Portail:Psychologie
|
Avec l'entrée dans la puberté, les changements physiques, comme la maturation des organes sexuels, la poussée de croissance et la maturation du cerveau, accompagnent des changements cognitifs, affectifs et sociaux. L'adolescent développe sa capacité à penser de façon abstraite et à raisonner de manière plus efficace et scientifique. Il développe son jugement moral. Les relations avec les pairs prennent une grande importance, accompagnant une indépendance accrue vis-à-vis des parents, et les premières relations amoureuses et expériences sexuelles. L'adolescence est une période de recherche d'identité et de choix d'orientation. La discipline étudie ces changements dans une perspective développementale.
La psychologie de l'adolescence a également pour objet l'étude des comportements à risque – comme la consommation de toxiques (tabagisme, alcool, drogues) ou les rapports sexuels non protégés – et des moyens mis en place pour prévenir ou pour réduire ces comportements. La principale cause de mortalité des adolescents dans le monde est l'accident de la route puis viennent d'autres causes d'origine sociale et comportementale dites évitables, c'est pourquoi la prise de risque est si importante à comprendre et à prévenir chez l'adolescent.
La discipline s'intéresse aussi à...
« Dans le cours des siècles, la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis.
La première fois, ce fut lorsqu'elle a montré que la terre, loin d'être le centre de l'univers, ne forme qu'une parcelle insignifiante du système cosmique dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur. Cette première démonstration se rattache pour nous au nom de Copernic [...] Le second démenti fut infligé à l'humanité par la recherche biologique, lorsqu'elle a réduit à rien les prétentions de l'homme à une place privilégiée dans l'ordre de la création, en établissant sa descendance du règne animal et en montrant l'indestructibilité de sa nature animale. Cette dernière révolution s'est accomplie de nos jours, à la suite des travaux de Ch. Darwin [...]. |
||
Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse, Payot, p. 266
|
« Pierre Lefebvre (médecin, 1923-2009) »
Vous pouvez aussi retenter votre chance.![]() |
Votes en cours |
Aucun article actuellement. En proposer un ? |
Un symptôme représente une des manifestations subjectives d'une maladie ou d'un processus pathologique, tel qu'exprimé par le patient. En général, pour une pathologie donnée, les symptômes sont multiples, elle peut même ne pas présenter de symptôme : elle est dite dans ce cas asymptomatique. Inversement, un même symptôme peut très souvent être attribué à différentes maladies : on ne peut donc conclure automatiquement d'un symptôme (par exemple, avoir mal à la gorge) à une maladie (par ex., la grippe) ; c'est commettre le sophisme de l'affirmation du conséquent.
Ils s'opposent aux signes cliniques, qui sont des manifestations objectives de la maladie, relevées par le médecin.
Les symptômes sont donc pour le patient les éléments d'alerte d'un processus pathologique en cours, motivant ainsi le recours à une consultation médicale permettant d'objectiver la plainte en retrouvant des signes, qui, rassemblés en syndrome puis en maladie, permettront de guider l'attitude thérapeutique.