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Drapeau du Conservatisme
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Conservatisme
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Introduction

Le conservatisme est une philosophie politique qui est en faveur des valeurs traditionnelles et qui s'oppose au progressisme. Les cultures ayant chacune des valeurs différentes, les conservateurs selon leur culture ont des buts différents. Mais tous les conservateurs promeuvent la défense statu quo ou le retour à des valeurs établies (statu quo ante). Pour Michael Freeden, le conservatisme croit seulement en un changement limité de ce qui est naturel ou organique ; aussi, pour lui, l'ordre social est indépendant de la volonté humaine.

Le terme vient de « conserver » ; du latin conservare, « maintenir, observer (une loi, une coutume) » composé de servare « préserver, garder ». Bien que ce ne soit pas une idéologie en soi, le conservatisme est une philosophie politique dont les idées sont en grande partie liées à leur contexte d'existence. Il est défini en partie par l'accent mis sur la tradition comme source de sagesse, bien au-delà de ce qui peut être démontré ou explicitement établi. Il se fonde sur la conservation d'un ordre préétabli, selon les conventions, chacun à sa place.

Lumière sur...
Edmund Burke (né à Dublin le en Irlande et mort à Beaconsfield le en Grande-Bretagne) est un homme politique et philosophe irlandais, longtemps député à la Chambre des Communes britannique, en tant que membre du parti whig. Il est resté célèbre pour le soutien qu'il a apporté aux colonies d'Amérique du Nord lors de leur conflit avec le roi George III, ainsi que pour sa ferme opposition à la Révolution française, exprimée dans ses Reflections on the Revolution in France, qui fit de lui l'un des chefs de file de la faction conservatrice au sein du parti whig. Edmund Burke est également l'auteur d'ouvrages de philosophie portant sur l'esthétique, et le fondateur de la revue politique Annual Register. Il est souvent considéré comme le père du conservatisme anglo-américain[1].

Né d'un père anglican, juriste de profession, et d'une mère catholique, Edmund Burke est élevé dans la religion anglicane à laquelle il reste attaché toute sa vie. Il est élève dans une école quaker de Ballitore, puis au Trinity College de Dublin.

En 1756, il montre une certaine aversion à l'égard de l'idéologie des Lumières, et publie la même année un Coup d'œil sur les maux qu'a produits la civilisation ; les avis au sujet de cet ouvrage anonyme sont partagés : certains y voient une parodie de la manière d'argumenter de Lord Bolingbroke, d'autres le considèrent comme une approche de l'anarchisme philosophique. Devenu homme politique, Burke désavoue cet ouvrage. En 1757, il fait paraître une Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du Sublime et du Beau, un traité d'esthétique qui lui fait prendre rang parmi les philosophes, attirant même l'attention de Diderot et de Kant.

  1. C'est notamment l'avis de Russell Kirk dans son essai The Conservative Mind.
Article au hasard
Dupin, procureur général à la Cour de cassation (1856).
Dupin, procureur général à la Cour de cassation (1856).

André Marie Jean Jacques Dupin, dit « Dupin aîné », était, en France, avocat, procureur général près la Cour de cassation, député, né à Varzy dans la Nièvre le et mort à Paris le . Il fut député en 1815, président de la Chambre des députés en 1832, membre de l'Assemblée constituante en 1848, président de l'Assemblée législative en 1849 et enfin sénateur en 1857. Il fut également membre de l'Académie française, après son élection en 1832.

Proche de Louis-Philippe d'Orléans, roi des Français en 1830, Dupin aîné fut un acteur politique important de la politique française après la chute de l'Empire napoléonien sous les deux Restaurations. Défenseur devant la Chambre des pairs de nombreux accusés politiques, dont le maréchal Ney et Savary, il fut, à la Chambre des députés, le rapporteur de la Charte de 1830. Sous la monarchie de Juillet, Dupin, que l'on a désigné comme le chef du « Tiers Parti », a été ministre sans portefeuille dans le premier ministère de la monarchie de Juillet. Il a présidé la Chambre des députés de 1832 à 1839.

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Personnalités conservatrices
Portrait de la personnalité évoquée.

Mariano Rajoy Brey, né le à Saint-Jacques-de-Compostelle, est un homme d'État espagnol, membre du Parti populaire, président du gouvernement de 2011 à 2018.

Conservateur des hypothèques de profession, il adhère au parti conservateur Alliance populaire (AP) et se fait élire en 1981 député au Parlement de Galice. En 1983, il entre au conseil municipal de Pontevedra et prend la présidence de la députation provinciale.

En 1986, il entre sur la scène nationale avec une élection au Congrès des députés, dont il démissionne quelques mois plus tard pour devenir vice-président de la Junte de Galice ; il retrouve son siège de député au Congrès en 1989. Il entame alors une ascension dans l'ombre de José María Aznar. Désigné en 1990 vice-secrétaire général du nouveau Parti populaire, il devient ministre des Administrations publiques en 1996, puis ministre de l'Éducation et de la Culture en 1999.

Il dirige la campagne du parti pour les élections de 2000, à l'issue desquelles il est promu « numéro deux » du gouvernement en tant que premier vice-président et ministre de la Présidence. Il passe au ministère de l'Intérieur en 2001. L'année suivante, toujours premier vice-président et de nouveau ministre de la Présidence, il prend également la fonction de porte-parole du gouvernement.

Aznar le choisit pour conduire le PP en vue des élections de 2004. Alors que les sondages lui sont longtemps favorables, il est défait par le PSOE. Élu président du PP, il est le principal opposant à José Luis Rodríguez Zapatero et échoue une nouvelle fois aux élections de 2008. Contesté par l'aile droite du parti, il fait écarter de la direction plusieurs proches d'Aznar.

Aux élections parlementaires de 2011, le Parti populaire remporte la majorité absolue. Rajoy constitue alors un gouvernement de 13 ministres, le plus restreint de l'histoire démocratique. Poursuivant la politique d'austérité menée par Zapatero, il fait face à une économie dégradée, à un chômage très élevé et à la multiplication des scandales de corruption qui entachent le Parti populaire.

En 2015, après plusieurs échecs électoraux, les élections parlementaires débouchent sur un Congrès sans majorité et le gouvernement assure l'expédition des affaires courantes. Après la tenue de nouvelles élections l'année suivante, le Parti populaire parvient à se maintenir en raison de l'abstention des socialistes. L'année 2017 est marquée par la déclaration d'indépendance de la Catalogne, à laquelle s'oppose le gouvernement.

Il est renversé en , après l'adoption d'une motion de censure. Il quitte par la suite la vie politique, redevenant fonctionnaire.

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Partis politiques conservateurs dans le monde

France : Les Républicains, Debout la France, Front national, Centre national des indépendants et paysans, Parti chrétien-démocrate, Parti de la France, Rassemblement bleu Marine, Reconquête (parti politique)
Royaume-Uni : Parti Conservateur, Parti unioniste démocrate, Parti unioniste d'Ulster
Italie : Forza Italia, Nouveau Centre-droit, Ligue du Nord, Populaires pour l'Italie, Frères d'Italie - Alliance nationale, La Droite , Futur et liberté pour l'Italie
Espagne : Parti populaire, Parti aragonais, Citoyens - Parti de la Citoyenneté, Coalition pour l'Europe (2014)
Allemagne : Union chrétienne-démocrate d'Allemagne, Union chrétienne-sociale en Bavière, Union des valeurs, Alternative pour l'Allemagne, Parti écologiste-démocrate
Fédération de Russie : Russie unie, Parti libéral-démocrate de Russie
Japon : Parti libéral-démocrate , Kōmeitō, Nouveau Parti de la réforme
États-Unis : Parti républicain, Parti de la Constitution
Canada : Parti conservateur du Canada, Parti Wildrose, Parti conservateur de la Colombie-Britannique, Parti conservateur de l'Île-du-Prince-Édouard, Parti conservateur de l'Ontario, Parti du Yukon
Turquie : Parti de la justice et du développement, Parti démocrate

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