Police cantonale genevoise

La police cantonale genevoise est active dans la république et canton de Genève.

Police cantonale genevoise
Logo de l'organisation
Situation
Siège Chemin de la Gravière 5
1227 Les Acacias
Langue Français
Organisation
Chef du département Carole-Anne Kast
Colonel, Commandant de la police Monica Bonfanti
Lieutenant-colonel, Commandant adjoint de la police Luc Broch
Organisations affiliées Département des institutions et du numérique (DIN)

Site web www.ge.ch/organisation/police-cantonale
Quartier général de la police genevoise, avec antenne Polycom

Organisation

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Présentation

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Monica Bonfanti est la cheffe[1] de la police cantonale de Genève depuis le [2].

L'effectif policier fin 2016 est de 1 417 personnes[3] : 1 043 pour les services de gendarmerie, 279 dans la police judiciaire, 85 dans l’administration et 10 personnes à l’état-major.

Le personnel des services de gendarmerie (police-secours, police de proximité, police internationale et police routière) porte l’uniforme (sauf dispositions contraires)[4].

Police-secours

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Police de proximité

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Police routière

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Police internationale

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Police judiciaire

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Police montée

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Une police montée a existé déjà en 1996. Une nouvelle expérience débute en avec neuf cavaliers dont huit femmes[5].

Police de la navigation

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La police de la navigation et l’hélicoptère HUG-REGA 15 recherchant un noyé à la confluence du Rhône et de l’Arve.

La police de la navigation assume 24 heures sur 24 toutes les tâches de police judiciaire et d’interventions sur le Léman et les cours d’eau du canton de Genève, ainsi que dans les piscines en cas de noyade. Elle assure la sécurité du Léman, veille au respect des règles de navigation, surveille les ports, sauves des personnes et procède à des recherches en plongée. Elle intervient sur le territoire du canton de Genève et au-delà lors de sauvetage ou de protection de biens[6].

Le poste de la police de la navigation, situé au Quai Gustave-Ador 11 à Genève, a été ouvert en , date de création du service. Le premier poste, situé sous la grue des Eaux-Vives, a été ouvert en 1929 par le Gendarme Roch, premier garde-port[6].

La police de la navigation collabore avec la Société internationale de sauvetage du Léman (5 sections dans le canton dont la Société de sauvetage de Genève) et les autres services de secours professionnels comme le Service d'incendie et de secours de la ville de Genève (SIS), le SAMU et la Garde aérienne suisse de sauvetage (REGA)[6].

Brigades

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La police Genevoise dispose d'une unité de déminage

La police cantonale compte une vingtaine de brigades[7] dont:

  • Brigade des cambriolages (BCAM)
  • Brigade de la criminalité informatique (BCI)
  • Brigade des cyber-enquêtes (BCE)
  • Brigade de répression du banditisme (BRB)
  • Brigade des moeurs, depuis 2016 Brigade de lutte contre la traite d’êtres humains et la prostitution illicite (BTPI)[8]
  • Brigade de renseignement criminel (BRC)
  • Brigade des stupéfiants
  • Brigade des vols et agressions de rue (BVAR)
  • Brigade des délits contre les personnes (BDP)
  • Brigade financière
  • Brigade de déminage[9]
  • Brigade des mineurs[7]
  • Brigade des armes de la sécurité privée et des explosifs[10]
  • Brigade de la sûreté intérieure[11] (BSI)
  • Brigade de sûreté du domaine aérien[12]
  • Brigade de sécurité publique[13] (BSP)
  • Brigade des chiens[13]
  • Brigade équestre[14]
  • Détachement de protection rapprochée (DPR)[15]
  • Groupe d'intervention de l'aéroport (PORTO)[15]
  • Police de la navigation
Assistants de sécurité publique
  • brigade de sécurité et des audiences[16]

Autres départements

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Les départements suivants sont dirigés par le chef de la police adjoint: le centre des opérations et planification (COP), le service des Commissaires et le service du renseignement[17]. L'inspection générale des services est la police des polices.

Moyens auxiliaires

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La base de données cantonale CALVIN recèle dans ses diverses rubriques des informations à propos des personnes résidant ou ayant résidé à Genève (nom, prénom usuel, date de naissance, nationalité, ancien nom, nom de célibataire, nom et prénoms du père et de la mère, logeur…). Le RIPOL (fédéral) comprend une banque de données concernant la recherche de personnes et de véhicules et une banque de données concernant les infractions non élucidées et la recherche d’objets. Le FABER (fédéral) gère un registre automatisé des autorisations de conduire. Quant au MOFIS (fédéral), ce dernier fait état de tous les véhicules qui sont ou qui ont été immatriculés en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein ainsi que des données y relatives concernant les détenteurs[18]. Le fichier Stop Police est également utilisé[19].

Glock 19
Glock 43
SIG MCX
Mousqueton 1931 lance-grenade lacrymogène

La police de Genève utilise les armes suivantes:

arme collective
arme individuelle

Formation

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En 2004, un brevet fédéral est créé afin de mieux harmoniser la formation des corps de police en Suisse[23].

Jusqu'en 2016, les policiers genevois sont formés au centre de formation de Carouge[23]. Toutefois, les coûts de financement d'une formation strictement cantonale ainsi que ceux impliqués par le besoin d'agrandissement des locaux poussent les autorités à envisager une solution alternative. Un accord est conclu en 2014 entre les cantons de Genève, Vaud et du Valais pour que la police genevoise intègre l'académie de police de Savatan.

Les premiers policiers genevois intègrent la formation en 2016. Ces premières formations s'inscrivent dans une phase pilote devant durer 3 ans[23].

Les autorités genevoises annoncent en 2018 que le partenariat pour la formation des policiers à Savatan est pérennisé[24]. Toutefois, des évolutions dans l'approche et le contenu pédagogique sont demandées[25]. Ainsi, une amélioration de la formation pour ce qui concerne la procédure pénale et la police de proximité est sollicitée. De plus, l'ambiance militaire et l'isolement de la direction sont pointés du doigt[26],[27].

À l'occasion d'une nouvelle loi d'organisation de la police en 2022 et en réponse aux critiques persistantes concernant l'approche pédagogique de Savatan, les députés du Grand Conseil genevois décident du retour de la formation des policiers genevois[28],[29].

Histoire

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Personnalités

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Galerie d'images

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Voir aussi

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. « La police genevoise a une cheffe », RTS Info, .
  2. « Le Conseil d'État désigne la nouvelle Cheffe de la police (2.5.2006) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ge.ch, .
  3. Police cantonale de Genève, « Rapport d'activité de la police cantonale genevoise 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ge.ch, République et canton de Genève, (consulté le ).
  4. « Loi sur la police (LPol) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Législation genevoise, sur ge.ch, État de Genève, (consulté le ).
  5. Julie Conti, « La nouvelle police montée genevoise est prête à arpenter la campagne », RTS Info, sur rts.ch, RTS, (consulté le ).
  6. a b et c 200 ans : Bicentenaire de la police genevoise – 1814 - 2014, République et Canton de Genève, , 41 p. (lire en ligne [PDF]).
  7. a et b « Quelles sont les différentes brigades de la police judiciaire genevoise ? », sur geneve.ch (consulté le ).
  8. Fati Mansour, « A Genève, ces policiers exposés aux tentations », Le Temps,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  9. « Le Bomb squad a fait exploser... les chiffres ! », sur docplayer.fr, (consulté le ).
  10. « Entreprises de sécurité privées », sur ge.ch (consulté le ).
  11. « L'Etat de Genève renforce la lutte contre la radicalisation », sur rts.ch, Radio Télévision Suisse, (consulté le ).
  12. « Directive de police - OS PRS.20.19 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ge.ch (consulté le ).
  13. a et b Christian Lecomte, « Pour la caporale Claire Berset, il ne faudrait pas que tout ça «dure trop longtemps» », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualites/Geneve/La-brigade-equestre-de-la-police-officiellement-lancee.html
  15. a et b Alexandre Vautravers, « Genève:Journée de la Police », Revue militaire suisse, no 5,‎ , p. 22.
  16. « Brigade de sécurité et des audiences »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ge.ch (consulté le ).
  17. https://www.tdg.ch/la-police-genevoise-tient-son-nouveau-numero-2-372321043649
  18. https://ge.ch/grandconseil/data/texte/R00671.pdf
  19. https://ge.ch/grandconseil/m/memorial/seances/570305/24/12/
  20. a et b Fati Mansour, « Comment la police genevoise arrive à se faire voler un pistolet-mitrailleur laissé dans un véhicule banalisé », Le Temps,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  21. « Nouveau matos de la police : c’est du lourd! », sur Genève Home Informations (consulté le ).
  22. Fati Mansour, « A Genève, révocation confirmée pour le policier éméché qui avait vidé son chargeur et blessé un collègue », Le Temps,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  23. a b et c Yelmarc Roulet, « Les policiers genevois iront se former à Savatan », Le Temps,‎ (lire en ligne Accès libre)
  24. Yelmarc Roulet, « Genève reste à Savatan mais exige des changements », Le Temps,‎ (lire en ligne Accès libre)
  25. jef, « Les critiques pleuvent sur la formation des policiers », 20 Minutes,‎ (lire en ligne Accès libre)
  26. Manon Germond et Marc Menichini, « L'esprit trop militaire régnant à l'Académie de police de Savatan irrite », RTS Info,‎ (lire en ligne Accès libre)
  27. Rédaction Quinze Minutes, « Savatan, Cifpol : deux écoles de police, deux visions ? », RTS Info,‎ (lire en ligne)
  28. Chloé Dethurens, « La loi sur la police se fait mettre en pièces par les députés », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne Accès payant)
  29. Judith Monfrini, « Le Grand Conseil accepte une nouvelle loi sur la police », Radio Lac,‎ (lire en ligne Accès libre)

Lien externe

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