Porta Ognissanti
La Porta Ognissanti sur une photo de Paolo Monti de 1967. Fonds Paolo Monti, Biblioteca europea di informazione e cultura.
Présentation
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Walls of Padua (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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La Porta Ognissanti (Omnium Sanctorum en latin, également appelée Porta Portello Nuovo ou Porta Venezia) est l'une des portes encore existantes à l'intérieur des murs de Padoue au XVIe siècle, construits par la République de Venise.

Le canal Piovego et la Porta Portello.

Histoire et description modifier

La porte en question remonte à 1519, année où elle a remplacé la porte du Portello Vecchio, située dans l'actuelle Via San Massimo. Elle a des caractéristiques assez différentes par rapport aux autres portes de Padoue de la même période. Sur la façade qui surplombe la ville, elle est ornée de pierre blanche d'Istrie, de quatre paires de colonnes surmontées tour à tour d'une architrave agrémentée de quatre boulets de trachyte. À côté de la base du pont opposé[1] sur le canal Piovego à trois arches, deux lions de pierre blanche montent la garde en permanence.

Dans l'ensemble, c'est un bâtiment qui cache très bien sa nature de garnison tactique[2]. Aujourd'hui encore, certaines plaques commémorant les origines antiques de la ville sont encore lisibles, tout en louant sa bonne gouvernance. Depuis 1535 une horloge se détache d'une sorte de « tourette » (vaguement semblable à celle du palais du Quirinal à Rome), en pierre de Nanto, constituant le sommet de l'ensemble de l'édifice.

Le Portello présentait le bas-relief d'un lion marcien, typique de ces portes. Détaché par des soldats français après la chute de Venise en 1797, il est jeté dans le canal adjacent. Récupéré, il est vendu aux enchères et racheté par la compagnie d'assurances Generali qui l'a entre-temps adopté comme symbole de l'entreprise. Il est maintenant intégré dans la façade du bâtiment Generali à Rome, en face du Palazzo Venezia.

Galerie modifier

Notes modifier

  1. réalisé en 1784 en substitution du précédent en bois.
  2. En effet, le seul élément qui peut être fonctionnellement relié au techniques de guerre se trouve être une paire de « canonnières » qui touchent l'eau.

Bibliographie modifier

  • Giuliana Mazzi, Adriano Verdi, Vittorio Dal Piaz, Les murailles de Padoue, éditeur Il Poligrafo, Padoue, 2002 (ISBN 88-7115-135-6).
  • Alessandro Baldan, Étude historique et artistique de la Riviera de la Brenta (de Fusina à Portello di Padova), Éditions Bertato, Villa del Conte, 1995.

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