Puit de pétrole vers 1900

Avant l'arrivée des Européens, le Texas était occupé par plusieurs peuples amérindiens. Le 6 novembre 1528, le conquistador espagnol Álvar Núñez Cabeza de Vaca fut le premier Européen à fouler le sol du futur Texas, qui fut annexé à la colonie de Nouvelle-Espagne (voir l'article colonisation espagnole des Amériques). Puis il fut rattaché au Mexique devenu indépendant en 1821. De nombreux Américains s'installèrent alors dans la région, devenant petit à petit plus nombreux que les Hispaniques et les Amérindiens. Les tensions ethniques entre Hispaniques et Amérindiens d'un côté et Américains de l'autre, l'hostilité du gouvernement mexicain face à l'esclavage [réf. nécessaire] ainsi que l'abolition du fédéralisme poussèrent les Américains à se révolter.

Le 21 avril 1836, la République du Texas accèda à l'indépendance après une guerre contre le gouvernement mexicain de Santa Anna. Le jeune État eut du mal à assurer ses frontières et demanda donc son rattachement aux États-Unis. Le Texas devint un État des États-Unis en 1845.

Durant la guerre de Sécession, le Texas se rangea du côté des États confédérés d'Amérique. Le Texas fournit surtout des cavaliers comme remplaçant pour les confédérés tombés au front. Peu touché par les ravages de la guerre l’État capitula le 12 mai 1865. Le Texas réintégrera l´Union en 1870. Comme dans le reste du Sud américain, la période suivante fut marquée par la ségrégation raciale envers les Noirs.