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République
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Introduction
Une république est un régime politique où les fonctions de chef de l'État ne sont pas héréditaires mais procèdent d'une élection. Cependant une république n'est pas nécessairement une démocratie (cas des régimes à parti unique ou ayant élu un dictateur), tout comme une monarchie n'est pas nécessairement absolue, cas de la monarchie constitutionnelle et parlementaire.
La république est aujourd'hui la forme d'État la plus répandue : sur 193 pays, 136 sont des républiques, 34 des royaumes ou sultanats, trois des principautés et neuf des unions ou fédérations qui peuvent mélanger plusieurs formes d’États.
Le mot « république » provient du latin res publica qui signifie au sens propre « chose publique » et désigne l’intérêt général puis le gouvernement, la politique et enfin l’État. La république (Politeia) de Platon, Le politique (Politikie) d'Aristote et De la république (De re publica) de Cicéron traitent tous des formes de gouvernement.Res, en langage juridique latin, désigne la cause plaidée (Dictionnaire étymologique latin). Historiquement il s'agit de la cause de la plèbe, plaidée par le tribun - représentant des « tribus » - devant le Sénat romain composé des patriarches des familles connues de Rome.Catégories
Quelques républiques officielles dans le monde
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L’article 49 de la Constitution de 1958 fait partie du Titre V : Des rapports entre le Parlement et le Gouvernement (articles 34 à 51). Il organise la responsabilité politique du Gouvernement devant le parlement. En cela, il donne à la constitution, dont la nature est discutée, un des traits principaux du régime parlementaire. Il s'agit cependant d'un parlementarisme fortement rationalisé, c’est-à-dire cherchant à assurer la stabilité du gouvernement. Il réutilise en les renforçant des éléments déjà présents sous la IVe République et introduit par son alinéa 3 une disposition originale, sans équivalent dans des constitutions antérieures ou à l'étranger, et fournissant une arme très puissante au Gouvernement. Ces dispositions visent à apporter au pays la stabilité gouvernementale qui lui faisait défaut en protégeant le gouvernement de majorités de circonstance qui défaisaient les gouvernements au gré des alliances, tout en étant incapables de proposer une alternative.
L'article constitue un des éléments forts pour permettre d'éviter les crises ministérielles, telles que la France les a connues sous la IVe République. Il organise : l'engagement de responsabilité sur un programme (dite aussi « question de confiance ») à l'initiative du gouvernement ; la motion de censure à l'initiative de l'Assemblée nationale ; l'engagement de responsabilité sur un texte, le point le plus original, qui permet au gouvernement de forcer l'adoption d'un texte, sauf si l'Assemblée est prête à le renverser ; et la possibilité enfin pour le gouvernement de demander l'approbation de sa politique par le Sénat, cette dernière ou son refus éventuel étant dépourvue d'effets juridiques.
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Le 28 septembre 1958, le peuple français adopte par un référendum une nouvelle constitution dans laquelle le pouvoir exécutif est renforcé. Décidée par référendum en 1962, l’élection du président de la République française au suffrage universel à compter de 1965 donne à celui-ci une autorité nouvelle. Chef des armées et de la diplomatie, il dispose de prérogatives qui le mettent en position de réguler le fonctionnement des autres pouvoirs. Il peut s’adresser directement au peuple par voie de référendum, moyen utilisé dès 1961 et 1962 pour faire approuver l'autodétermination en Algérie et les accords d'Évian.La Constitution du 4 octobre 1958 instaure un Conseil constitutionnel, dont le rôle ira croissant avec la multiplication à partir de 1974 des possibilités légales de sa saisine. L’instauration du scrutin majoritaire à deux tours entraîne la structuration progressive des forces politiques entre quatre grands partis associés deux à deux : RPR/UDF et PS/PC. Il facilite le maintien au pouvoir de la majorité de droite, car il lamine le centre et gêne les forces de gauche réticentes à s’allier.
L’élection présidentielle de 1981 ouvre une phase d’alternances de majorités, avec des périodes de cohabitation entre un président et un gouvernement de partis différents. Le mandat présidentiel est finalement réduit de 7 à 5 ans, soit la durée d'une législature. La logique du scrutin majoritaire et une poussée électorale de l’extrême droite encouragent la bipolarisation politique entre deux grands partis, PS et UMP.
Par ailleurs, un mouvement de décentralisation est amorcé vers les régions et les départements: à cette occasion les régions deviennent des collectivités locales à part entière dotées d'une assemblée élue. L’intégration européenne s'accélère à l'occasion de la mise en œuvre du traité de Maastricht et aboutit à des transferts de compétence au niveau de la Communauté européenne.
Cette phase est également caractérisée dès le début des années 1980 par un mouvement de libéralisation en particulier des médias et des marchés financiers.La genèse de la république

(« Le Sénat et le Peuple romain »)
La République romaine est la phase de la civilisation de Rome qui commence en 509 av. J.-C., à la chute de la Monarchie dont le dernier représentant, Tarquin le Superbe, un Étrusque, est chassé du pouvoir par l'aristocratie patricienne qui profite de l'affaiblissement de l'Étrurie. La République romaine a pris fin entre 44 av. J.-C., avec l'assassinat de Jules César, et 27 av. J.-C., au moment où Octave reçoit le titre d'Auguste. L'année 31 av. J.-C., celle de la bataille d'Actium, qui oppose Octave à Marc Antoine, est aussi une date clé avec le dernier affrontement entre deux magistrats de la République romaine, et le début d'une ère où les terres romaines sont dominées par un seul : celui que l'on appellera le princeps, ou « empereur ».
Le mot « république » vient du latin res publica, ce qui signifie « la chose publique », contrairement à res privata, « la chose privée ». Gouverner la cité est donc une affaire publique et collective. La devise de la République est Senatus Populusque Romanus (SPQR), « le Sénat et le peuple romain ». Elle symbolise l'union du Sénat de la République romaine, où siègent à l'origine les familles patriciennes, et de l'ensemble des citoyens romains. En effet, les Romains sont divisés à l'origine en deux groupes, les patriciens et les plébéiens. Ces derniers forment la masse des artisans et paysans. Ils vivent en dehors de l'organisation patricienne et n'honorent aucun ancêtre particulier. Les patriciens sont souvent propriétaires de vastes domaines cultivés. Ils appartiennent à de célèbres familles, les gentes. Chaque gens a ses propres cultes dont celui des ancêtres et ses traditions. Elle comprend un nombre plus ou moins grand de clients qui doivent obéissance à leur « patron » et reçoivent en échange aide et assistance en cas de besoin.
Alors qu'aux débuts de la République ce sont les magistrats, notamment les consuls, qui détiennent le pouvoir, petit à petit le Sénat émerge et s'impose au sein des institutions romaines. L'assemblée devient permanente et assoit son autorité sur les magistrats romains à la fin du IVe siècle av. J.-C., passant d'un conseil des anciens à l'organe principal du pouvoir dont les magistrats sont les subordonnés. Les Comices votent quant à elles les lois
La fin de la République est marquée par les nombreuses guerres civiles et extérieures qui ont des incidences considérables sur l'économie et la société romaine. Les institutions politiques républicaines sont petit à petit vidées de leur contenu au profit des généraux à la tête d'armées de vétérans qui leur sont dévouées.
L'exploitation de la terre reste primordiale, et c'est le triomphe des latifundia, composés d'un nombre incalculable d'esclaves, dont le nombre augmente énormément à la suite des guerres. Le commerce prend réellement de l'ampleur au Ier siècle av. J.-C., alors que Rome domine quasiment tout le bassin méditerranéen et après que Pompée a terminé sa grande campagne contre les pirates, qu'il éradique. De l'Hispanie à la Syrie, les navires sont romains et peuvent naviguer en toute tranquillité et le commerce s'accroît rapidement.Actualités

Nouvelles
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Voir aussi
- Affaire politico-judiciaire : Affaire Clearstream 2 - Affaire Dominique Strauss-Kahn - Affaire des frégates d'Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan - Affaire des frégates de Taïwan - Affaire Woerth-Bettencourt
- Conflit social : Mouvement contre le contrat première embauche - Mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2010 – Mai 68
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Théorie politique

- Concepts de la pensée républicaine : État - Théories du contrat social - Liberté, Égalité, Fraternité - Nation - Nationalisme - Etat-nation - Souveraineté - Laïcité - Libéralisme - Libertarianisme - Néolibéralisme - Capitalisme - Paléo-libertarianisme - Patriotisme - Souverainisme - Républicanisme
- Contributions à la pensée républicaine :
- Les six Livres de la République de Jean Bodin
- Léviathan de Thomas Hobbes
- Du contrat social de Jean-Jacques Rousseau
- De l'esprit des lois de Montesquieu
- L'Alsace est-elle allemande ou française ? de Fustel de Coulanges
- Qu'est-ce qu'une nation ? de Ernest Renan
- Les six Livres de la République de Jean Bodin
- Les différentes types de républiques dans le monde : République aristocratique - République constitutionnelle - République démocratique - République islamique - République populaire
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