Porte Saint-Jacques

La porte Saint-Jacques ou porte Notre-Dame-des-Champs était l'une des portes de l'enceinte de Philippe Auguste, à Paris, en France.

Porte Saint-Jacques
La porte Saint-Jacques sur le plan de Truschet et Hoyau (1550).
Présentation
Type
Entrée de Paris
Partie de
Construction
Vers 1200
Démolition
1684
Hauteur
Environ 15 ?
État de conservation
démoli ou détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Commune

Situation

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Elle était située rue Saint-Jacques, entre la rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel ouverte en 1650 sur le tracé de l'enceinte lors de sa suppression, disparue lors du prolongement de la rue Soufflot vers le boulevard Saint-Michel en 1877 et la rue des Fossés-Saint-Jacques[1], précisément entre les numéros 151 bis et 172 de la rue Saint-Jacques avec une avant-porte entre les numéros 161 et 184 à l'angle des rues des Fossés-Saint-Jacques et Malebranche[2].

Une plaque commémorative rappelle son emplacement sur l'immeuble sis au 172, rue Saint-Jacques.

Plaque commémorative rue Saint-Jacques.

Origine du nom

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Elle tenait son nom de la rue Saint-Jacques où elle était située.

Historique

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Cette porte, construite vers 1200, fut détruite en 1684.

Description

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La porte Saint-Jacques est la seule de l'enceinte pour laquelle nous disposons d'un relevé précis.

La porte s'inscrivait dans un rectangle de 20 m sur 10 encadrée de deux tours de 8 m de diamètre. Sa voûte en arc brisé était de 2,80 à 3,80 m de largeur et de 3 m de hauteur au sommet de l'arc. Des herses étaient manœuvrées de la salle au-dessus de la voûte. Des machines de guerre pouvaient être placées sur la plate-forme du bâtiment couronnée de créneaux. La porte n'avait pas de pont-levis à l'origine, le fossé extérieur au rempart n'ayant été creusé que sous Charles V et le pont construit en 1417[3]. Des salles latérales pouvaient contenir une petite garnison.

Les autres portes de l'enceinte auraient été du même modèle[4].

Le , c'est par cette porte que les troupes de Jean de Villiers de L'Isle-Adam entrent dans Paris, ce qui permet ensuite l'arrivée solennelle du roi Charles VII[3].

Notes et références

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  1. « L'enceinte de Philippe Auguste vers 1300 », paris-atlas-historique.fr (consulté le 6 mars 2019).
  2. Renaud Gagneux et Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus, Paris, Parigramme, , 241 p. (ISBN 2-84096-322-1), p. 55.
  3. a et b Panneau Histoire de Paris, 159, rue Saint-Jacques.
  4. Guy Le Hallé, Les Fortifications de Paris, Le Coteau, éditions Horvath, , 272 p. (ISBN 2-7171-0464-X), p. 49-50.

Annexes

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Lien externe

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