Podkayne, fille de Mars

livre de Robert Heinlein

Podkayne, fille de Mars
Image illustrative de l’article Podkayne, fille de Mars
If, numéro de novembre 1962 présentant la première partie de Podkayne of Mars.

Auteur Robert A. Heinlein
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Science-fiction
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Podkayne of Mars
Éditeur G. P. Putnam's Sons
Lieu de parution New York
Date de parution 1963
Version française
Traducteur Michel Deutsch
Éditeur J'ai lu
Collection Science-fiction, n° 541
Lieu de parution Paris
Date de parution 1974
Couverture Wojtek Siudmak
Nombre de pages 248

Podkayne, fille de Mars (titre original : Podkayne of Mars) est un roman de science-fiction de Robert A. Heinlein. Initialement publié aux États-Unis en trois épisodes dans les numéros de novembre 1962, janvier et mars 1963 de la revue If puis en édition brochée en 1963, il a été traduit en français et publié en 1974.

Résumé modifier

Podkayne est une jeune fille de seize ans, née sur Mars, dont l'unique ambition est de prendre un jour le commandement d'un vaisseau spatial ; en attendant, elle se fait une fête d'aller visiter la Terre. C'est la planète qui fut la mère patrie des hommes, mais Podkayne aime à en plaisanter (et Heinlein à inverser les clichés provincialistes les plus éculés...) [1]. C'est son oncle Tom, héros de l'indépendance martienne et ambassadeur plénipotentiaire, qui l'emmène dans ce long voyage, avec son petit frère Clarke, génie immature. Mais les adversaires politiques de Tom l'attendent à l'escale sur Vénus, et enlèvent les adolescents.

Histoire éditoriale modifier

Publié en 1963 chez Putnam, Podkayne est le premier roman jeunesse écrit par Heinlein après son départ de Scribner (qui avait refusé Étoiles, garde-à-vous !. Dans cette première version, très forte, non seulement la protagoniste est une jeune fille (au contraire des romans de la décennie précédente), mais elle connaît une fin tragique. Ce dénouement politiquement incorrect déplut à certains éditeurs, qui imposèrent une fin alternative plus mièvre dans plusieurs éditions postérieures (et la traduction française...).

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. « Voyons, vous n'y pensez pas, la pesanteur à la surface de la Terre est nettement trop forte pour la structure humaine. Il est parfaitement établi qu'il en résulte des pieds plats, des hernies et des troubles cardiaques. Quant aux radiations solaires, qui sont beaucoup plus forte sur la terre que sur Mars, elles tuent n'importe quel humain, à la peau non protégée, en très peu de temps. »

Liens externes modifier