se trouvent sur le domaine, ainsi qu'une glacière datant du XVIIIe siècle. En 2008, le Conseil général du Finistère a acheté deux ha situés en contrebas du château du Pérennou incluant les vestiges des thermes romains, qui firent l'objet de fouilles en 1833, puis en 1889 et à nouveau en 2012[130]. Une partie du contenu de ces fouilles (dont des mosaïques) se trouve au Musée départemental breton de Quimper.

« Long de 16 m et large de 7 m, le balneum se divisait en six pièces : un vestibule, le fomix (chaufferie), le caldarium (salle chaude), le tepidarium (salle froide) et l' apodyterium (vestiaire et salle des onguents). Les fondations et le reste de l' hypocauste (système de chauffage par en dessous utilisé par les Romains) qui sont encore visibles ont été restaurés. Les salles froides et chaudes étaient décorées de pavements de marbres de quinze origines différentes et de couleurs variées ainsi que de peintures murales. (...) Une photo aérienne du site a par ailleurs permis de retrouver les traces d'un chemin menant à une villa romaine située à 450 mètres au-dessus, une « villa à portique en "U" »[131]. »

Les thermes de Perennou
Le château de Perennou

Le châtaignier géant du parc de Pérennou mesurait en 1977 7 mètres de circonférence à 1 mètre du sol[132]. Depuis 1984 Christian de Broc, oncle du navigateur Bertrand de Broc, possède et entretient le Pérennou[133].

    • Le château de Keraval (date en partie des XVIe siècle, construit initialement par Guillaume Moreau, et XVIIe siècle)[134]. Il a été remanié au XIXe siècle et possède désormais des parties de style néo-gothique. Il est situé dans la commune de Plomelin et domine l'anse de Kerogan. Le peintre Victor Roussin l'a possédé au XIXe siècle.
    • Le manoir de Lestremeur (en Plomelin) a appartenu successivement à Guy de Keraldanet (décédé en 1628 ou 1629), seigneur de Rossulien et époux de Marguerite de Coëtnempren (née vers 1599, décédée le à Rennes) ; puis à la famille de Sévigné (en raison du mariage de Marguerite de Coëtnempren avec Charles de Sévigné (1598-1635). Il fut vendu en 1713 à René Le Prestre (1656-1724), seigneur de Lézonnet et de Châteaugiron, qui fut notamment président à mortier du Parlement de Bretagne[18].
Le manoir de Lestremeur et ses dépendances
    • Le manoir de Bodivit (en Plomelin)
Le manoir de Bodivit et ses dépendances

Un chêne de Bodivit à 5 mètres de circonférence à 1 mètre du sol. Il se trouve à proximité du colombier de Lestremeur[135].

    • Le manoir de Penanros (en Plomelin)

Légende

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Une jeune fille fuyait un amant qui voulait la violer, et préféra se jeter dans l’Odet plutôt que de subir ce crime. Une main surnaturelle lui fit franchir l’obstacle sans dommages. Le galant sauta à l’eau lui aussi mais trépassa. Dans les Vire-Court, on peut voir un grand rocher marqué de blanc : c’est le rocher du « Saut de la Pucelle », encore appelé le rocher du « saut prodigieux » (Roc’h lamm ar gast).[réf. nécessaire]

Événements

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  • Tous les ans, depuis 1985, la commune accueille le Mondial Pupille de football. En a été organisée la 32e édition, réunissant 72 équipes provenant pour certaines d'entre elles de divers pays européens et même du Liban, d'Iran, de Russie, du Canada, du Brésil, etc. Ce tournoi est organisé sur divers sites de Cornouaille, les demi-finales et la finale se déroulant à Plomelin. Plus de 1 000 bénévoles participent à son organisation[136].
  • Le "Trail de plomelin" est organisé chaque année au mois d'octobre. Deux distances de 13 et 26 km superbes balades le long de la rivière "Odet". L'édition 2016 a réuni plus de 600 participants[137].
  • La Fête de la Musique au mois de juin.
  • La Fête de la Bière au mois d'octobre.

Personnalités liées à la commune

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Jumelages

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Les jumelages de Plomelin, en 2013.

La ville de Plomelin est jumelée avec deux villes d’autres pays :

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Serge Duigou, L'Odet, Éditions Palantines, Plomelin, 2007.

Sources

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Notes et références

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  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 2, 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73390r/f418.image.r=Plomelin?rk=21459;2
  2. Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, "Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France", 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112503n/f311.image.r=Plomelin?rk=2746794;4
  3. "La Cidrerie française", 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122454p/f122.image.r=Plomelin?rk=2682416;4
  4. "La Cidrerie française", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122459k/f169.image.r=Plomelin?rk=64378;0
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  11. « Fiche du Poste 29170001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Plomelin », sur insee.fr (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Quimper », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  18. a b c d e et f infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plomelin » (consulté le ).
  19. « Sant Merin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur grandterrier.net (consulté le ).
  20. a et b « Saint Mellon de Cardiff », sur cef.fr (consulté le ).
  21. « Son patrimoine », sur plomelin.com via Wikiwix (consulté le ).
  22. Émile Cartailhac, "Dictionnaire archéologique de la Gaule : Époque celtique", tome II (H-Z), 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9763804h/f435.image.r=Plomelin?rk=21459;2
  23. P.-R. Giot et J.-P. Ducouret, Le souterrain de l'âge du fer de Kervéo en Plomelin, revue "Annales de Bretagne", 1968, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1968_num_75_1_2439
  24. http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/plomelin-l-appel-de-la-villa-gallo-romaine-04-06-2015-10653289.php et http://www.letelegramme.fr/finistere/plomelin/journees-de-l-archeologie-la-villa-gallo-romaine-ouverte-au-public-15-06-2016-11108949.php
  25. Jean-Charles Arramond et autres auteurs, Villa du Pérennou, "Rapport de fouille programmée. Troisième année de triannuelle 2014-2016", consultable http://bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr/files/original/cbb604ad36aac8081fcb4ad6ccf9b5c1.pdf
  26. « Bienvenue à l'Office de Tourisme de Quimper Cornouaille - Office de Tourisme de Quimper Cornouaille », sur Office de Tourisme de Quimper Cornouaille (consulté le ).
  27. Bejamin Girard, "La Bretagne maritime"1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f330.image.r=Plomelin
  28. Thierry Charpentier, « La ferme romaine bientôt inscrite aux Monuments historiques », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
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  53. La famille Le Déan a notamment comme ancêtre un sculpteur qui œuvra notamment dans la construction des églises paroissiales de Pleyben et de Pont-Croix
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  55. François Jérôme Le Déan, né le à Douarnenez, décédé le à Bodivit, fit fortune dans la Compagnie des Indes, fut élu représentant du tiers état de la sénéchaussée de Quimper en 1789, devint maire de Quimper en 1791-1792 et à nouveau entre 1800 et 1803 ; il racheta le couvent des Cordeliers dans cette ville. Il fut fait baron d'Empire par Napoléon Ier et fut brièvement député du Finistère pendant les Cent-Jours.
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  85. Bertrand Kerbrat, né le à Landerneau, résistant, tué le à Combrit (Finistère)
  86. Germain Le Quéau, né en octobre 1913 à Plomelin, soldat au 27e bataillon de chars de combat, tué à l'ennemi le à Grugies (Aisne)
  87. Corentin Corai, né le à Plomelin, sergent-chef au 1er régiment de chasseurs parachutistes, tué à l'ennemi le à Hotrack (Tonkin)
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  94. Alain Daniel, né en 1761 à Penhars, décédé le à Penanguer en Plomelin
  95. François Guitot, né le à Keranguen en Plomelin, décédé le 29 thermidor an VII () à Kergorentin en Plomelin
  96. Jean-François Le Déan, né le en la paroisse de Loctudy (île de Groix), décédé le à Quimper
  97. Il achète l'église, le cimetière et le presbytère de Bodivit, devenus biens nationaux, le .
  98. Yves Le Cloarec, né le à Kerveur Huella en Bodivit, décédé le à Plomelin
  99. Pierre Daniel, né le 2 prairial an VI () à Plomelin, décédé le à Plomelin
  100. Yves Le Cloarec, né le à Kerveur en Plomelin, décédé le à Guerveur [Kerveur] en Plomelin
  101. Jérôme Le Brusque, né le au Polhoat en Plomelin, décédé le au bourg de Plomelin
  102. René-Jean Daniel, né le au Rest en Plomelin, décédé le à Kerautret Rest en Plomelin
  103. Édouard-Olivier de Rodellec du Porzic, né le au château de Pennélé en Saint-Martin-des-Champs (Finistère), époux de Marie Félicie Arthémise de Carné-Marcein, ancien commandant du 5e bataillon de mobiles du Finistère, décédé le au château de Perennou en Plomelin
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  107. Jacques Prigent de Kerallain, né le à Quimper, fils de Jean René Prigent de Kerallain, décédé le au manoir de Lestrémeur en Plomelin
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