Présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne en 2024
La présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne en 2024 est la deuxième présidence tournante du Conseil de l'Union européenne assurée par la Hongrie.
Présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne en 2024 | ||||||||
![]() | ||||||||
Pays qui préside | ![]() |
|||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Période | du 1er juillet 2024 au 31 décembre 2024 | |||||||
Responsable | Janos Boka | |||||||
Site internet | hungary24.eu | |||||||
Triplet de présidences | ||||||||
![]() ![]() ![]() |
||||||||
Chronologie des présidences | ||||||||
| ||||||||
modifier ![]() |
La Hongrie succède à la Belgique au siège de la présidence le 1er juillet 2024. La présidence suivante sera assurée par la Pologne à partir du 1er janvier 2025[1].
Objectifs
modifierLa présidence hongroise mettra l'accent sur les priorités suivantes
- Renforcer les frontières extérieures de l'Union européenne et à lutter contre l’immigration clandestine ;
- Relever les défis démographiques liés au vieillissement de la population en Europe ;
- Élargir l’Union européenne aux Balkans occidentaux ;
- Accroître la compétitivité de l'Union européenne ;
- Façonner l'avenir de la politique de cohésion ;
- Promouvoir une politique agricole de l'Union européenne axée sur les agriculteurs ;
- Renforcer la politique de défense de l'Union européenne.
Identité visuelle
modifierLogo
modifierLe Rubik's Cube, célèbre invention hongroise, est utilisé dans le logo de la présidence[2]. C'est un symbole d'ingéniosité, de créativité et de réflexion stratégique.
Rendre à l’Europe sa grandeur
modifierLa devise « Make Europe Great Again » (en français « Rendre à l’Europe sa grandeur ») est critiquée pour sa ressemblance avec le slogan de campagne de l'ancien président américain Donald Trump[3] : « Make America Great Again » (en français « Rendre à l'Amérique sa grandeur »).
Événements
modifierLe 2 juillet, Viktor Orbán, alors à la présidence du Conseil de l'Union européenne, est en visite à Kiev et demande à Volodymyr Zelensky d'envisager un cessez-le-feu[4].
Le 5 juillet, Viktor Orbán est en visite en Russie. Il propose de « se mettre entre l’Ukraine et la Russie »[5][source détournée]. Cette visite irrite beaucoup les politiciens européens : pour Josep Borrell, Viktor Orbán « ne représente donc pas l'UE, en aucune manière »[6] ; pour Charles Michel, « la Russie est l'agresseur l'Ukraine est la victime, la présidence tournante de l'UE n'a pas de mandat pour engager le dialogue avec la Russie au nom de l'UE » ; pour Jens Stoltenberg « Viktor Orbán ne représente pas l'Otan à ces rencontres, il représente son propre pays »[7], pour le ministère des Affaires étrangères ukrainien « la décision d'effectuer ce voyage a été prise par la partie hongroise sans aucun accord ou coordination avec l'Ukraine »[8].
En novembre, sommet du G20 de 2024 au Brésil.
Références
modifier- (en) Conseil de l'Union européenne, « Council decision (EU) 2016/1316 of 26 July 2016 » [« Décision du conseil (UE) 2016/1316 du »]
[PDF], (consulté le )
- AP et EBU, « La Hongrie se prépare à prendre la présidence tournante de l'UE »
, sur Euronews, (consulté le )
- Léo Tichelli, « « Make Europe Great Again »: pour la Hongrie, le début d’une présidence de l’UE à la sauce Trump ? »
, sur Le Temps, (consulté le )
- « La Russie revendique la conquête d'un premier quartier de Tchassiv Iar, ville stratégique de l'est de l'Ukraine »
, sur RTS, (consulté le )
- Renata Varga, « L’équilibrisme de Viktor Orban entre l’UE et la Russie »
, sur The Conversation, (consulté le )
- AFP, « Poutine redit ses exigences sur l'Ukraine en recevant Orban, désavoué par l'UE »
, sur Courrier international, (consulté le )
- Shona Murray, « La visite de Viktor Orban à Moscou irrite Bruxelles »
, sur Euronews, (consulté le )
- AFP, « Poutine campe sur ses positions lors d'une visite d'Orban qui indigne l'UE »
, sur Le Progrès, (consulté le )