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La route Transtaïga est une route gravelée qui traverse une partie de la taïga dans la région subarctique du Nord-du-Québec. Elle est longue de 582 kilomètres vers la Centrale Brisay et de 84 kilomètres supplémentaires le long du Réservoir de Caniapiscau.
Au bout de cette route extrêmement isolée, la ville la plus proche est à 745 km.
Son terminus nord-est est le point le plus éloigné de toute ville par la route en Amérique du Nord, puisqu'il est situé à 745 km à l'est de Radisson. Il est néanmoins situé à 190 km au nord de Schefferville (ville nordique québécoise située à la frontière de la province de Terre-Neuve-et-Labrador) mais il n'y a aucun accès par la route entre ce point et Schefferville (la route passe donc à une centaine de kilomètres au nord de Schefferville sans être reliée à cette ville). En l'absence de route sur cette immense portion de territoire, dans cette partie du Québec nordique, le terrain est impraticable même dans un véhicule «tout-terrain».
Lumière
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La route Transtaïga est une route gravelée qui traverse une partie de la taïga dans la région subarctique du Nord-du-Québec. Elle est longue de 582 kilomètres vers la Centrale Brisay et de 84 kilomètres supplémentaires le long du Réservoir de Caniapiscau. Au bout de cette route extrêmement isolée, la ville la plus proche est à 745 km. Son terminus nord-est est le point le plus éloigné de toute ville par la route en Amérique du Nord, puisqu'il est situé à 745 km à l'est de Radisson. Il est néanmoins situé à 190 km au nord de Schefferville (ville nordique québécoise située à la frontière de la province de Terre-Neuve-et-Labrador) mais il n'y a aucun accès par la route entre ce point et Schefferville (la route passe donc à une centaine de kilomètres au nord de Schefferville sans être reliée à cette ville). En l'absence de route sur cette immense portion de territoire, dans cette partie du Québec nordique, le terrain est impraticable même dans un véhicule «tout-terrain». |
2 | 58° 53′ 00″ N, 63° 43′ 00″ O
Le mont D'Iberville (1 652 mètres), aussi connu sous le nom de Mount Caubvick, est le point culminant du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador. Il est situé dans la chaîne des monts Torngat. Il est nommé en l'honneur de Pierre Le Moyne d'Iberville. La montagne est située à la frontière des parcs nationaux des Monts-Torngat et Kuururjuaq. Le mont D'Iberville a été nommé en 1971 d'après Pierre Le Moyne d'Iberville (Montréal, 1661 - La Havane, 1706), héros militaire de la guerre de Succession d'Espagne. Il entreprit de nombreuses expéditions militaires victorieuses contre les Anglais dans la baie d'Hudson, Terre-Neuve, l'Acadie, la Guadeloupe. On lui impute aussi la fondation de la Louisiane. Du côté terreneuvien, la même montagne porte le nom de Mount Caubvick. Le mont D'Iberville est uniquement accessible par avion de brousse ou par bateau, de plus, la latitude de la montagne rend la température extrêmement imprévisible. Le sommet peut être atteint par le passage du Minaret ou par celui du Koroc. Les premiers à atteindre le sommet furent les Américains Michael Adler et Christopher Goetze en 1973. En août 2003, deux alpinistes de Mississauga périrent en descendant la montagne. |
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Le Jardin au Bout du Monde est un archipel de 300 îles et îlots créé par la mise en eau du réservoir de Caniapiscau, dans le nord du Québec, entre 1981 et 1984. La création du réservoir, qui s'inscrit dans le cadre du projet de la Baie-James a formé un archipel qui compte quelque 300 îles et îlots, vestiges de monts et collines qui étaient visibles avant la mise en eau. En 1997, la Commission de toponymie du Québec nomme l'archipel Le Jardin au Bout du Monde — le titre d'une nouvelle de Gabrielle Roy — et donne un nom français à 101 îles à partir de titres ou d'expressions représentatives, tirées d'œuvres de la littérature québécoise de l'après-guerre. Parmi les auteurs honorés, notons Lise Bissonnette, Marie-Claire Blais, Chrystine Brouillet, Philippe Haeck, Louis Hamelin, Gilles Hénault,Robert Lalonde, Félix Leclerc, Yves Préfontaine et Gilles Vigneault. Décrit comme « 101 fleurs échappées du jardin de l’imaginaire et qui se répandent dans ce Jardin du Bout du Monde, animant l’anonyme », ce « poème géographique de 101 vers » marque le 20e anniversaire de l'adoption de la Charte de la langue française par l'Assemblée nationale du Québec, le . |
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Le réservoir de Caniapiscau est un lac de barrage qui forme la partie la plus orientale du complexe hydroélectrique La Grande dʼHydro-Québec. Dʼune superficie de 4 318 km2, le réservoir est de loin la plus grande étendue dʼeau douce sur le territoire du Québec (Canada). Aménagé entre 1976 et 1983 dans une région difficile dʼaccès du Moyen-Nord québécois, à plusieurs centaines de kilomètres de tout endroit habité, il est alimenté par un bassin versant de 37 660 km2 qui a été détourné du bassin versant de la rivière Caniapiscau, un affluent de la rivière Koksoak. La retenue dʼeau comprend deux barrages et quarante-et-une digues en enrochements qui ont été érigées en déplaçant 27 millions de m3 de remblais. Au niveau maximum normal de 535,5 m, le réservoir retient un volume total de 53,79 km3 dʼeau, dont une réserve utile de 39,07 km3. Un ouvrage régulateur situé au lac Brisay contrôle les volumes dʼeau transférés vers le détournement Caniapiscau-Laforge et les centrales hydroélectriques en aval. Les transferts vers la baie James, qui peuvent atteindre jusqu'à 1 130 m3/s, ont lieu depuis . Une centrale hydroélectrique, la centrale Brisay, a remplacé lʼouvrage régulateur et turbine aujourd'hui lʼeau transférée du réservoir. Mise en service en 1993, elle a une puissance installée de 469 MW. Au nord du réservoir, lʼévacuateur de crues Duplanter permet le déversement de lʼeau par la rivière Caniapiscau en cas de besoin. La construction du réservoir a eu des conséquences sur le plan environnemental. En plus dʼinonder un territoire dʼune superficie de plus de 3 400 km2 et de réduire le débit des rivières Caniapiscau et Koksoak en détournant les apports dʼune partie du bassin versant vers celui de la Grande Rivière, le réservoir a temporairement modifié les conditions physico-chimiques de lʼeau et augmenté le niveau de méthylmercure dans la chair des poissons, particulièrement chez les espèces piscivores. |
5 | Les impacts environnementaux du projet de la Baie-James ont été à l'origine de multiples controverses depuis l'annonce de ce projet en avril 1971. Le gigantesque complexe de 11 centrales hydroélectriques qui produit annuellement plus de 90 térawattheures a été construit sur une période de 40 ans dans un territoire d'une superficie de 200 000 km2.
Il comprend trois dérivations majeures, la réduction du débit d'une demi-douzaine de rivières et de fleuves, une augmentation de 200 % du débit de la Grande Rivière à l'embouchure et la création d'immenses réservoirs qui ont ennoyé plus de 10 000 km2 de terres dans la forêt boréale du Moyen-Nord québécois. Même si les grandes catastrophes appréhendées par les opposants environnementalistes et autochtones ne se sont pas matérialisées, la construction et l'exploitation du complexe hydroélectrique d'Hydro-Québec a quand même eu des impacts de durées variables sur le milieu, qu'il s'agisse de l'élévation des niveaux de mercure des poissons, de la qualité physicochimique de l'eau et de l'érosion de certaines berges. Bien qu'un seul village ait dû être déplacé pour les besoins du projet, il a eu un impact social considérable. Le mode de vie des Autochtones, et particulièrement des Cris, a été modifié positivement et négativement par les compensations financières et le désenclavement, et ce, même s'ils vivent parfois à des centaines de kilomètres des installations du complexe La Grande. |
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La rivière Nastapoka est l'une des plus importantes rivières du Nord-du-Québec, la 39e du Québec pour la superficie de son bassin-versant de 13 400 km2. Elle se jette dans le chenal Nastapoka, sur le versant est de la baie d'Hudson, presque au centre de l'archipel côtier des îles Nastapoka, au terme d'une course de quelque 400 km, à 40 km au nord du village inuit d'Umiujaq et de l'immense lac Guillaume-Delisle. Ce cours d'eau parsemé de chutes et de rapides prend sa source aux lacs des Loups Marins, l'un des rares plans d'eau douce au monde où l'on peut apercevoir des phoques. Le bassin de la rivière Nastapoka faisait partie à l'origine du projet de création du parc national québécois des Lacs-Guillaume-Delisle-et-à-l’Eau-claire. Dans sa version la plus récente, le bassin de la Nastapoka a été retiré pour des raisons d'éventuels aménagements hydroélectriques. |
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Le Projet de la Baie James désigne une série d'aménagements hydroélectriques qui ont été construits pour Hydro-Québec par la Société d'énergie de la Baie James dans le bassin versant de la Grande Rivière et de d'autres rivières du Nord-du-Québec depuis 1973. La puissance installée des neuf centrales en service atteignait 16 527 mégawatts (MW) à la fin de 2010. Deux centrales en construction, Eastmain-1-A (768 MW) et de la Sarcelle (150 MW) porteront la capacité du complexe à 17 445 MW d'ici la fin de 2012. |
8 | Le gouvernement de la nation crie (cri : Eeyou Tapayatachesoo, anglais : Cree Nation Government) est une corporation publique qui représente les intérêts des Cris du Québec. Il est créé par le gouvernement du Québec en 1978 sous le nom d'« Administration régionale crie ». Cette administration était prévue au chapitre 11 de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois de 1975. Son territoire s'étend sur toutes les terres de catégorie I des villages cris de la région de la Baie-James du village cri de Whapmagoostui, au Nunavik. |
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La route de la Baie James est une route longue de 620 km qui traverse la région de la Jamésie dans le nord-ouest de la province de Québec. Elle constitue le prolongement de la route 109 et relie les villes de Matagami et de Radisson. La route est pavée du début à la fin, entretenue et déneigée en hiver. Depuis 2002, elle n’a plus le statut de route provinciale et est maintenant administrée par la Municipalité de la Baie James. La route attire de nombreux touristes désirant se rendre jusqu’à la Baie James. |
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Le lac de la Presqu'île est une petite étendue d'eau à quelques kilomètres au sud de la ville de Chapais. Le lac a pris place à l'intérieur du cratère du lac de la Presqu'île, cratère de météorite datant du Cambrien. Il mesure un peu moins de cinq kilomètres sur cinq et couvre une superficie d'environ 20 km2. Une lande de terre s'enfonce, depuis la rive nord, vers le milieu du lac formant une presqu'île. Le lac possède plusieurs affluents dont la rivière Obatogamau, sur les berges de laquelle on a retrouvé des shatter cones, traces laissées par l'impact cosmique ayant formé le cratère. |
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La rivière George est située au sud est de la baie d'Ungava. La rivière, longue de 563 km commence à environ 60 km au nord de la frontière du Labrador. Elle file ensuite vers le nord pour se jeter dans la baie d'Ungava près de Kangiqsualujjuaq, qui est le seul village qu'elle dessert. Son nom a été donnée en 1811 par deux missionnaires moraves venus évangélisés les inuits, Benjamin Gottlieb Kohlmeister et George Kmoch, en l'honneur du roi George III. La rivière porte aussi le nom de Kangirsualujjuap Kuunga (« rivière de la très grande baie ») en inuktitut, Mushuau Shipu (« rivière sans arbre ») en naskapi et Metsheshu Shipu (« rivière à l'aigle ») en montagnais. |
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Le lac à l'Eau Claire, Wiyasakami en langue crie est une étendue d'eau du Nunavik, Québec, Canada. Cet impressionnant lac du Nord québécois, large de 33 km, long de près de 71 km et d'une superficie de 2 243 km2 est situé à plus de 240 m d'altitude. Il représente la source principale de la rivière à l'Eau Claire qui, environ 70 km plus à l'ouest, se jette dans le lac Guillaume-Delisle, porte d'entrée de la baie d'Hudson. Le lac est formé de deux dépressions qui seraient des cratères d'impact de météorites de 36 et 26 km de diamètre. Les deux cratères auraient le même âge soit 290 ± 20 millions d'années (période du Permien). L'on croit qu'ils se seraient formés simultanément.
Le lac à l'Eau Claire et le lac Guillaume-Delisle font partie du projet de parc national québécois d'une superficie de 15 549 km2. |
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Le réservoir de Caniapiscau, sur la rivière Caniapiscau est un plan d'eau artificiel qui fait partie du complexe hydroélectrique La Grande d'Hydro-Québec. D'une superficie de 4 318 km2, le réservoir est de loin la plus grande étendue d'eau douce sur le territoire du Québec. Il draine une région de 36 800 km2 dans les hauteurs du Bouclier canadien. Depuis 1984, les eaux du réservoir coulent vers La Grande Rivière et la baie James et, depuis 1993, elles alimentent la centrale hydroélectrique Brisay d'une puissance installée de 469 mégawatts. L'évacuateur de crue Duplanter permet, en cas de besoin, le retour de l'eau vers la rivière Caniapiscau et la baie d'Ungava dans le nord. |
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La Grande rivière de la Baleine est un fleuve qui se jette dans la Baie d'Hudson. Elle est connue pour son importante population de bélugas. La Grande rivière de la Baleine prend sa source à proximité du réservoir Caniapiscau, traverse le lac Bienville suivant une orientation est-ouest et atteint la baie d'Hudson, à la hauteur du village cri de Whapmagoostui et du village inuit de Kuujjuarapik. Sa longueur est de 724 km tandis que son bassin couvre 42 700 km2. D'importantes chutes pouvant atteindre 15 ou 20 m de hauteur perturbent son cours. Son affluent principal est la rivière Coats. Parallèlement à la Grande rivière de la Baleine, coule sur une distance de 380 km la Petite rivière de la Baleine dont l'embouchure se trouve à environ 100 km au nord-est de la première. |
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La rivière Koksoak est le plus grand fleuve du Nunavik. « Koksoak » en inuktitut signifie « grande rivière ». La rivière Koksoak reçoit les eaux de ses deux principaux affluents, la rivière aux Mélèzes, à l'ouest et la rivière Caniapiscau, au sud. Le cours de la rivière Koksoak a une longueur d'environ 140 km. Son lit s'écoule vers le nord-est en direction du bassin hydrographique de la baie d'Ungava, et passe par le village de Kuujjuaq, qui se trouve à environ 50 km de la côte. La longueur totale de la rivière Koksoak et de son principal affluent, la rivière Caniapiscau, est d'environ 874 kilomètres et la taille du bassin fluvial de drainage est d'environ 133 000 kilomètres carrés. |
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Le lac Guillaume-Delisle (et Tasiujaq en inuktitut et Iyaatiwinapaakw en langue cri), est une étendue d'eau du Nunavik. Long de 61 km et large de 22 km, le lac est séparé de la baie d'Hudson par une arête étroite et haute de roches cambriennes. La communication entre les deux entités hydrographiques s'effectue par un chenal de près de 5 km de long appelé Le Goulet. Par ce passage pénètre l'eau des marées, ce qui provoque de forts courants et des oscillations du niveau de l'eau de l'ordre d'une cinquantaine de centimètres. Des relevés archéologiques effectués à cet endroit montrent une occupation de la culture de Dorset il y a 2800 ans. De forme triangulaire, cette nappe d'eau saumâtre occupe une superficie de 712 km². Son pourtour est parsemé de falaises qui, du haut de leurs 365 mètres de moyenne, sont les cuestas les plus élevées du Québec. Le lac Guillaume-Delisle et le lac à l'Eau Claire font partie du projet de parc national québécois d'une superficie de 15 549 km². |
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Le lac Mistassini est le plus grand lac naturel du Québec, couvrant une superficie totale d’approximativement 2 335 km2. Il est situé à environ 360 km à l’est de la baie James. Le village cri de Mistissini est localisé au sud-est du lac, sur la péninsule Watson. Dans la partie méridionale du lac, s'élève l'île Rouleau qui est formée par la remontée centrale d'un cratère de météorite. De vastes forêts d’épinettes, de bouleaux, de pins et de sapins bordent le lac et sont exploités pour l’industrie forestière. La région du lac Mistassini est aussi reconnue comme étant l’une des plus propices pour la culture de bleuets. |
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La rivière aux Feuilles est un fleuve de la région du Nunavik qui se jette dans la baie d'Ungava. Ses eaux proviennent du Lac Minto. Son cours mesure 480 km de long. Son bassin fluvial couvre une superficie de 42 500 km2. Son débit est de 590 m³/s. La rivière doit son nom aux feuilles d'une variété de saule nordique, le Salix phylicifolia qui pousse le long des cours d'eau des régions septentrionales du Québec, des Territoires du Nord-Ouest du Canada, du Nunavut de l'Alaska et du Groenland. La rivière se dénomme en langue Inuktitut: "Kuugaaluk" (la grande rivière) ou "Itinniq" (où il y a de grandes marées). L'estuaire de la rivière aux Feuilles connait les plus fortes marées du monde (18 mètres). |
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Air Creebec (code AITA : YN ; code OACI : CRQ) est une société aérienne du Canada. Elle fut créée en juin 1982 totalement la propriété des Cris du Québec. Elle effectue des vols régionaux réguliers et nolisés au Québec et en Ontario. Elle dessert surtout les communautés cries situées sur le pourtour de la Baie James et de la Baie d'Hudson. Le village cri de Whapmagoostui, près du village inuit de Kuujjuarapik à l'embouchure de la Grande rivière de la Baleine, n'est accessible que par voie aérienne et navale. En août 2007, Air Creebec avait un effectif total de 285 employés. Au mois d'octobre 2010, Air Creebec avait 17 aéronefs au registre de Transport Canada. |
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Air Inuit (code AITA : 3H ; code OACI : AIE ) est une compagnie aérienne du Canada, fondée en 1978 et desservant principalement les 14 communautés villageoises du Nunavik, et les reliant à Montréal, Québec et Sept-Îles. Son siège social est à Montréal. L'originalité de cette compagnie est qu'elle constitue une propriété collective des Inuits du Nunavik de par leur participation à la Société Makivik, créée suite à la Convention de la Baie-James et du Nord québécois pour administrer les avantages qu'en recevaient les Inuits. Le premier aéronef d'Air Inuit était un DHC-2 Beaver. |
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Le district de l'Ungava était une région des Territoires du Nord-Ouest, Canada. Créé en 1895, son étendue est modifiée en 1897 par l'annexion des îles au large des côtes et de nouveau en 1898 lors du transfert de sa partie méridionale à la province de Québec. En 1912, il fut presque entièrement incorporée à cette dernière (à l'exception des îles au large des côtes maritimes du district qui demeurèrent intégrées aux Territoires du Nord-Ouest, jusqu'à leur transfert au nouveau Territoire du Nunavut en 1999). En 1927, l'extrémité orientale de l'ancien district de l'Ungava est accordée à la colonie britannique du Labrador par le Comité judiciaire du Conseil privé de Londres; depuis 1949, ce territoire fait partie de la province de Terre-Neuve, ce fait étant toujours contesté par le gouvernement du Québec. |
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La baie d'Ungava (anglais : Ungava Bay) est une large baie située dans le nord québécois séparant, avec le détroit d'Hudson, le Nunavik (au Québec) de l'île de Baffin (au Nunavut). La rive de cette baie a une longueur d'environ 180 kilomètres et couvre une surface estimée à 33 000 km2. Elle est plutôt peu profonde, bien qu'à sa jonction avec l'océan Arctique, elle atteigne une profondeur d'environ 100 mètres. Quelques îles sont situées dans la baie d'Ungava. La plus large, l'île Akpatok, ainsi que quelques autres situées au nord du soixantième parallèle, font partie du territoire du Nunavut. Les îles, plus petites, situées au sud de ce parallèle appartiennent au Québec. Bien qu'elle soit située près de l'océan Atlantique, la baie d'Ungava est généralement considérée comme faisant partie de l'océan Arctique, car les terres l'entourant possèdent un climat de type Arctique. Du fait de l'influence du courant du Labrador, même les étés sont trop froids pour qu'un arbre puisse y pousser. La toundra constitue alors la végétation en présence à cette latitude. Par exemple, les températures estivales de Kuujjuaq, un village situé à environ vingt kilomètres de la rivière-Koksoak, sont aux alentours de 7 °C, alors que les températures hivernales avoisinent les −20 °C. La quantité moyenne de précipitations annuelles se situe entre 400 et 450 mm. La majorité de ses précipitations surviennent en été. |
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La Grande Rivière (cri: Chisasibi) est un fleuve de la région du Nord-du-Québec, Québec, qui se jette dans la baie James. Longue de 893 km, elle prend sa source sur le Plateau laurentien du Bouclier canadien à une élévation de plus de 500 mètres. Le bassin versant naturel de la Grande Rivière comprend 97 000 km² et le débit naturel s'élève à environ 1 700 m³/s. Avant son développement hydroélectrique, à partir des années 1970, la Grande Rivière était le quatrième plus important cours d'eau du Québec, après le fleuve Saint-Laurent et les rivières Koksoak, du Nunavik, et Saguenay. Depuis 1984, toutefois, les eaux du cours supérieur de la Caniapiscau, un affluant de la rivière Koksoak, et la rivière Eastmain et son affluant l'Opinica, au sud, ont été détournées vers la Grande Rivière dans le cadre du Projet de la Baie-James, portant son débit moyen à environ 3 300 m³/s. Le nouveau bassin versant comprend environ 177 000 km², soit 12 % de la superficie du Québec (ou le tiers de celle de la France métropolitaine). Sur la rive sud de la Grande Rivière se trouvent le village cri de Chisasibi, à 10 km de son embouchure, et le village de Radisson, à environ 100 km de la baie James et dans les environs de la centrale hydroélectrique Robert-Bourassa. La plus grande partie du bassin versant de la Grande Rivière, dont les nombreuses centrales hydroélectriques, font partie de la municipalité de la Baie-James. |
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Le cratère des Pingualuit, autrefois connu sous l'appellation cratère du Nouveau-Québec, est situé à l'extrémité nord du Québec, au Nunavik, près de la localité de Kangiqsujuaq. Le nom du cratère signifie « boutons éruptifs en inuktitut du fait de la forme des collines de la région du cratère. Ce cratère est l'élément central du parc national des Pingualuit. Parmi les nombreux cratères que l'on retrouve au Canada et au Québec, il s'agit d'un des plus jeunes — il est âgé de 1,4 million d'années seulement — et un des mieux conservés du monde. Il est presque parfaitement circulaire (3,44 km de diamètre) et facilement repérable du ciel. Il a un rebord bien défini qui atteint 163 mètres au-dessus de la surface d'un lac qui, uniquement alimenté par l'eau de pluie, a totalement rempli le cratère (252 m de profondeur). Son eau est d'une pureté cristalline, mais fragile, puisque pour renouveler la totalité de son eau, on estime qu'il faut 330 ans. Il fut reconnu comme cratère de météorite en 1950 par V. B. Meen, du Musée royal de l'Ontario. |
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