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Introduction
Façade du Congrès des députés.
Façade du Congrès des députés.

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.

L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .

Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.

L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
1 mois et 5 jours depuis les élections européennes. 620 jours avant les élections régionales en Castille-et-León.
Notions
Évènements
Communautés autonomes
Drapeau de la communauté autonome.

Dotée de statuts particuliers, la Navarre ne bénéficie pas de toutes les compétences accordées aux nationalités reconnues comme historiques (nacionalidades históricas), c'est-à-dire les communautés dotées d'une identité collective, linguistique et culturelle différente du reste de l'Espagne et ayant revendiqué leur spécificité et leur droit à l'autonomie au sein du pays avant la IIe République (il s'agit de la Catalogne, de la Galice, de la Communauté autonome du Pays basque, et, de l'Andalousie, qui ne se désigne cependant pas comme telle dans son statut d'autonomie).

La Navarre dispose cependant d'un niveau d'autonomie très élevé, grâce à son droit foral historique. En plus de jouir d'institutions propres comme toute communauté espagnole (Gobierno Foral, Parlamento Foral,...) et d'exercer les compétences prévues par la Constitution, la Navarre dispose de sa propre force de police (la Policía Foral, qui agit en collaboration avec la Guardia Civil et la Policía Nacional), de deux langues officielles (le castillan dans toute la communauté et le basque dans la moitié nord, selon des règles fixées par la Ley Foral del Vascuence de 1986, Loi forale sur la langue basque), et surtout, de pouvoirs exclusifs en matière fiscale, privilège qu'elle partage avec les trois provinces basques.

Alors que dans toutes les communautés autonomes espagnoles, c'est l'État central qui calcule le montant de l'impôt et le récolte pour son compte et celui des communautés autonomes (auxquelles l'État reverse la part correspondante), en Navarre, cette prérogative appartient au Gouvernement foral. Celui-ci a tous pouvoirs sur l'administration fiscale, qui lui est d'ailleurs propre. Selon un fonctionnement précis déterminé en accord avec l'État, la communauté prélève et gère le fruit de l'impôt (à l'exception de la TVA et des droits de douane extra-communautaires, perçus par Madrid) puis reverse une quote-part au Gouvernement central de Madrid. Ce système est appelé Convenio Económico.

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Citation
Bien au-dessus de l'idée formelle de République ou de Monarchie, il y a l'Espagne.
Alphonse XIII à la suite des émeutes de mai 1931.
Élections et partis politiques
Drapeau de l'Espagne. 11 mois et 21 jours depuis les élections générales.

Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.
Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.

Drapeau de l'Espagne Partis politiques nationaux :

Partis politiques régionaux :

Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)

Institutions
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Lumière sur une personnalité historique
Federico Trillo en 2001.
Federico Trillo en 2001.

Federico Trillo-Figueroa Martínez-Conde est un homme d'État espagnol né le à Carthagène (province de Murcie). Il est membre du Parti populaire (PP).

Fils d’un cadre du franquisme et membre de l’Opus Dei, il est diplômé en droit de l’université de Salamanque et docteur de l’université complutense de Madrid. Il devient juriste militaire en 1974, puis auditeur au Conseil d’État cinq ans plus tard.

Il adhère en 1982 à l’Alliance populaire (AP), dont il devient un haut responsable dans le domaine juridique. En 1989, il est nommé secrétaire général adjoint du nouveau Parti populaire, après avoir été pressenti comme secrétaire général, puis élu député d’Alicante. À l’ouverture de la IVe législature, il accède au bureau du Congrès des députés en tant que deuxième vice-président.

Il quitte ses fonctions à la direction du PP en 1990, et échoue à prendre la présidence du Congrès après les élections générales de 1993. Il y parvient trois ans plus tard, après que le PP a remporté la majorité relative lors des élections anticipées. Au cours de son mandat, il tente sans succès de réformer le règlement du Congrès.

À la suite des élections de 2000, il cède ses fonctions à Luisa Fernanda Rudi et intègre le gouvernement Aznar II au poste de ministre de la Défense. Sa gestion se révèle parfois consensuelle, avec la réforme des services de renseignement qui remplace le Cesid par le CNI ; et parfois controversée, quand il défend la participation de l'Espagne à la guerre d'Irak où il doit gérer les conséquences du crash d'un Yak-42 vétuste loué pour transporter des troupes espagnoles.

Après la victoire des socialistes aux élections de 2004, il retrouve des responsabilités parlementaires. Il est d'abord porte-parole pour les questions institutionnelles et négocie l'adoption consensuelle de la réforme de 2006 du statut d'autonomie de la Communauté valencienne. Il devient en 2008 porte-parole pour la justice et les libertés publiques. Cette nouvelle étape de sa vie politique reste marquée par les suites de l'accident du Yak-42, les familles des victimes demandant sans succès sa mise en examen à deux reprises.

Il se met en retrait de la vie politique avec le retour au pouvoir du PP en 2011, et devient en 2012 ambassadeur au Royaume-Uni. Il remet sa démission cinq ans plus tard, après que le Conseil d'État a reconnu la responsabilité directe du ministère de la Défense dans le crash du Yak-42. Il réintègre alors le corps des auditeurs de cette même institution.

Des élections marquantes
Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 1996 (désignées sous le numéronyme 3-M) se tiennent de manière anticipée le dimanche , afin d'élire les 350 députés et 208 des 257 sénateurs de la VIe législature des Cortes Generales.

Après 14 ans au pouvoir, le président du gouvernement socialiste Felipe González est contraint de convoquer les élections avec un an et demi d'avance, ayant perdu l'appui extérieur des nationalistes catalans de Jordi Pujol, qui a fait voter à l'automne le rejet du projet de loi de finances. Depuis sa victoire à la majorité relative de 1993, la stabilité de son gouvernement était en effet tributaire du soutien sans participation des partis nationalistes périphériques basque et catalan.

Le Parti populaire, déjà vainqueur des élections européennes de 1994, puis municipales et régionales de 1995, s'impose avec la majorité relative, mais son avance sur le Parti socialiste est plus faible qu'attendu. Comme Felipe González avant lui, le chef de file du PP José María Aznar est donc dépendant de l'appui des nationalistes de Convergence et Union et du Parti nationaliste basque. Il parvient à conclure un pacte avec eux ainsi qu'avec la Coalition canarienne, lui permettant d'être investi président du gouvernement deux mois après le scrutin et de provoquer la première alternance depuis 1982.

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