Portail:Transports en commun/Lumière sur... (archives)

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Lumière sur... (mai 2008)

Le tramway du Havre fut construit lorsque la municipalité de la ville, à l'exemple de celles de nombreuses cités, grandes ou petites, chercha, à la fin du XIXe siècle, à s'équiper d'un mode de transport urbain moderne, capable de multiplier les possibilités de déplacement de ses habitants. Le tramway, inauguré en 1874, d'abord à traction hippomobile, puis électrique, remplit ses fonctions jusqu'à la Première Guerre mondiale, transportant plus de 20 millions de personnes en 1913.

Concurrencé par les modes routiers à partir des années 1920, rapidement considéré comme d'un autre âge, il fut progressivement délaissé et disparut peu de temps après le Second conflit mondial (en 1951), particulièrement destructeur pour la cité océane. Après une délibération favorable de la communauté d'agglomération, au début de l'année 2007, sur la construction d'un réseau de transport public en site propre, la ville du Havre verra à nouveau un tramway circuler dans ses rues en 2012.

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Lumière sur... (juillet 2008)

Le tramway d'Elbeuf fut mis en service en 1898 dans le sud du département de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) pour faciliter les déplacements des habitants de la cité textile et de ses banlieues ouvrières. Avec ses quatre lignes à écartement standard longues de neuf kilomètres et divergeant de la place du Calvaire, le réseau transporta jusqu'à 1,5 million de personnes, en 1899, au début de l'exploitation.

Une gestion financière hasardeuse et une exploitation calamiteuse de la compagnie concessionnaire furent à l'origine de difficultés dès avant la Première Guerre mondiale. Le conflit qui perturba le réseau et la concurrence des autres modes de transport au début des années 1920 aggravèrent la crise de ce tramway qui connut une fermeture précoce en 1926.


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Lumière sur... (septembre 2008)

L'ancien tramway de Rouen fut construit après la guerre de 1870-1871 et mis en service en 1877. À cette époque de croissance industrielle et démographique, les anciens modes hippomobiles de transport, fiacres et omnibus, mis en place depuis la fin du XVIIIe siècle et progressivement renforcés, ne suffisaient plus à assurer les dessertes urbaines.

Les édiles locaux décidèrent donc d’adopter ce nouveau moyen de communication, inventé aux États-Unis en 1832. D’abord à traction animale et à vapeur, le tramway fut électrifié en 1896. Son réseau s’étendit bientôt sur les différents quartiers du centre de la ville sur la rive droite de la Seine, atteignit les municipalités du plateau nord, les hauteurs de Bonsecours à l’est, irrigua la vallée textile du Cailly à l’ouest, franchit le fleuve et desservit, au sud, les faubourgs et banlieues industrielles de la rive gauche. Le tramway de Rouen couvrit alors l’agglomération de 70 kilomètres de lignes, le plus long réseau électrique de France à la Belle Époque, contribuant aux succès des événements marquant l’histoire de la ville : exposition coloniale de 1896, fêtes du millénaire normand de 1911.

Même si les années 1920 virent encore une légère croissance du trafic, le développement du réseau était terminé, la concurrence des nouveaux modes routiers de déplacement urbain mettait un terme à son monopole. La montée en puissance des autobus et trolleybus, la crise des années 1930, et surtout la Seconde Guerre mondiale qui ravagea la cité normande, condamnèrent le tramway à la disparition. Les dernières motrices cessèrent de circuler en 1953, après 76 ans de service. Depuis 1994, un nouveau tramway a été remis en exploitation dans la capitale normande.

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Lumière sur... (novembre 2008)

Voguéo
Voguéo

Voguéo est un service public de transport en commun par navette fluviale sur la Seine et la Marne.

Adopté par le syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) en 2007, le service a été inauguré le entre la gare d’Austerlitz à Paris et l'école vétérinaire de Maisons-Alfort, avec un temps de parcours moyen de trente-cinq minutes. Contrairement aux services touristiques fluviaux à Paris, cette nouvelle ligne se différencie par ses horaires adaptés aux migrations domicile-travail et son intégration à la tarification à forfait existante en Île-de-France, comme les cartes Intégrale ou Orange ; pour les voyageurs occasionnels, un ticket spécifique est vendu à bord des bateaux, le ticket t+ n'étant pas accepté pour le trajet. La ligne fait renaître en partie les services fluviaux de transport de passagers qui se sont succédé sur la Seine, jusqu'à leur disparition en 1934 face à la concurrence du réseau ferré. Le service est assuré par la Compagnie des Batobus sur des catamarans dédiés.


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Lumière sur... (Mai 2009)

Le métro de New York (New York City Subway) est un réseau de transport métropolitain exploité par la Metropolitan Transportation Authority (MTA) dans la ville de New York.

Figurant parmi les réseaux de transports en commun les plus importants à l'échelon international, il compte, selon les chiffres officiels de la MTA, 468 stations (un peu plus, 470 environ, si l'on englobe les stations fermées et les complexes réunissant plusieurs stations), ce qui le place au premier rang mondial en termes de nombre de stations desservies. Le réseau comporte 368 km de lignes souvent à 4 voies (deux voies pour les directs et deux voies pour les omnibus).

Bien que le métro de New York porte le nom de subway, ce qui traduit en anglais l'idée de souterrain, 40 % des lignes suivent un tracé aérien qui s'appuie sur des structures en acier ou parfois en fonte, des viaducs en béton, des remblais aménagés, des ponts ferroviaires et, occasionnellement, des voies en surface. Les lignes sont presque exclusivement souterraines à Manhattan, alors qu'elles sont en majorité aériennes dans le reste de la ville. Toutes ces lignes, quelle que soit la base de leur tracé, sont situées à des niveaux différents de ceux des infrastructures routières et des aires piétonnes, et la plupart des croisements entre deux lignes de métro sont sécurisés par la présence d'échangeurs ferroviaires.

Des négociations actuellement en cours permettraient, si elles aboutissaient, de fusionner en un organisme unique, nommé MTA Subways, les services chargés de l'exploitation du métro de la New York City Transit Authority (qui dépend de la MTA) et ceux du Staten Island Railway, un réseau de transport métropolitain qui fonctionne de façon autonome dans le quartier de Staten Island. À noter toutefois que ces négociations, entamées en 2003, étaient toujours au point mort en avril 2006, pour des raisons juridiques.

Article de qualité Métro de New York


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Lumière sur... (juin 2008)

Le funiculaire de Montmartre, situé dans le 18e arrondissement de Paris, est un funiculaire automatique comprenant deux cabines, permettant de monter au sommet de Montmartre et d'accéder ainsi à la basilique du Sacré-Cœur. Géré par la RATP, la société de transport public parisienne, il fait partie intégrante du paysage du quartier montmartrois.


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Lumière sur... (août 2008)

Le métro de Paris est un des systèmes de transport en commun desservant la ville de Paris (France) et son agglomération. Il comporte 16 lignes en site propre, essentiellement souterraines, totalisant 211 kilomètres de voies. Devenu un des symboles de Paris, il se caractérise par la densité de son réseau au cœur de Paris et par son style architectural homogène influencé par l’Art nouveau.

La première ligne du métro de Paris a été inaugurée durant l’Exposition universelle de 1900. Le réseau s’est ensuite rapidement densifié dans Paris intra muros jusqu’à la seconde guerre mondiale. Après une pause durant les "décennies voitures" (1950-1970), plusieurs lignes existantes ont été prolongées en proche banlieue. Les choix effectués à sa conception (faibles distances entre les stations, capacité réduite des rames) limitent aujourd’hui les possibilités d’extension du réseau; le relais devrait être assuré par le réseau de tramway en cours d’agrandissement et peut-être par une densification du réseau RER mis en place à compter des années 1960. Le métro de Paris a cependant inauguré à la fin du siècle une nouvelle ligne entièrement automatisée, la ligne 14, destinée à soulager la ligne A du RER.


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Lumière sur... (octobre 2008)

Heuliez GX327 sur la ligne 1
Heuliez GX327 sur la ligne 1

Les transports en commun de la Communauté urbaine d'Alençon forment un réseau de bus exploité par la Compagnie des bus Alençonnais (COBAL) dont la marque commerciale est Alto et dont la société mère est Keolis. Ces bus permettent des échanges diversifiés entre la ville d'Alençon et sa périphérie, couvrant dix communes et environ 45 053 habitants.

Le réseau de bus est formé de dix lignes dont quatre lignes régulières et six lignes à la demande. La ligne 1 représente à elle seule 70 % du trafic Alto.

Toutes les lignes passent ou aboutissent au pôle d'échange de La Magdelaine (centre-ville d'Alençon).



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Lumière sur... (Janvier 2009)

Hurtigruten ([hʉrtirʉtən]) est le nom du service régulier de navires qui assure la liaison entre 34 ports de la côte norvégienne depuis les années 1890.

L'Hurtigruten, « route rapide » en norvégien, traduit par express côtier en français, a été lancé en 1893 par Richard With qui quitta Trondheim en direction de Hammerfest à bord du navire à vapeur Vesteraalen. La compagnie Vesteraalens Dampskibsselskap voyait ainsi le jour.

Elle dessert aujourd'hui quotidiennement 34 ports répartis sur 2 700 km entre Bergen (sud-ouest de la Norvège) et Kirkenes (frontière russe au-delà du cap Nord). La flotte compte onze navires modernes, combinant transport de fret, transport de passagers et croisière, qui effectuent le voyage aller-retour en onze jours.

Au-delà d'un simple moyen de transport, l'Hurtigruten est aujourd'hui devenu une attraction touristique, connaissant un succès croissant, les voyageurs étant attirés tant par la beauté de la côte norvégienne, très découpée, que par la possibilité d'atteindre les hautes latitudes septentrionales, où l'on peut observer en été le soleil de minuit et en hiver des aurores boréales.

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Lumière sur... (Avril 2009)

L'Airbus A380 est un avion de ligne civil gros-porteur long-courrier quadriréacteur à double pont produit par Airbus, filiale d'EADS, construit principalement en Allemagne, en Espagne, en France et au Royaume-Uni, et assemblé à Toulouse.

Le programme A380, d'un coût total de 12 milliards d'euros, a été lancé au milieu des années 1990 sous le nom d'Airbus A3XX. Le premier vol a eu lieu le à l'aéroport de Toulouse-Blagnac et le lancement commercial a été effectué le avec Singapore Airlines entre Singapour et Sydney.

Surnommé Super Jumbo, l'A380 est le plus gros avion civil jamais conçu et il est, par ses dimensions, le troisième plus gros avion de l'histoire, après le Hughes H-4 Hercules et l'Antonov An-225. Le pont supérieur de l'A380 s'étend sur toute la longueur du fuselage ce qui donne à la cabine 50 % de surface de plus que celle du Boeing 747-400, son principal concurrent.

À l'origine, l'A380 était proposé en deux versions. L'A380-800, la version passagers, peut transporter de 555 à 853 passagers suivant la configuration (3 classes standard ou classe économique unique). L'A380‑800F, la version cargo, peut emporter jusqu'à 150 tonnes de fret. En raison des problèmes d'industrialisation de l'A380-800 et des annulations des principaux clients, Airbus s'est résolu à suspendre le développement de la version cargo jusqu'en 2015 tout en continuant la prospection commerciale. L'A380-800 a une autonomie de 15 200 kilomètres, ce qui lui permet de voler de New York jusqu'à Hong Kong sans escale, à la vitesse de 900 km/h (Mach 0,85). Il existe aussi une version Prestige surnommée Flying Palace et destinée au marché des jets d'affaire.

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Lumière sur... (Juin 2009)

Le métro de Bruxelles est un des nombreux moyens de transport en commun desservant la capitale de la Belgique. Il possède trois lignes en site propre dont deux ayant un tronçon commun de 6,1 kilomètres. Les lignes totalisent une quarantaine de kilomètres de voies, dont 37,5 km souterraines.

Le premier projet de métro fut conçu en 1892. Ce n’est que 77 ans plus tard, en 1969, que fut mis en service un premier embryon du projet, concrétisé par un tunnel fonctionnant en prémétro et reliant six stations.

Aujourd’hui, le métro transporte environ 340 000 passagers par jour soit 124 millions par an (2006). Il possède cinquante-neuf stations de métro lourd, quinze de métro léger et sept ayant une correspondance avec une autre ligne. Avec ses 32 km (lignes de prémétro non comptées), il est classé 72e métro du monde en longueur. Prémétro inclus, il se situe avec ses 43,7 km de long en 61e position. Il se classe en 36e position pour le nombre de stations et 26e si on compte les onze stations réservées au prémétro.

L’exploitation du métro de Bruxelles est assurée par la STIB ; cette entreprise publique assure également l’exploitation des trams et de la majorité des bus de la Région de Bruxelles-Capitale.

La desserte de Bruxelles et de son agglomération est également assurée par les bus des entreprises publiques De Lijn et TEC, ainsi que les trains de la SNCB.

Le métro bruxellois est le seul métro de Belgique. Les villes d’Anvers et de Charleroi possèdent un réseau prémétro.

Bon article Métro de Bruxelles