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Les studios de l'UFA à Berlin-Tempelhof, vers 1920.

L'histoire du cinéma allemand de 1910 à 1930 est la chronologie qui couvre la période la plus prolifique du cinéma allemand. Il doit son développement à la Première Guerre mondiale et atteint un apogée au cours des années 1920 et au début des années 1930, où des films à retentissement mondial sont réalisés. De même, des stars internationales sont révélées, servant parfois de vivier au cinéma hollywoodien (à l'instar de Marlene Dietrich) ou français (Dita Parlo).

Il est la source de nombreuses innovations techniques et de nouveaux genres. Ainsi se développe le cinéma expressionniste, qui donne naissance à des films désormais consacrés commes « cultes » (Nosferatu le vampire de F.W. Murnau en 1922 ou Metropolis de Fritz Lang en 1927. En réaction à ce mouvement, un cinéma réaliste très cru voit le jour, notamment le Kammerspiel Film ou le Strassen Film, qui se met à traiter de sujets en rapport avec la morale et jugés comme scandaleux à l'époque (la prostitution, l'homosexualité ou la toxicomanie). Avec l'arrrivée d'Adolf Hitler au poste de chancelier, en 1933, le cinéma allemand change du tout au tout. D'une part, de nombreux réalisateurs et vedettes quittent le pays par choix ou par nécessité (Fritz Lang, Robert Wiene ou Marlene Dietrich), de l'autre, le cinéma se trouve mis sous tutelle du ministère du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande, étouffant ainsi la période d'innovation qu'aura été le cinéma allemand pendant vingt ans.

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Gustav Stresemann (né le à Berlin et mort le à Berlin) est un homme politique allemand, fondateur et dirigeant du Deutsche Volkspartei (DVP), chancelier en 1923 et ministre des Affaires étrangères de 1923 à sa mort. Figure incontournable de la république de Weimar, Gustav Stresemann a permis à l'Allemagne de retrouver un poids diplomatique et économique perdu après la Première Guerre mondiale en mettant en œuvre une politique pragmatique.

Cette politique où les compromis ont eu une large part n'a pas été menée aux dépens de l'Allemagne. À chaque concession allemande a correspondu une avancée soit diplomatique soit économique. Après avoir jugulé l'hyperinflation qui menaçait l'existence même de l'Allemagne, Stresemann s'est attaqué à d'autres problèmes comme l'occupation de la Ruhr, les réparations de guerre ou encore les frontières définies par le traité de Versailles.

Le caractère pragmatique de sa politique lui a attiré beaucoup d'ennemis et c'est abandonné par une grande partie de la classe politique que Stresemann a dû mener ses combats. Avec Aristide Briand, il a été l'artisan d'un rapprochement franco-allemand et de changements diplomatiques sur le plan européen, ce qui leur a valu à tous les deux le Prix Nobel de la paix. Ce rapprochement a toutefois été arrêté net dans sa lancée à la mort du ministre allemand à l'âge de cinquante et un ans. Avec sa mort, la république de Weimar perd l'un de ses derniers défenseurs.

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Les studios de l'UFA à Berlin-Tempelhof, vers 1920.

L'histoire du cinéma allemand de 1910 à 1930 est la chronologie qui couvre la période la plus prolifique du cinéma allemand. Il doit son développement à la Première Guerre mondiale et atteint une apogée au cours des années 1920 et au début des années 1930, où des films à retentissement mondial sont réalisés. De même, des stars internationales sont révélées, servant parfois de vivier au cinéma hollywoodien (à l'instar de Marlene Dietrich) ou français (Dita Parlo).

Il est la source de nombreuses innovations techniques et de nouveaux genres. Ainsi se développe le cinéma expressionniste, qui donne naissance à des films désormais consacrés commes « cultes » (Nosferatu le vampire de F.W. Murnau en 1922 ou Metropolis de Fritz Lang en 1927. En réaction à ce mouvement, un cinéma réaliste très cru voit le jour, notamment le Kammerspiel Film ou le Strassen Film, qui se met à traiter de sujets en rapport avec la morale et jugés comme scandaleux à l'époque (la prostitution, l'homosexualité ou la toxicomanie). Avec l'arrivée d'Adolf Hitler au poste de chancelier, en 1933, le cinéma allemand change du tout au tout. D'une part, de nombreux réalisateurs et vedettes quittent le pays par choix ou par nécessité (Fritz Lang, Robert Wiene ou Marlene Dietrich), de l'autre, le cinéma se trouve mis sous tutelle du ministère de l'Éducation du peuple et de la Propagande du Reich, étouffant ainsi la période d'innovation qu'aura été le cinéma allemand pendant vingt ans.

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