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Louis Charles Joseph Gaston de Saporta était un paléobotaniste né à Saint-Zacharie (Var), en 1823. Il a fait apparaître la transformation des espèces floristiques au cours des différentes ères.
Né à Saint-Zacharie, dans le Var le 28 juillet 1823 d’une famille noble, Saporta ne se destine pas à la paléobotanique. Quoique son père est passionné par l’étude des papillons et son grand-père par l’entomologie en général, ses goûts sont plutôt littéraires à une époque où la poésie est fort prisée dans les salons. À 20 ans, il fréquente le monde, voyage et gère ses biens pour tenir son rang. Il a, en quelque sorte, une vie de dilettante fortuné.
C’est à la mort de sa femme, Valentine de Forbin la Barben, le , qu’il cherche diversion dans la botanique et apprend à reconnaître les espèces végétales méditerranéennes et celles qu’il rencontre au cours de ses voyages. Très vite, il se spécialise dans les plantes fossiles et commence à parcourir les gisements proches et peu explorés des plâtrières d'Aix-en-Provence qu’il décrit et classe ensuite. Le , il épouse Émilie de Gabrielli de Gubbio, issue de la noblesse aixoise.
En 1860 paraît, dans le Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles, son premier travail résumant les résultats de ses études sur les plantes fossiles de Provence.