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Article du mois de janvier 2011
L'habitabilité d'une planète est la mesure de la capacité d'un corps astronomique à développer et accueillir la vie. Cette notion peut donc être notamment utilisée à la fois pour les planètes et leurs satellites naturels. D'après les connaissances acquises par l'étude de la biologie terrestre, les éléments nécessaires au maintien de la vie sont une source d'énergie couplée à de la matière mobilisable, sachant que différents modèles sont proposés à l'appui de l'origine de la vie. Cependant, la notion d'habitabilité comme « possibilité d'accueillir la vie » est intrinsèquement limitée par la comparaison aux conditions biologiques terrestres, ce qui implique que plusieurs autres critères d'ordre géophysique, géochimique et astrophysique soient respectés. Dans la mesure où l'existence d'une vie extraterrestre est inconnue, l'habitabilité d'une planète est en effet en grande partie une extrapolation des conditions terrestres et des caractéristiques générales qui apparaissent favorables au développement de la vie au sein du système solaire. L'eau liquide est notamment considérée comme un élément indispensable à un écosystème viable. La recherche dans ce domaine relève donc à la fois de la planétologie et de l'astrobiologie.
Article du mois de février 2011
L’effet Doppler est le décalage de fréquence d’une onde acoustique ou électromagnétique entre la mesure à l’émission et la mesure à la réception lorsque la distance entre l’émetteur et le récepteur varie au cours du temps. Si on désigne de façon générale ce phénomène physique sous le nom d’effet Doppler, on réserve le terme d’« effet Doppler-Fizeau » aux ondes lumineuses. Cet effet fut présenté par Christian Doppler en 1842 dans l’article Über das farbige Licht der Doppelsterne und einige andere Gestirne des Himmels, confirmé sur les sons par le chercheur néerlandais Ballot (en utilisant des musiciens jouant une note calibrée sur un train de la ligne Utrecht-Amsterdam), et fut également proposé par Hippolyte Fizeau pour les ondes électromagnétiques en 1848. L’effet Doppler se manifeste par exemple pour les ondes sonores dans la perception de la hauteur du son d’un moteur de voiture, ou de la sirène d’un véhicule d’urgence. Le son est différent selon que l’on est dans le véhicule (l’émetteur est immobile par rapport au récepteur), que le véhicule se rapproche du récepteur (le son est plus aigu) ou qu’il s’éloigne (le son est plus grave). ? Reconstitution du passage d’une voiture [Fiche]. (Il faut cependant remarquer que la variation de la hauteur du son dans cet exemple est due à la position de l'observateur par rapport à la trajectoire du mobile. En effet, la vitesse du mobile perçue par l'observateur varie suivant l'angle formé par sa ligne de visée vers le mobile et la trajectoire de celui-ci. On a : . Il n'y a pas de modulation si l'observateur est exactement sur la trajectoire et va à la même vitesse que l'émetteur).
Article du mois de mars 2011
L'exobiologie (aussi appelée astrobiologie par les anglo-saxons) est une science interdisciplinaire qui a pour objet l'étude des facteurs et processus, notamment géochimiques et biochimiques, pouvant mener à l'apparition de la vie, d'une manière générale, et à son évolution. Ceci s'applique aussi bien à l'émergence de la vie sur terre, il y a 3 à 4 milliards d'années, qu'à la possibilité de vie ailleurs dans le système solaire, voire sur d'éventuelles planètes extrasolaires ou autre. Elle s'attache à rechercher d'éventuels processus présidant à l’évolution de la matière organique simple (biomolécules : chaînes peptidiques, nucléiques ou lipidiques) vers des structures plus complexes (premières cellules, premiers systèmes génétiques, etc.) autant que d'éventuelles traces ou possibilité de vie sur d'autres astres connaissant des environnements radicalement différents du nôtre. Une profonde interaction entre des domaines aussi divers que la physique, la chimie organique et inorganique, la biochimie, la biologie cellulaire, la climatologie, la géochimie, la planétologie et la modélisation informatique (pour ne citer que ceux-là) est donc indispensable pour tenter d'appréhender les processus en œuvre dans leur ensemble. Par extension, l'exobiologie concerne également la recherche de vie extraterrestre sous quelque forme que ce soit, y compris intelligente (programme SETI) s'il y a lieu, mais ce domaine reste très marginal, en attendant d'éventuelles avancées significatives. Pour que de la vie puisse se développer sur une planète, on admet généralement, comme conditions nécessaires, la présence d’eau liquide, d’azote, de carbone et éventuellement de silicium. La stabilité de l'orbite de la planète dans la zone habitable (pour que la vie ait le temps de se développer), et la stabilité de son/ses étoile(s) sont également considérées comme nécessaires.
Article du mois de avril 2011
L'étoile de Barnard est une étoile de la constellation d'Ophiuchus. Cette naine rouge de type M est principalement connue pour être l'étoile possédant le mouvement propre le plus important (10,3" par an). L'étoile est nommée en l'honneur de l'astronome Edward Emerson Barnard qui découvrit cette propriété en 1916. Située à une distance de 1,828 parsec (soit 5,96 années-lumière), c'est la cinquième étoile la plus proche de la Terre après le Soleil et les trois composantes d'Alpha Centauri. L'étoile est cependant invisible à l'œil nu en raison de sa faible luminosité. Article du mois de mai 2011
Le Very Large Telescope (VLT) est un ensemble de 4 télescopes principaux et 4 auxiliaires à l'Observatoire du Cerro Paranal, situé dans le désert d'Atacama au nord du Chili, à une altitude de 2 635 mètres. Il permet l'étude des astres dans les longueurs d'onde allant de l'ultraviolet à l'infrarouge. C'est un projet européen de l'Observatoire européen austral (ESO). L'idée du VLT a germé en 1977, lors de la conférence de l'ESO, à Genève en Suisse, mais ce n'est qu'en 1983 que le projet commence véritablement à prendre forme et que la recherche d'un site commence. Le Conseil de l'ESO lance officiellement le projet VLT le . En 1988, le Chili donne le site de Cerro Paranal à l'ESO. Ce site a une surface de 725 kilomètres carré et est officiellement choisi en 1990. Les travaux commencent un an plus tard. En 1992, le premier miroir primaire est coulé par la société allemande Schott et trois ans plus tard le premier dôme et le premier miroir primaire sont terminés. Le polissage par la société Réosc du premier miroir primaire est terminé en 1997, est ensuite amené de France et installé sur sa cellule support. Celle-ci a été conçue et réalisée par le consortium Giat industries et SFIM. Article du mois de juin 2011 |
Article du mois de juillet 2011
CoRoT (pour COnvection, ROtation et Transits planétaires) est un télescope spatial dédié à l'étude de la structure interne des étoiles et à la recherche d'exoplanètes. Lancé le , CoRoT est le premier télescope en orbite destiné à la recherche de planètes extrasolaires. CoRoT devrait permettre de détecter la première planète extrasolaire tellurique. Le projet de satellite CoRoT est né en 1994 parmi les ingénieurs et scientifiques du CNES. La mission du satellite est double : analyse des mouvements sismiques des étoiles, puissante technique d'accès à leur structure interne et recherche de planètes extra solaires. Ces deux missions seront menées simultanément, elles sont toutes deux basées sur la photométrie stellaire de très grande précision. Le projet de satellite CoRoT ayant été plusieurs fois menacé d'annulation ou de réduction des crédits, le deuxième objectif a été mis en avant afin d'assurer la promotion du projet auprès du grand public et des décideurs. Le maître d'œuvre est le Centre national d'études spatiales (CNES) français finançant le projet à hauteur de 70 %, en coopération avec l'Agence spatiale européenne (ESA), l'Allemagne, l'Espagne, l'Autriche, la Belgique et le Brésil. Le budget total du projet est de 170 millions d'euros. Le constructeur du satellite est Alcatel Alenia Space (devenue depuis 2007 Thales Alenia Space) dans son établissement de Cannes. Il est basé sur une plate-forme PROTEUS ; le télescope CoroTel est réalisé également à Cannes.
Artcile du mois de août 2011Article du mois de septembre 2011Article du mois de octobre 2011Article du mois de novembre 2011
Gliese 581 c est une exoplanète en orbite autour de l'étoile Gliese 581, située à 20,5 années-lumière de la Terre qui a été découverte le par une équipe d'astronomes français, portugais et suisses dirigée par Michel Mayor. D'une masse au moins cinq fois et demie supérieure à celle de la Terre, elle serait d'un diamètre une fois et demie plus grand. Elle gravite dans la zone habitable de Gliese 581 et sa température moyenne pourrait être comprise entre 0 °C et 40 °C, ce qui autoriserait la présence d'eau à l'état liquide en surface. À ce jour, c'est l'exoplanète connue qui ressemble le plus à notre Terre. Gliese 581 c appartient à un système de six planètes, dont la première (Gliese 581 b) était connue antérieurement. Gliese 581 c a été découverte, comme ses consœurs, avec le spectrographe ultra-stable HARPS, installé au télescope de 3,6 m de l'Observatoire de La Silla (ESO), au Chili.
Article du mois de décembre 2011
Gliese 581 g (Gl 581 g) est une exoplanète à l'existence non confirmée, détectée par la méthode des vitesses radiales dans le système planétaire de l'étoile Gliese 581, une naine rouge de 0,31 masses solaires située à quelque 20,3 années-lumière (soit 6,2 pc) de la Terre, dans la constellation de la Balance. Cette découverte, annoncée le sur le site de la National Science Foundation, avant publication de l'article dans l’Astrophysical Journal, a été réalisée, après plus d'une décennie d'observations, dans le cadre de la surveillance exoplanétaire menée par le Lick-Carnegie Exoplanet Survey, un projet de recherche financé par la NASA et la NSF et dirigé conjointement par Steve Vogt, professeur d'astronomie et d'astrophysique à l'Université de Californie à Santa Cruz, et par Paul Butler, de la Carnegie Institution, à l'aide du télescope Keck 1 de l'Observatoire W. M. Keck à Hawaï et du télescope de 3,6 mètres de l'ESO (avec le spectromètre HARPS) à l'observatoire de La Silla au Chili. |