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   Victor-Emmanuel II

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   Un grand homme d'État savoyard...

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Victor-Emmanuel II de Savoie (aussi connu sous le nom de Victor-Emmanuel II d'Italie, né à Turin le 14 mars 1820, mort le 9 janvier 1878) à Rome, en italien Vittorio Emanuele II di Savoia, est un prince de la Savoie. Il est le fils aîné de Charles-Albert de Sardaigne, alors prince de Savoie-Carignan, et de Marie-Thérèse Albertine de Toscane.
Il est prince de Piémont, duc de Savoie et roi de Sardaigne de 1849 à 1861, et ensuite premier roi d'Italie du 17 mars 1861 à sa mort. Il est surnommé Re galantuomo (« roi gentilhomme »). Il se distingue par sa bravoure pendant la guerre contre l'Autriche (1848-1849).
Il devient roi le 23 mars 1849 à Novare à la suite de l'abdication de son père. Contraint de traiter avec l'Autriche, il se fait le champion de l'unification de l'Italie, et nomme Premier Ministre Camillo Benso, comte de Cavour. Comprenant que son royaume est trop faible pour affronter à nouveau l'Autriche, il s'allie avec Napoléon III, bien que le prix de cette alliance soit la cession de Nice et de la Savoie.
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   Abbaye d'Hautecombe

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L'abbaye royale d'Hautecombe est une abbaye en activité située dans la commune de Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive occidentale du lac du Bourget, en Savoie. Elle a été fondée en 1125 par Amédée de Lausanne, avec l'aide du comte Amédée III de Savoie et l'appui de Bernard de Clairvaux, et construite durant le XIIe siècle par des moines cisterciens. Elle est particulièrement connue pour être la nécropole de la Maison de Savoie (comtes de Savoie, leur famille, et quelques membres de la famille ducale de Savoie) puis de quelques-uns des rois et reines d'Italie.
Après une période particulièrement active et prospère jusqu'au début du XVe siècle, l'abbaye, comme nombre d'autres maisons religieuses à cette époque, tombe sous le régime de la commende (gestion des biens matériels par une personne extérieure à l'abbaye), et la piété de la vie religieuse s'en ressent fortement. Les vocations se font graduellement moins nombreuses jusqu'au XVIIIe siècle, et la vocation de nécropole est complètement perdue. La Révolution française (qui agrège la Savoie indépendante à la France sous le nom de département du Mont-Blanc) chasse les rares derniers moines et détruit une partie de l'édifice. Après le Congrès de Vienne, l'abbaye en ruine, revenue dans le royaume de Sardaigne, est restaurée par la volonté de Charles-Félix de Savoie et de Marie-Christine de Bourbon-Siciles au début du XIXe siècle, travaux menés sous la conduite de l'architecte Ernesto Melano, et à nouveau confiée aux cisterciens à partir de 1826 ; elle retrouve sa fonction de tombeau des souverains avec l'inhumation du couple royal.
À la fin des années 1980, les bénédictins souhaitent quitter ce lieu, devenu trop touristique, ce qui les détourne de leur vocation monacale. Ils décident alors de partir pour l'abbaye Notre-Dame de Ganagobie et demandent à la communauté du Chemin Neuf de venir les remplacer ; elle accepte en 1992. Cette communauté s’inspire à la fois de la spiritualité de saint Ignace de Loyola et de l’expérience du renouveau charismatique, et utilise en particulier cette abbaye comme maison de formation théologique.

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