Pregny-Chambésy

commune suisse de la République et Canton de Genève située sur la rive droite du Léman
(Redirigé depuis Pregny)

Pregny-Chambésy (/prəˈɲi ʃɑ̃bɛːˈzi/) est l'une des 45 communes de la République et canton de Genève, en Suisse.

Pregny-Chambésy
Pregny-Chambésy
Vue aérienne de la localité de Chambésy en 1985.
Blason de Pregny-Chambésy
Blason
Pregny-Chambésy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Genève Genève
Nom officiel Pregny-Chambésy
Localité(s) Pregny (Pregny - village, Pregny Parc, Pregny - Organisations)
Chambésy (Chambésy - village, Tonkin, Le Vengeron)
Communes limitrophes Genève
Bellevue
Le Grand-Saconnex
Maire
Mandat
Isabelle Rasmussen (PLR)
2024-2025
NPA 1292
No OFS 6634
Démographie
Gentilé Pregnote
Chambésien
Pregnote-Chambésien
Population
permanente
3 992 hab. (31 décembre 2022)
Densité 1 232 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 32″ nord, 6° 08′ 36″ est
Altitude 420 m
Min. 374 m
Max. 466 m
Superficie 3,24 km2
Localisation
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Pregny-Chambésy
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Pregny-Chambésy
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Pregny-Chambésy
Liens
Site web www.pregny-chambesy.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Située sur la rive droite du Léman, la commune est lacustre[N 1] et majoritairement résidentielle. Plusieurs missions permanentes étrangères sont implantées sur son territoire en raison de la proximité avec l'aéroport international de Genève et le quartier genevois des Nations, où siègent plusieurs organisations internationales.

Géographie

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Hameau de Chambésy-Dessous.

La commune de Pregny-Chambésy se situe dans la campagne genevoise et s'étend sur une colline isolée, s'élevant à une hauteur d'une centaine de mètres au-dessus du niveau du Léman[N 2] et offrant une vue sur le Léman, plusieurs communes françaises et suisses, plusieurs monuments[N 3] et plusieurs montagnes françaises, italiennes et suisses[N 4].

La commune se situe à quatre kilomètres de Genève et au nord du quartier genevois des Nations et au sud-est de l'aéroport international de Genève[3].

La commune est possède cinq hameaux historiques : Pregny, Chambésy-Dessus, Chambésy-Dessous, Roilbot et Le Tonkin. Les centres villageois historiques se situent à Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous, le centre administratif, éducatif et religieux à Pregny et les centres agricoles à Roilbot et au Tonkin. Ces cinq hameaux ont par la suite été entourés d’une zone résidentielle et de grands domaines[4],[5].

Le territoire de Pregny-Chambésy s'étend sur 3,24 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 75,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 13,6 %, les surfaces boisées 9,9 % et les surfaces improductives 0,9 %[6].

Géographie naturelle

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Vue sur le Léman et les montagnes depuis le coteau de Chambésy-Dessus.

La commune est située sur un coteau, tourné à l’est en direction du lac. Depuis le point culminant de Mérimont, le terrain descend en pente douce, formant les plateaux inclinés de Tournay et de Pregny, qui dominent à leur tour le coteau et ancien vignoble de Pregny, en forte pente, ainsi que les rives du lac[7].

Les grandes propriétés situées sur le territoire communal abritent d’importantes surfaces proches de l’état naturel (prairies, vergers, bosquets...)[7]. Ces surfaces vertes, associées à la zone agricole, font partie de l’importante verdure qui s’étend depuis Ferney-Voltaire jusqu’au lac[8].

Le paysage communal, tant urbain que rural, est ponctué par des éléments visuellement marquants qui lui confèrent son caractère spécifique et contribuent à la bonne lisibilité de l’ensemble. Parmi les éléments naturels on notera en particulier les cours d’eau, les peuplements arborescents, les surfaces agricoles, les accents topographiques et les alignements d’arbres[8].

Géographie administrative

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Localités et sous-secteurs

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La commune est composée des deux localités de Pregny et de Chambésy.

Depuis 2005, la commune est composée de six sous-secteurs : Tonkin[9], Le Vengeron, Chambésy - village, Pregny - village, Pregny Parc et Pregny - Organisations[10],[11].

Territoire

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Carte
Limites communales

« Le territoire de la commune a la forme d'un quadrilatère : Sur la face orientale, la rive du lac lui forme une limite naturelle. La lisière des forêts des Châtaigniers et de la Foretaille constituent la frontière septentrionale qui va du Vengeron à la Foretaille. Le côté occidental est bordé par une route venant du hameau de Colovrex qui part de la Foretaille et se dirige vers la Campagne de Tournay, où il subsiste une zone agricole diversifiée (champs, prés, bocages) qui trouve son prolongement sur la commune du Grand-Saconnex, en formant un coude pour se terminer aux Crêts. Le tracé méridional part des Crêts, à l'angle droit dans la direction du lac, passant par le chemin de la Riole et la vy-des-champs, longeant deux bâtiments d'organisations internationales ainsi que de grands domaines avec leurs maisons de maître et leurs parcs richement arborés, et se prolongeant par le chemin de l'Impératrice jusqu'au lac »[12].

Communes limitrophes

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La commune est limitrophe de la commune de Bellevue et des villes de Genève et du Grand-Saconnex.

Protections

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L'Office fédéral de la protection de la population recense cinq biens culturels d'importance nationale[N 5] et quatre bien culturels d'importance régionale[N 6],[18].

Par la loi cantonale du 4 juin 1976 sur la protection des monuments, de la nature et des sites, l'Office cantonal du patrimoine et des sites recense cinq objets classés[19],[N 7] et trente-quatre objets inscrits à l'inventaire[27],[N 8].

L'Office fédéral de la culture a inscrit, depuis le 11 mars 2022, le hameau de Pregny et ses alentours comme « site national à protéger » à l'Inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse dans la catégorie « cas particulier »[44],[45],[46],[N 9].

Cinq bâtiments sont également répertoriés dans « L'architecture à Genève 1919-2000 »[N 10].

La section nationale suisse du Conseil international des monuments et des sites recense trente jardins historiques de Suisse[47],[N 11].

Par l'ordonnance du 21 janvier 1991 sur les réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale et internationale, l'Office fédéral de l’environnement a inscrit l'ensemble des rives du territoire communal à l'Inventaire fédéral des réserves d'oiseaux d'eau et de migrateurs d'importance internationale et nationale dans la catégorie « 3 »[N 12],[48],[49].

Par loi du 4 décembre 1992 sur la protection générale des rives du lac, l'Office cantonal du patrimoine et des sites a inscrit, depuis le 27 février 1993, les rives du territoire communal dans le périmètre[50].

Mobilité

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La commune est desservie par les lignes 20 et 59 des Transports publics genevois.

Actuellement, la commune possède douze arrêts sur son territoire : La Fenêtre, Penthes, Pregny-Village, Pregny-Mairie, Chambésy-Place, Chambésy-Ravin, Chambésy-Gare, Plage du Vengeron, Chambésy-Fontaine, Caron, Foretaille et Machéry.

L'itinéraire de la ligne 20 va de la Place de Neuve à Valavran (en passant par la gare Cornavin et le quartier des Nations)[N 13].

L'itinéraire de la ligne 59 va de l'aéroport à l'esplanade du Vengeron (en passant par la commune du Grand-Saconnex et la gare de Chambésy)[51].

La gare de Chambésy.

La gare de Chambésy est desservie par les trains Léman Express assurant les lignes L1 à L4 entre les gares de Coppet (VD) et d'Évian-les-Bains (France), d'Annecy (France), de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (France) et d'Annemasse (France) avec une cadence d'un train toutes les 15 minutes jusqu'à Annemasse.

Bien que l'autoroute A1 longe la frontière communale, Pregny-Chambésy ne possède pas sa propre sortie. Cependant, il existe deux sorties à proximité : la sortie No 7 (Grand-Saconnex) et la sortie No 9 (Le Vengeron) puis Autoroute A1a (Genève Lac).

De plus, la route de Lausanne, qui est le prolongement de la Route principale 1 (ou route de Suisse), traverse la commune au niveau du lac pour relier Genève à Bellevue.

Le centre du village est traversé par une route cantonale[N 14].

Cheminements

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Suisse Rando recense cinq chemins passant par la commune :

  • Piéton : l'itinéraire national no 3 dit « chemin panorama alpin » et l'itinéraire national no 4 dit « Via Jacobi »[52],[53] ;
  • Vélo : l'itinéraire national no 1 dit « Route du Rhône », l'itinéraire régional no 46 dit « Tour du Léman » et l'itinéraire régional no 50 dit « Route du Pied du Jura »[54],[55],[56].

Toponymie

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Pregny-Chambésy se prononce : /prəˈɲi ʃɑ̃bɛːˈzi/[57] (Pregni-Sambèsi en arpitan genevois[N 15]). Cependant, dans la langue courante, le nom « Chambésy » a remplacé le nom officiel de Pregny-Chambésy.[réf. nécessaire]

Tant Pregny que Chambésy dérivent d'un nom de personne latin suivi du suffixe celte -akos/-acum et désignent une propriété ou un domaine appartenant à la personne concernée. Le premier nom était peut-être Prunius et le second Sambatius[59].

La dénomination des deux lieux est attestée dès l'époque romaine (Fundus Priniacus et Sambatius). Elle évolue au cours des siècles (Priniacum en 1113, Prignie en 1271, Prignier en 1344, Prigniez en 1790 ; Sambesie au XIIIe s., Sambeysier au XIVe s., Sambeisy en 1663, Chambeisy en 1730, Sambesie en 1790). La première occurrence de la graphie actuelle remonte à 1816[12].

Nom actuel

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Le nom actuel n'est pas issu de la fusion de deux villages. Initialement, la commune de Pregny comprenait les villages de Pregny et Chambésy. Cependant, comme la localité de Chambésy grandissait d'année en année, jusqu'à devenir plus grande que celle de Pregny, le maire de la commune Raymond Perrot fait ratifier en 1951 par le Conseil municipal (législatif) une demande de changement officiel de dénomination adressée au Conseil d'État genevois, demande à laquelle le Conseil d'État donne une suite favorable[60]. Le nouveau nom entre en vigueur le [61].

Dans les années 1940, la commune était surnommée « Le coteau des altesses » par sa position géographique : au sommet du coteau avec vue sur le lac et les montagnes.[réf. nécessaire]

Lieux-dits

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Depuis le , la commune comprend 25 lieux-dits[62] :

Carte des lieux-dits, d'après le service de la mensuration officielle.
  • Bellerive
  • Chambésy-Dessous
  • Chambésy-Dessus
  • Champ de blé
  • Choutagnes
  • Château de Tournay
  • Cornillon
  • Foretaille[N 16]
  • Grande Pierrière
  • L'impératrice Pregny la Tour
  • La Capite[N 17]
  • La Fenêtre
  • Le Léman
  • Le Reposoir
  • Les Châtaigniers
  • Les Crêts
  • Les Guénandes[N 18]
  • Les Pins
  • Machéry
  • Malvandes
  • Penthes
  • Petit Morillon
  • Pregny
  • Roilbot[N 19]
  • Vengeron

Avant la révision de noms de lieux-dits par le Conseil d'État, la commune comprenait 35 lieux-dits[N 20].

Histoire

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Histoire générale

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Situé non loin du tracé de l’ancienne route romaine reliant Genève à Lausanne, le territoire lacustre de la commune a peut-être été occupé dès l’époque néolithique. Par la suite, le lieu est occupé par les Romains[N 21] puis par les Burgondes.

La première mention de Pregny date du XIIe siècle bien que le Moyen Âge y ait laissé quelques traces, comme les voies dites historiques, les douves de l'île Calvin et les fondements des châteaux de Tournay et de Penthes[64].

Au Moyen Âge, le territoire de Pregny dépendait alors de la seigneurie de Tournay, dépendant directement de la seigneurie de Gex et des comtes de Genève. Dès lors, Pregny suivit l'histoire territoriale du pays de Gex qui eut de nombreuses appartenances au fil des années : en 1353, le comte Amédée VI de Savoie réunit le territoire de Pregny à son comté de Savoie qui deviendra, en 1416, le duché de Savoie. À une échelle plus locale, Pregny était, à la fin du XIIIe siècle, le fief de la famille d’Anières (ou d'Aguières), puis, par alliance un siècle plus tard, de celle des Genthod à qui appartenait le château de Tournay et l’ancienne maison forte « Tour aux moines ». En 1536, Pregny est occupé par les troupes bernoises et genevoises qui y introduisirent la Réforme[65]. En 1567, par le traité de Lausanne du 30 octobre 1564, les Bernois, préférant s'assurer le Pays de Vaud, rendent le Pays de Gex, ainsi que Pregny, au duché de Savoie. Cependant, le duc Charles III de Savoie était connu comme étant un fervent catholique et un anti-protestants, les pasteurs de ces territoires demandent alors au duc de laisser le culte protestant dans ces villages. Le duc accède finalement à cette demande[66]. Pregny occupait alors une position stratégique aux portes du territoire de la République de Genève, dont l’actuel chemin de l’Impératrice marquait les limites. Deux autres bâtisses fortifiées rappellent alors cette démarcation : le château de « Pregny-La-Tour » et la maison forte de Penthaz[46]. Les rives de Pregny étaient également connues pour ses carrières de molasse sous-lacustre de la Petite Pierrière. Ces carrières ont été exploitées de la fin du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle[N 22],[67],[68],[69],[70],[71].

Les carrières sous-lacustres de la Petite Pierrière photographiées en 1953 par Werner Friedli (de).

En 1590, la république de Genève envahit et administre le Pays de Gex, et donc Pregny. Lors de ces incursions, les troupes genevoises détruisirent de nombreuses maisons fortes savoyardes tel que le château de Tournay[72]. Huit ans plus tard, un changement important s’effectua alors dans le pays voisin (à savoir, la France) : le 13 avril 1598, par l’édit de Nantes, Henri IV étendit et confirma les droits et sûretés consentis aux huguenots par des édits et traités antérieurs.

Après la guerre franco-savoyarde, plusieurs modifications politiques, importantes pour le pays de Gex, se préparaient entre les cours de France et de Savoie. Genève, se voyant sur le point d’être privée de ce territoire qu’elle avait conquis et administré, entama auprès de Henri IV des négociations pour être maintenue en possession. Cependant, Henri IV finit par s’entendre avec son adversaire le duc Charles-Emmanuel de Savoie, et signa à Lyon, le 17 janvier 1601, un traité par lequel il recevait toute la contrée sur la rive droite du Rhône, s’étendant de Genève à Lyon (c’est-à-dire la Bresse, le Bugey, le Valromey et le pays de Gex[N 23]). Pregny appartient donc depuis au royaume de France. Mais la question religieuse de la région fut la cause de graves difficultés par la suite. Les habitants demandèrent, dès lors, à Henri IV de maintenir le protestantisme dans le pays de Gex; ce à quoi le roi répondit positivement mais en exigeant que la « liberté de conscience » règne. De ce fait, un grand nombre de prêtres catholiques en profitèrent pour entrer sur le territoire du pays de Gex. François de Sales, évêque de Genève, chercha à déposséder les protestants de tous ceux de leurs biens qui, avant la Réforme, avaient appartenu à l’Église romaine et à les faire adjuger au clergé catholique. C’est ainsi qu’il demanda à reprendre en possession tous les temples du bailliage. À la mort d’Henri IV en 1610, la réaction catholique devint plus forte à la cour de France et la seigneurie de Genève ne pouvait plus faire parvenir ses réclamations jusqu’à l’autorité supérieure[73].

Carte de la région Pregnote vers 1700.

En 1611, l’édit de Nantes est mis en vigueur dans le pays de Gex. Les deux commissaires tranchèrent toutes les questions en litige de manière équitable. Une ordonnance est alors rédigée le 12 décembre 1611 stipulant que « la dépossession des temples, cimetières et pensions ne serait exécutoire que lorsque le roi aurait pourvu les réformés de fonds équivalents aux biens qui leur seraient enlevés ». Cependant, François de Sales ayant influencé en sa faveur la reine régente et les membres du Conseil, un arrêt royal vint prescrire l’exécution de l’édit. En vertu de cet arrêt, tous les bénéfices ecclésiastiques devaient être restitués au clergé romain, ainsi que les églises. Deux nouveaux commissaires, Benigne Milletot, conseiller au parlement de Dijon, et Pierre de Brosses, seigneur de Tournay, furent chargés de présider à l’exécution de l’arrêt. Le 16 juillet 1612 et les jours suivants, de Brosses et Milletot entreprirent une visite des paroisses du bailliage. Les protestants construisirent des temples destinés à remplacer les églises qu’ils avaient dû restituer au clergé romain. Ils parvinrent à en rebâtir dans une vingtaine de villages[74]. Le 15 avril 1661, le roi Louis XIV décida d’interdire l’exercice du culte réformé dans tout le bailliage du pays de Gex. D’après un arrêt de Louis XIV du 23 août 1662, les temples protestants du pays de Gex devaient être démolis. Les destructions sont supervisées par Jean d'Arenthon d'Alex, successeur de François de Sales. La chapelle de Pregny, avec dix-neuf autres, furent donc détruites. Entre 1684 et 1685, Jean d'Arenthon d'Alex décida de reconstruire une église catholique à Pregny. De plus, par la révocation de l'édit de Nantes et à la création de l'édit de Fontainebleau le 18 octobre 1685, de nombreux protestants vivant à Pregny quittèrent le territoire pour s'installer à Genève et dans le Pays de Vaud. De ce fait, Pregny redevient catholique à cette date[75].

Dès le XVIIIe siècle, plusieurs le territoire vit l’érection ou la transformation de bâtisses cossues dans un style classique, tel que le château de « Pregny-La-Tour » devenu le château de l'Impératrice, la maison forte de Penthaz devenue le château de Penthes, la construction des maisons de maître de « La Coudira » ou encore du château du Reposoir[46].

Extrait du procès-verbal, du 14 février 1790, proclamant la constitution de la municipalité de Pregny.

Lors de la révolution de 1789, les habitants du pays de Gex se rallièrent au nouveau régime de monarchie constitutionnelle le 3 septembre 1791. Entre-temps, l'Assemblée nationale constituante décrète, le 12 novembre 1789, la constitution des municipalités et, le 29 décembre 1789, la convocation des assemblée des citoyens actifs pour la composition des municipalités. Le , à la suite de la demande du curé Romain Vulliet, 20 citoyens actifs se sont assemblés dans l'église de Pregny et proclament ensemble la constitution de la municipalité de Pregny[76]. De plus, l'Assemblée nationale constituante décrète, le 15 janvier 1790, la suppression des anciennes provinces pour les remplacer par des départements; le pays de Gex est alors attribué à celui de l'Ain le 4 mars 1790.

Pregny suivra ensuite un autre changement de régime le 21 septembre 1792 : la Première République française. Par la loi du 25 août 1798, Pregny fait maintenant partie du département du Léman. Le coup d'État du 18 Brumaire de Napoléon Ier, le 9 novembre 1799, met fin à la première république et instaure le régime de Consulat. Le 18 mai 1804, Napoléon Bonaparte proclame le Premier Empire français et se sacre empereur le 2 décembre. Finalement en 1813, Pregny revient dans le département de l'Ain.

Menant ses campagnes d'occupations européenne depuis 1813, Napoléon Ier perd la Campagne de France et abdique 4 avril 1814. Dès cette date, le pays connait une restauration de la monarchie. À Pregny, le territoire est occupé par les troupes autrichiennes déjà depuis le 19 février 1814 et ne partiront qu'à partir du 17 mai. Le 20 mars 1815, Napoléon Ier reprend le pouvoir et proclame l'Empire français des Cent-Jours où il se lance dans la Campagne de Belgique et essuie une défaite lors de la bataille de Waterloo. Le pays connait alors une seconde Restauration de la monarchie le 8 juillet 1815.

Parallèlement, se tient le congrès de Vienne, réunissant les pays vainqueurs de Napoléon Ier ainsi que les autres États européens pour rédiger et signer les conditions de la paix, et déterminer les futures frontières européennes. Lors de cette conférence, il est décidé que Genève redevient indépendante et que son territoire sera agrandi. Au même moment, des négociations entre Genève et la Confédération Suisse sont en cours pour un rattachement à cette dernière. Par la signature du second traité de Paris le , Pregny et cinq autres communes gessiennes sont cédées à la Confédération Suisse[N 24]. Le , les autorités françaises remettent officiellement les dites communes à la Suisse. La remise officielle de ces communes par la Confédération suisse à la République et Canton de Genève a lieu le à Meyrin en présence du commissaire fédéral Horace-Louis Micheli, du conseiller d’État Charles Richard Tronchin, des maires et curés des six communes[N 25],[77],[78]. Dès lors, plusieurs grandes familles genevoises vinrent s'installer à Pregny en y construisant châteaux et maisons de maître (château de Pregny, la maison de maître « Les Ormeaux », la maison de maître « La Petite Pierrière », etc.).

Au sein du canton de Genève, la commune se développe peu à peu. Un premier bâtiment abritant l'école et la mairie est construit à Pregny en 1835[79]. Le , est mise en service la première voie ferrée passant dans la commune[80].

En 1863, à la demande d'Adolph Carl von Rothschild, le pépiniériste et créateur de roses français Jean-Baptiste Guillot (père) crée un hybride de Rosier Bourbon baptisé Pavillon de Pregny en hommage à l’ancienne maison de maître qui se trouvait à l'emplacement de l'actuel château de Pregny.

En 1869, Pregny fut le lieu d'origine de la propagation du phylloxéra sur le territoire suisse. Cette année là, Adolph Carl von Rothschild avait introduit des vignes anglaises dans ses serres à raisin au château de Pregny. Cependant, ces vignes anglaises étaient alors infectées[81]. Entre 1871 et 1874, l'insecte se propagea dans les communes de Pregny, Grand-Saconnex, Petit-Saconnex et Genthod. On s'empressa alors d'exproprier temporairement les vignes de ces quatre communes et de les détruire, ce qui n'empêcha pas la propagation de l'insecte sur l'ensemble de la rive droite du canton. En 1893, les viticulteurs genevois, voyant leur vignes disparaître de plus en plus rapidement, adressèrent plusieurs pétitions au département fédéral de l'agriculture demandant d'arrêter la lutte et l'autorisation de planter de nouvelles vignes américaines plus résistantes à la maladie du phylloxéra. Le Conseil fédéral adopte la pétition et sépare le canton en deux zones : dans l'une, la lutte devait continuer ; dans l'autre, la plantation de vignes américaines était autorisée. Le 21 janvier 1898, le Conseil fédéral décide d'arrêter la lutte contre le phylloxéra et d'autoriser la plantation de vignes américaines dans tout le canton. L'examen par souche dura encore quelques années dans les communes de Meyrin, Vernier, Grand-Saconnex, Petit-Saconnex et Pregny. Au total, pour Pregny, 100 hectares ont été infectés par l'insecte et 2 hectares ont été perdus. La technique de remplacement des vignes européennes par des vignes américaines pour arrêter la propagation du phylloxéra a eu un tel succès que l'Europe entière s'en inspira[82],[83].

Entre 1873 et 1897, le Kulturkampf sévit à Pregny. Le gouvernement genevois décide d'organiser le culte catholique supervisé, non pas par le pape, mais par l'État. En même temps, on constitua une Église catholique d’État, dite « Église vieille catholique » (aussi appelée « Église catholique nationale »). Cette loi gouvernementale oblige les curés catholiques romains, salariés par l’État, à prêter serment d’allégeance aux lois de la République, et déclare les églises propriétés communales (avec création de conseils de paroisse). Les églises des curés ayant refusé de prêter serment sont confiées à l’Église catholique nationale; À Pregny, le Conseil municipal, étant propriétaire du bâtiment, décide que l'église continuera à être affectée au culte catholique romain. Le 17 août 1875, Jean Bertrand, membre du Conseil de paroisse, s’est présenté à la mairie pour réclamer les clefs de l’église. Il lui a été répondu par un refus formel. Le 18 août 1875, le secrétaire du Département de l’Intérieur, le commissaire de police et M. Bertrand, se sont présentés auprès du maire de l’époque, Jean-Marie Panissod, pour réclamer les clefs de l’église au nom du Conseil d’État genevois. Sur ce nouveau refus, les serrures de l’édifice sont changées par la police et, le 24 août 1875, M. Panissod est révoqué de ses fonctions de maire par le Conseil d’État genevois et le bâtiment de l’église est attribué au culte catholique national. Le Conseil municipal déposa donc un recours au Tribunal fédéral contre violation de la propriété privée. En 1876, le Tribunal fédéral rejeta le recours et se prononcera en faveur du Conseil d’État genevois. Les habitants de Pregny, refusant d'utiliser l'édifice par fidélité à leur commune, célèbrent l'office catholique romain dans la grange de Michel Deville, devenu maire entre-temps. L'église sera, par la suite, définitivement fermée pour rouvrir finalement en 1897[84].

Vue générale de Chambésy au XIXe siècle.

Le départ de la quatrième édition des championnats d'Europe d'aviron a été donné au large les rives de Pregny le 6 septembre 1896 et le départ de la vingtième édition des championnats d'Europe d'aviron a été donné au large des rives de Pregny le 18 août 1912.

Le , la commune adopte officiellement un blason et un drapeau communal[85] et en 1926, la commune reçoit sa première installation électrique[85].

En 1935, les frontières communales Sud-Ouest entre Pregny et Genève sont modifiées à la suite d'un échange de deux propriétés entre les deux communes[N 26],[86].

Dans les années 1920 et 1930, à Chambésy, de nombreux terrains sont achetés par les citadins afin d'y créer des jardins familiaux et de plaisance. Par la suite, le phénomène de l'exode urbain prendra de l'ampleur : les citadins, propriétaires des terrains, décident de venir s'y installer définitivement ce qui amena, entre 1940 et 1960, à la première vague de grandes constructions de la commune. Les terrains agricoles et jardins familiaux se transforment alors en terrains de villas. En raison de cette augmentation démographique, la localité de Chambésy se voit alors plus peuplée que celle de Pregny; de ce fait, le maire de l'époque, Raymond Perrot, décida de changer le nom officiel de la commune; dès le , la commune s'appelle officiellement : Pregny-Chambésy[60]. De plus, l'école de Pregny devenant trop petite, une salle communale annexée de deux salles de classe (école de la Fontaine) est construite en 1957.

Plan Wahlen à Chambésy-Dessus (photo de 1945).

Entre le et le , lors de la Question royale, le roi Léopold III et sa famille (Lilian Baels, Joséphine-Charlotte, Baudouin, Albert II et Alexandre) se réfugièrent et habitèrent dans le château du Reposoir. Les membres de la famille royale de Belgique s'intégraient beaucoup dans la vie du village. Ils assistaient régulièrement aux offices à l'église de Pregny, se mêlant avec la plus grande simplicité aux autres fidèles[87]. Le jeune Baudouin (alors âgé d'une quinzaine d'années) accompagnait souvent le facteur dans sa tournée de distribution.

En 1947, une bise soufflant à 120 km/h décapite l'arbre le plus haut du canton. Il s'agissait d'un séquoia, plus connu sous le nom de Wellingtonia, mesurant près de 50 mètres de hauteur. Son sommet était visible tant au-delà de Versoix que de la région de Gex et de toute la rive gauche genevoise du lac[84].

Le 1er novembre 1952, une première ligne d'autobus passe dans la commune[N 27],[60].

Entre 1963 et 1964, le premier tronçon d'autoroute de Suisse (le tronçon Lausanne-Genève) est réalisé en urgence en perspective de l'exposition nationale suisse de 1964 qui se tenait à Lausanne. La terre évacuée lors du chantier est alors jetée dans le lac créant progressivement une plage : l'esplanade du Vengeron est née[88],[89].

En 1969, les frontières communales Nord et Nord-Est avec Bellevue sont modifiées à la suite de la construction de l’Autoroute A1. Le , un centre sportif et de loisirs est inauguré[90].

Au vu de sa proximité avec l'aéroport, le quartier des organisations internationales et la ville de Genève, la commune est un lieu très prisé de la rive droite. Ainsi, une deuxième vague de grandes constructions se fait alors voir entre 1979 et 1982. Une centaine de nouvelles villas sont alors construite[91]. Une deuxième école (école de Valérie) est alors construite en 1984 fermant définitivement celle de Pregny et, en 2003, l'école de la fontaine est détruite pour en reconstruire une plus grande.

En 1980, la frontière communale, au niveau de l'esplanade du Vengeron, avec Bellevue est fixée. La même année, c'est une modification de la frontière avec Genève qui est modifiée à la suite du réaménagement de l'accès l'avenue d'Appia[92].

Entre 1991 et 2000, la commune entre dans sa troisième vague de grandes constructions, ce qui se traduit par de la densification et des modifications des régimes de zones[93].

Appartenances historiques

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Liste[94],[95],[96] :

Empire romain (Gaule celtique) : ? - 411

Premier royaume de Bourgogne : 411 - 533

Empire carolingien (premier royaume de Bourgogne) : 533 - 534

Royaume de Bourgogne : 534 - 843

Francie médiane : 843 - 855

Lotharingie : 855 - 888

Royaume de Haute-Bourgogne : 888 - 933

Royaume d'Arles : 933 - 1032

Saint-Empire romain germanique ( comté de Genève) : 1032 - 1250

Pays de Gex : 1250 - 1353

Drapeau du comté de Savoie Comté de Savoie : 1353 -

Drapeau de la Savoie Duché de Savoie : -

Occupation Bernoise : - 1567

Drapeau de la Savoie Duché de Savoie : 1567 - 1590

Drapeau de la république de Genève République de Genève : 1590 - 6 mars 1601

France (6 mars 1601 - 4 juillet 1816)

Drapeau du Royaume de France Royaume de France : 6 mars 1601 - 4 mars 1790

Drapeau du Royaume de France Royaume de France ( département de l'Ain) : 4 mars 1790 - 13 septembre 1791

Royaume de France ( département de l'Ain) : 3 septembre 1791 - 21 septembre 1792

Première République française ( département de l'Ain) : 21 septembre 1792 - 25 août 1798

Première République française (département du Léman) : 25 août 1798 - 9 novembre 1799

Consulat (département du Léman) : 9 novembre 1799 - 18 mai 1804

Premier Empire français (département du Léman) : 18 mai 1804 - 31 décembre 1813

Premier Empire français ( département de l'Ain) : 31 décembre 1813 - 19 février 1814

Occupation Autrichienne ( département de l'Ain) : 19 février 1814 - 17 mai 1814

Restauration du royaume de France ( département de l'Ain) : 17 mai 1814 - 20 mars 1815

Empire français (Cent-Jours) : 20 mars 1815 - 7 juillet 1815

Royaume de France (Seconde Restauration) ( département de l'Ain) : -

Suisse (depuis le 4 juillet 1816)

Confédération des XXII cantons : -

Confédération des XXII cantons ( canton de Genève) : -

Confédération suisse ( canton de Genève) : depuis le

Familles

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Voici la liste de quelques familles historiques originaires de la commune Pregny-Chambésy :

  • Baudy : mentionnée dès le XIXe siècle[97] ;
  • Sambesie (ou Chambésy) : mentionnée au XIIIe siècle[98] ;
  • Chevrand : mentionnée dès le XIXe siècle[97] ;
  • Dellenbach : originaire de la commune depuis le XIXe siècle[99] ;
  • Deville : mentionnée dès 1664[N 28],[99] ;
  • Dupuis (ou Du Puys) : mentionnée dès 1534 [N 29],[99] ;
  • Gabin : originaire de la commune depuis le XIXe siècle[99] ;
  • Gardet : mentionnée dès 1685 (voire avant)[99] ;
  • Moine : bourgeoisie dès 1562. Famille éteinte vers le XIXe siècle[101] ;
  • Panissod : mentionnée dès le XIXe siècle[99] ;
  • Thévenot : originaire de la commune depuis le XIXe siècle[99].

Le nom de famille le plus répandu à Pregny-Chambésy, en 2021, est Monney[102].

Politique

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Conseil administratif

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Toutes les communes genevoises de plus de 3 000 habitants sont dirigées par un Conseil administratif (exécutif). La commune de Pregny-Chambésy est dirigée par un Conseil administratif composé de trois membres[103]. Le Conseil administratif s'occupe de l'administration communale et de la gestion et de la conservation des biens communaux. Il doit exécuter les délibérations du Conseil municipal et peut soumettre des projets de délibérations à celui-ci[104].

Les trois membres occupent, à tour de rôle, la fonction de maire pendant une année[104].

Les conseillers administratifs sont élus tous les cinq ans par la population pregnote-chambésienne, au scrutin majoritaire avec un second tour si la majorité absolue n'a pas été atteinte au premier tour[105],[106].

Liste des maires puis des conseillers administratifs de Pregny-Chambésy

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Entre 1790 et 1999, la commune de Pregny-Chambésy n'avait pas de Conseil administratif mais seulement des maires et des adjoints élus par la population[N 30].

Liste des maires successifs
(de 1790 à 1999)
Période Identité Étiquette Qualité
Jean-Louis Charrières Indépendant Ancien communier.
Antoine Grenier Indépendant Conseiller municipal de 1790 à 1800 et de 1815 à 1835.
Marc-François Vuaillet (père)
(1785-1811)
Indépendant Notaire.
Isaac-Antoine Panchaud Indépendant Adjoint de 1800 à 1808.
Étant citoyen genevois, donc étranger, il est destitué de ses fonctions de maire par le Sous-préfet de l'arrondissement de Gex.
Marc-François Vuaillet (fils) Indépendant Fils du précédent M. Vuaillet.
Notaire.
En poste à la fois avant et après le rattachement à la Suisse.
3 septembre 1834 Isaac-Antoine Panchaud (ou Panissod) Indépendant Adjoint de 1813 à 1817.
4 septembre 1834 11 janvier 1846 Jean-Adolphe-Amédée Le Page d'Arbigny
(1806-1876)
Indépendant  
Isaac-Jules Louis Panissod
(1804-1882)
? Agriculteur.
Adjoint de 1840 à 1846.
Député au Grand Conseil de 1842 à 1846, de 1854 à 1856 et de 1858 à 1860.
4 décembre 1869 Samuel Panchaud
(?-1895)
? Négociant.
Conseiller municipal de 1856 à 1862.
5 décembre 1869 24 août 1875 Jean-Marie Panissod
(1837-1911)
Indépendant Agriculteur.
Fils d'Isaac-Jules Louis Panissod.
Conseiller municipal de 1862 à 1869.
Révoqué de ses fonctions de maire par le Conseil d'État pour ne pas avoir suivi les lois issues du Kulturkampf[107].
25 août 1875 2 octobre 1875 Edouard Bonnet (ad interim) ? Premier adjoint qui remplit la fonction de maire ad interim en attendant une prochaine élection.
3 octobre 1875 2 juin 1878 Michel Deville
(1828-1898)
? Agriculteur.
Député au Grand Conseil de 1862 à 1866.
3 juin 1878 7 juin 1906 Jean-Marie Panissod
(1837-1911)
Indépendant Agriculteur.
2e fois maire.
Député au Grand Conseil de 1892 à 1910[107].
8 juin 1906 28 mai 1914 Alfred Perceval Boissier
(1867-1945)
? Assyriologue.
Petit-fils de Pierre Edmond Boissier et neveu de Henri Édouard Naville[108].
Conseiller municipal de 1902 à 1914[109].
29 mai 1914 Robert Jean Martin
(1881-1944)
? Notaire.
En poste pendant 30 ans.
Conseiller municipal de 1911 à 1914.
Décédé à la suite d'une congestion cérébrale dans la boulangerie de la Place de Chambésy, juste après avoir prononcé le discours de la fête nationale. Une plaque commémorative à son effigie a été apposée à cet endroit[110].
14 juin 1951 Raymond Barbey
(1901-1989)
PLS Banquier[111].
Petit-fils de Gustave Ador.
Conseiller municipal de 1942 à 1944.
15 juin 1951 15 juillet 1977 Raymond Georges Perrot
(1905-1997)
PLS Avocat.
Il compléta le livre de Guillaume Fatio Pregny-Chambésy, commune genevoise en 1978[112].
16 juillet 1977 Pierre Heiniger
(1931-2019)
PRD Conseiller municipal de 1955 à 1959 et de 1971 à 1979.
Adjoint de 1975 à 1977.
Il écrivit le livre Pregny-Chambésy, commune genevoise (Addenda 1978-1997) en 2000.
Jean-Marc Mermoud PRD Directeur de l'entreprise de bâtiment et travaux publics F. Simond SA.
Conseiller municipal de 1983 à 1987.
Adjoint de 1987 à 1991[113].

Dès 1999, la commune se dote d'un Conseil administratif constitué de trois membres[N 31].

Liste des membres successifs du Conseil administratif
(depuis 1999)
Période Identité Étiquette Qualité
Jean-Marc Mermoud PRD
puis
PLR
Directeur de l'entreprise de bâtiment et travaux publics F. Simond SA.
Maire en 2007-2008 et 2010-2011.
Conseiller municipal de 1983 à 1991.
Président de l'Association des communes genevoises de 2009 à 2011.
Florian Vetsch
(1941-)
PRD Garagiste.
Maire en 2001-2002.
Conseiller municipal de 1983 à 1995.
Adjoint de 1995 à 1999.
Député au Grand Conseil de 1989 à 1993.
Valérie Sylviane Archetto
(1960-)
Entente communale Maire en 2009-2010, 2011-2012 et 2014-2015.
Conseillère municipale de 1993 à 1999.
Daniel Duret
(1949-)
Entente communale Conseiller municipal de ? à 2003.
Hubert Schneebeli
(1974-)
PLS
puis
PLR
Professeur.
Maire en 2008-2009 et 2013-2014.
Conseiller municipal de 2003 à 2007.
En cours Philippe François Schwarm
(1974-)
PRD
puis
PLR
Conseiller en assurances.
Maire en 2012-2013, 2015-2016, 2019-2020, 2020-2021 et 2023-2024.
Conseiller municipal de 2008 à 2011.
En cours Isabelle Rasmussen
(1979-)
PLR Sans-emploi.
Maire en 2016-2017, 2018-2019, 2021-2022 et depuis 2024.
Conseillère municipale de 2011 à 2015.
En cours Philippe Pasche
(1962-)
Entente communale
puis
PDC
puis
Le Centre
Sans-emploi.
Maire en 2017-2018 et en 2022-2023.
Conseiller municipal de 1999 à 2015.

Conseil municipal

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Le Conseil municipal (délibératif) est composé de 19 membres et se réunit environ 10 fois par an. Le Conseil municipal exerce des fonctions délibératives et consultatives.

Les 19 membres occupent, à tour de rôle, la fonction de président du Conseil municipal pendant une année[114].

Les conseillers municipaux sont élus, tous les cinq ans par la population pregnote-chambésienne, selon le mode de scrutin proportionnel[115],[116].

Les commissions sont distribuées selon le résultat proportionnel lors de l'élection de chaque partis. Pour la législature 2020-2025, dans chaque commission, le Parti libéral-radical a droit à 4 personnes, l'Alternative a droit à 3 personnes et Le Centre a droit à 2 personnes.

Liste des Conseillers municipaux, de leurs commissions et de leurs fonctions (législature 2020-2025)
Identité Étiquette Commissions Fonction
Aménagement et environnement Bâtiments et travaux publics Cohésion sociale Finances Sécurité et mobilité Sports et culture
Jean-René Antille ALT X X X
Pedro Basilio PLR X X X Président Bâtiments et travaux publics
Charavee Chantranuwatana PLR X X X Vice-présidente Sécurité et mobilité
Steven Conway PLR X X X X Président Sécurité et mobilité
Terry Dessimoz PLR X X
Edith Frey ALT X X Présidente Cohésion sociale
Dominique Grandjean ALT X X X Vice-président Sports et culture
Nicolas Haenni Le Centre X X Président Sports et culture
Linda Juillerat PLR X X
Isabelle Julien Le Centre X X X Présidente du Conseil municipal et Vice-présidente Bâtiment et travaux publics
Catherine Kössler[N 32] Indépendante
Robin Lauber PLR X X X Président Finances
André-Charles Letestu PLR X X X X Vice-président Cohésion sociale
Yves Oestreicher ALT X X X 1er Vice-président du Conseil municipal et Vice-président Finances
Sonia Pasche Le Centre X X X X
Dominique Pattyn Le Centre X X X
Xavier Roggo ALT X X X Président Aménagement et environnement
Martalicia Schnell ALT X X X
Laurent Thurnherr PLR X X X 2e Vice-président du Conseil municipal et Vice-président Aménagement et environnement
Date de la dernière mise à jour : novembre 2023

Dernières élections communale

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Élection du Conseil municipal

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Résultats de l'élection du 15 mars 2020 au Conseil municipal[117],[118]
Parti Voix Suffrages +/- Sièges +/- Taux de participation
PLR Pregny-Chambésy 393 47,78 %

(7 829)

en diminution 11,75 %
9  /  19
en diminution 4 46,71 %
Alternative de Pregny-Chambésy

(Parti socialiste suisse (PSS) - Les Verts)

272 30,90 %

(5 063)

en augmentation 12,88 %
6  /  19
en augmentation 3
Le Centre Pregny-Chambésy 172 21,32 %

(3 493)

en augmentation 21,32 %
4  /  19
en augmentation 4

Élection du Conseil administratif

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L'élection du Conseil administratif n'a pas été soumise au vote le 15 mars 2020 car il y avait autant de candidatures déposées que de sièges à pourvoir. Il s'agissait donc d'une élection tacite. Philippe Schwarm (PLR), Isabelle Rasmussen (PLR) et Philippe Pasche (PDC renommé Le Centre) restent donc les trois conseillers administratif[119],[120].

Population et société

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Gentilé

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Les habitants de la commune s'appellent les Pregnotes-Chambésiens (ou, selon leur localité, Pregnotes[121] ou Chambésiens[122]).

Démographie

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Évolution de la population

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Pregny-Chambésy compte 3 992 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 1 232 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 3,4 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Pregny-Chambésy entre 1850 et 2020[123],[1]

Pyramide des âges

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En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 34,6 %, au-dessus de la valeur cantonale (33,9 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 23,3 %, alors qu'il est de 21,7 % au niveau cantonal[124].

La même année, la commune compte 1 847 hommes pour 1 956 femmes, soit un taux de 46,3 % d'hommes, inférieur à celui du canton (47,7 %)[124].

Pyramide des âges de Pregny-Chambésy en 2020 (%)[124]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ans ou +
1,6 
7,7 
75 à 89 ans
8,6 
13,2 
60 à 74 ans
14,6 
24,7 
45 à 59 ans
23,5 
16,7 
30 à 44 ans
19,1 
18,1 
15 à 29 ans
14,7 
18,6 
- de 14 ans
17,8 
Pyramide des âges dans le canton de Genève en 2020 (%)[124]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
1,5 
6,3 
75 à 89 ans
8,6 
12,7 
60 à 74 ans
13,7 
22,0 
45 à 59 ans
21,6 
22,9 
30 à 44 ans
22,4 
18,7 
15 à 29 ans
17,5 
16,7 
- de 14 ans
14,8 

Population résidente d'origine étrangère

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Pregny-Chambésy est souvent considéré comme étant la commune la plus cosmopolite du canton. En 2013, pas moins de 53,7 % des résidents étaient des étrangers, le record à Genève[125],[126].

Statistiques cantonale de la population en juin 2022[127],[128]
Population résidente Effectif en %
Population totale 3 853 100,0
Suisses 1 913 49,6
Étrangers 1 940 50,4
Hommes 1 897 49,2
Femmes 1 956 50,8

Répartition géographique de la population

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La majorité des habitants de la commune résident dans la localité de Chambésy, principalement dans le sous-secteur du Tonkin.

Statistiques de la population en juin 2022 par sous-secteurs[128]
Sous-secteurs Effectif en %
Tonkin 1 927 50
Pregny Parc 591 15,3
Le Vengeron 204 5,3
Pregny - village 185 4,8
Chambésy - village 909 23,6
Pregny - Organisations 37 1

État civil

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Le bâtiment de la mairie accueille également le bureau de l'arrondissement administratif de l'état civil, nommé « Rive droite du lac »[N 33],[129].

Éducation

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Le village comprend six centres d'éducation, dont trois publics[130] :

Une spécialisée :

  • Clair Bois : école primaire[134].

Deux privées :

La commune possède également une bibliothèque municipale, deux salles de gymnastique, une salle de rythmique et un centre de cuisine et parascolaire.

L'école de la Fontaine et l'école de Valérie font partie, avec l'école de la place du Grand-Saconnex et l'école du village du Grand-Saconnex, du même établissement scolaire. C'est-à-dire que ces quatre écoles ont une direction et un secrétariat commun[136].

Les enfants de la commune passent leur scolarité primaire dans les deux écoles publiques de la commune. Ils iront ensuite passer leur scolarité secondaire I (cycle d'orientation) au Collège des Colombières, à Versoix.

Statistiquement, entre 2019 et 2020, la commune compte 687 élèves (395 dans l'enseignement public et 292 dans l'enseignement privé)[137].

Évènements annuels

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Le marché aux fleurs et plantons

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Le marché aux fleurs et plantons est un marché organisé, au printemps, par l'Amicale des sapeurs-pompiers de Pregny-Chambésy. Le marché se tient généralement au mois de mai.

Fête des promotions scolaires

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La fête des promotions a lieu chaque année vers la fin du mois de juin. La fête commence dans le village, par un cortège se dirigeant vers l'école, suivi d'un discours des représentants de la commune avec des chants et un spectacle présentés par les élèves. La fête dure ensuite toute la nuit avec des carrousels, des jeux, danse, etc.

Fête nationale suisse

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La fête nationale se déroule principalement sur le terrain de sport de Pregny. Discours, lecture du pacte fédéral, hymne national et autres chants folkloriques suivi d'un cortège aux flambeaux sont au programme et se termine par un feu d'artifice et le feu de joie.

Pregny Alp Festival

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La 11e édition du Pregny Alp Festival (2017).

Le Pregny Alp Festival (PAF) est le premier festival de folklore suisse du canton de Genève. Il se déroule généralement le premier samedi du mois d'août sur le terrain de sport de Pregny. Le festival regroupe traditions, musiques et aussi produits typiquement suisse[138]. Chaque année, des personnalités connues du milieu musical suisse sont invitées[N 34].

La fête de l'automne

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La fête se tient généralement au mois de mai. L’artisanat local y est à l’honneur ainsi que les produits du terroir.

Noël pour tous

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La fête se déroule, en premier lieu, dans la halle de gymnastique de l'école de Valérie avec des discours des autorités communale et religieuses (avec une alternance chaque années entre les Catholiques, les Protestants et les Orthodoxes) et des chants des élèves des écoles. La fête se déplace ensuite dans la salle communale où un repas y est organisé.

Sécurité

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La commune dispose d'une compagnie des Sapeurs-Pompiers volontaires composé d'une vingtaine de personnes[139].

La commune est également sécurisée par la police municipale basée au Grand-Saconnex qui assure la sécurité des communes limitrophes[140].

Économie

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Pendant de nombreuses années, la commune était essentiellement agricole[N 35]; aujourd'hui, en raison de sa proximité avec la ville et des institutions internationales, la majorité des habitants de la commune travaillent dans le secteur tertiaire.

En 2016, la commune comptait 1 seul établissement dans le secteur primaire, 15 établissements dans le secteur secondaire et 155 établissements dans le secteur tertiaire. En termes d'habitants, en 2017, 0,3 % possédaient un emploi dans le secteur primaire, 0,7 % possédaient un emploi dans le secteur secondaire et 98,9 % possédaient un emploi dans le secteur tertiaire[141].

En 2017, Pregny-Chambésy est la neuvième commune la plus riche du canton, selon l'indice de capacité financière[142].

Patrimoine et culture

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Patrimoine bâti

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La commune comprend plusieurs grands domaines et demeures[143]. Si certains ont disparu, d'autres appartiennent à des collectivités publiques, des familles ou des entreprises. Plusieurs de ces domaines et demeures sont mis à disposition de missions étrangères.

Domaines et demeures

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  • La maison de maître « La Fenêtre » (1822) appartenant à l'Organisation des Nations unies ;
  • La villa « Baur » (dite également « villa Tournay ») (1918) appartenant à la République algérienne démocratique et populaire et occupée par l'ambassadeur. Inscrite à l'inventaire genevois[157] ;
  • La maison de maître « Port Rothschild » (1858/1968) appartenant et occupée par la famille Fahmy Said ;
  • La maison de maître « Le Rivage » (1896) appartenant et occupée par la famille Wainwright. Inscrite à l'inventaire genevois[158] ;
  • La maison de maître « Les Jordils » (1887) appartenant et occupée par la famille Schneider. Inscrite à l'inventaire genevois[159] ;
  • La villa « La Favorite » (dite également « La Marjolaine ») (1902) appartenant et occupée par la famille Huttman ;
  • La maison de maître « Rive de Pregny » (dite également « La Poussière ») (1896) appartenant et occupée par la famille McCall MacBain. Inscrite à l'inventaire genevois[160] ;
  • La maison de maître « Port-sous-Pregny » (dite également « Maison Cartier » ou Pré du Pilon) (1857) appartenant et occupée par la famille Bahadourian. Inscrite à l'inventaire genevois[161] ;
  • La maison de maître « Île Calvin » (XVIe siècle) appartenant et occupée par la famille Snell-Cousin. Inscrite à l'inventaire genevois[N 36],[162],[163] ;
  • Les maisons de maître de « La Coudira » (XVIIIe siècle) appartenant aux familles Grey-Gehle & Aga Khan. Inscrites à l'inventaire genevois[164] ;
  • La maison de maitre « Mérimont » (1840) appartenant et occupée par la famille Aga Khan. Inscrite à l'inventaire genevois[165] ;
  • La maison de maître du Petit-Morillon (1832-1834) appartenant et occupée par la famille Velay. Inscrite à l'inventaire genevois[166].

Propriétés disparues

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  • La maison forte de la « Tour aux moines » (fin du XIIIe siècle) : appartenant successivement aux nobles d'Anières, Antoine Calvin et la famille Moine. Détruite au XVIe siècle[167];
  • Le château de « Pregny-La-Tour » (fin du XVe siècle) : maison forte avec dépendances appartenant successivement à Marie Grifferat, Alexandre de Sales et Joséphine de Beauharnais. Complètement transformé en 1810 pour donner le château de l'Impératrice[168];
  • La maison forte de Penthaz (XVIe siècle) : maison forte des seigneurs de Visency appartenant, par la suite, aux nobles de Saconnay, Marc Roset, l'Hôpital de Genève et Alexandre de Sales. Ce dernier rase la maison forte en 1761 et y construit l'actuel château de Penthes[169];
  • L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (?) : Grande maison de la famille Budé appartenant, par la suite, à la famille Boissier (dont Valérie de Gasparin et Edmond Boissier). La maison en ruine, celle-ci est rasée en 1896 laissant place à l'actuelle maison de maître « Le Rivage »[170];
  • L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » (1807) : Maison appartenant successivement à Louise-Hélène-Henriette Miéville, Henri Baron, Antoine Bovy et Jaques-Louis Reverdin. Ce dernier démolit la maison en 1896 et construit l'actuelle maison de maître « Rive de Pregny »[171];
  • La maison de maître « Pavillon de Pregny » (1825) : Maison de style grec conçue par Luigi Bagutti ayant appartenu à Auguste Saladin de Lubières. Rachetée en 1855 par le Baron Adolph Carl von Rothschild qui l'a démolit en 1858 et construisit l'actuel château de Pregny[172].
  • La maison de maître « Les Pins » (dite également « Maison Cramer » ou « villa Roelbo ») (1853) : Maison de maître construite pour John-Abraham Bonnet. Elle a successivement appartenu à Jean-Martin Naef, Albert Firmenich-Bader, famille Cramer et Pierre Castel[173]. Détruite en 2021 par des promoteurs immobiliers afin d'y construire des immeubles.

Bâtiments religieux

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Plusieurs religions chrétiennes sont présentes sur le territoire de la commune[154]:

Musées

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Bâtiments communaux

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  • La mairie de Pregny-Chambésy et le bâtiment de l'arrondissement administratif de l'état civil "Rive droite du lac", (1835);
  • La salle communale, (1957);
  • Le centre de voirie, (1993);
  • L'EMS « Nouveau Kermont », (1976).

Monuments

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Patrimoine naturel

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Campagne de Tournay

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La Campagne de Tournay est principalement composé de terres agricoles mais également de milieux naturels préservés.

Considérée comme le « poumon de verdure » de la commune, la Campagne de Tournay y tient un rôle capital en termes de conservation de la nature. Elle est traversée par un sentier et un point de vue panoramique s'y trouve également[181],[182].

Panorama de la Campagne de Tournay.
Terres agricoles
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Le total du milieu agricole communal intègre les surfaces cultivées ainsi que certaines prairies totalisant 18,5 % du territoire communal (soit 50 hectares). Les terres agricoles de la campagne de Tournay, elles, ont un total d'environ 35 hectares.

Le maintient de la zone agricole de la Campagne de Tournay est exigé par la Confédération comme surface d'assolement[183],[184].

Terrain de préservation de la biodiversité
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Au-dessus des terres agricoles se trouve un terrain clôturé apparentant à la Fondation Baur. Ce terrain, inaccessible au public, sert de prairies extensives ayant un intérêt de « réserve naturelle » pour les animaux sauvages de la région (lièvres, chevreuils, renards, milans, chouettes, grenouilles, etc.) et est arboré de quelques arbres fruitiers (noyers, noisetiers, pommiers, etc.).

Cours d'eau

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Plan des cours d'eau présent sur le territoire communal.

Les cours d'eau situés dans la commune sont:

  • le ruisseau des Écrevisses (1 600 m);
  • le ruisseau du Vengeron (ou de la Foretaille) (1 950 m);
  • le nant des Châtaigniers (ou Campeiroux) (250 m);
  • le nant de Pregny (850 m);
  • le ruisseau de l'Impératrice (1 000 m).

Sur le territoire communal, les cours d'eau totalisent une longueur de 2,8 km[185].

Forêts

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Le cadastre forestier fait état d’environ 30 hectares sur le territoire communal. Les deux principales petites forêts sont le bois de la Foretaille et le bois des Châtaigniers (dit bois Rillet).

L'étang des Écrevisses

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L'étang des Écrevisses est un étang naturel situé dans la campagne de Tournay[186]. Laissé à l'abandon pendant de nombreuses années, la commune a effectué des travaux entre 1993 et 1995 pour recréer une zone de faune et de flore[187].

Les affluents qui alimentent l'étang en eau sont au nombre de deux et l'eau qui coule dans ces deux nants provient de cinq sources recensées sous la colline de Tournay[N 39].

Il convient également de relever la présence d'un étang situé sur la propriété du domaine de La Coudira. Cet étang est relié à l’étang des Écrevisses par le biais des structures naturelles linéaires qui permettent le déplacement de la petite faune[188].

Le territoire de Pregny-Chambésy est bordé à l'est par le Léman. Les rives du lac incluses dans le territoire, représentant un linéaire de 2 200 mètres, sont presque entièrement isolées de la voie publique (route de Lausanne) par des propriétés privées.

Réaménagée en 2016, dans l'ancien port de la villa « Rive-Belle », se trouve une roselière protégée[189].

  • L'esplanade du Vengeron, une des plus grandes plages publiques de Genève (en rénovation) ;
  • La plage du Reposoir (bientôt en rénovation) ;
  • La plage communale (close par une grille : l'accès est réservé aux habitants de la commune, munis d'un badge payant)[190],[191].
  • Esplanade du Vengeron.
    Esplanade du Vengeron.
  • Plage du Reposoir.
    Plage du Reposoir.
  • Plage communale.
    Plage communale.

Cimetières

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  • Le cimetière de Chambésy (ou des Guénandes) (1909) ;
  • Le cimetière de Pregny (XVe siècle)[193].
  • Le cimetière de Pregny.
  • Le cimetière de Chambésy.

Installations sportives

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  • Le centre sportif et de loisirs des châtaigniers (clos par une grille : l'accès est réservé aux habitants de la commune, munis d'un badge payant)[194],[191], (1978) ;
  • le terrain de sports et de loisirs de Pregny ;
  • le parcours vita dans le bois des Châtaigniers.
  • L'entrée du centre sportif et de loisirs des châtaigniers avec la piscine communale.
    L'entrée du centre sportif et de loisirs des châtaigniers avec la piscine communale.
  • Les courts extérieurs de tennis du centre sportif et de loisirs des châtaigniers.
    Les courts extérieurs de tennis du centre sportif et de loisirs des châtaigniers.

Sièges d'organisations et de missions diplomatiques

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Sièges d'organisations

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Missions diplomatiques et consulats

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Personnalités

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Grâce à sa position stratégique, tant géographique que politique, la commune a attiré et accueilli de nombreuses personnalités notables au fil du temps. Parmi celles-ci, on compte des membres de familles royales, mais aussi des figures politiques influentes, des leaders économiques, des artistes de renom, ainsi que des personnalités religieuses et bien d'autres acteurs clés de différents secteurs.

Armoiries

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À l'origine, les armoiries auraient été une copie légèrement modifiée des armoiries de la famille de Brosses (propriétaires, de 1573 à 1793, du château de Tournay) mais ce projet fut oublié[195].

Choisies par le conseil municipal le 28 novembre 1924, les armoiries actuelles représentent le ciel et le rivage sinueux du lac par la couleur bleue et les moissons d'or de la colline par la couleur jaune[196].

Date Informations Statut Image
1530 « Les armoiries qui seraient le mieux adaptées seraient celles de la famille de Brosses, ancienne propriétaire de Tournay. »[85]

« D'azur à trois trèfles d'or posés deux sur un. »

Armoiries de la Famille De Brosses
26 mai 1924 Cependant, la famille De Brosses n'étant pas éteinte, l'archiviste cantonal proposa de les modifier légèrement notamment en changeant les couleurs.

« Cette proposition ne ralliant pas tous les suffrages, il est demandé à l'archiviste de faire une autre proposition. »[85]

« D'or à trois trèfles de sinople posés deux sur un. »

Projet des futures armoiries de la commune de Pregny
28 novembre 1924 « Le Conseil municipal adopte pour armoiries de la commune un écu dans lequel les couleurs traditionnelles de Pregny, le bleu et le jaune, seront disposées en un écartelé en sautoir ondé. »[85]

« Écartelé en sautoir ondé d'azur et d'or. »

Armoiries officielles de la commune de Pregny-Chambésy

Dans les arts

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Pregny-Chambésy est plusieurs fois vue, mentionnée ou décrite dans les arts :

Littérature

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Peinture

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Cinéma

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Télévision

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Musique

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Notes et références

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La plupart des sources proviennent de l'ouvrage Pregny-Chambésy, commune genevoise de Guillaume Fatio et Raymond Perrot et de l'ouvrage Pregny-Chambésy, commune genevoise (Addenda 1978-1997) de Pierre Heiniger.

  1. Bien que l’accès au lac y soit assez restreint (3 accès possibles).
  2. La commune se trouve à une altitude moyenne de 416 m. Le point culminant (466 m) se situe aux Crêts, au croisement du chemin des Crêts-de-Pregny et le chemin de la Riole. Le point le plus bas (374 m) se situe au bord du lac, à Rive de Pregny et Port de Pregny la Tour.
  3. Comme par exemple le Château de Thénières, le bâtiment du Forum économique mondial, le téléphérique du Salève, etc.
  4. Notamment neuf massifs :
  5. L'ISOS a répartie la commune en six parties :
    • Pregny-Village ;
    • Monthoux ;
    • Domaine du château de Tournay ;
    • Domaine de la villa Baur
    • Parc et domaines du coteau de Pregny ;
    • Terres agricoles.
    • L'école primaire des Nations Unies ;
    • Le siège de l'OMS ;
    • Le centre scolaire de Valérie ;
    • Une maison d'habitation au chemin Roilbot ;
    • Le Pont du Vengeron.
    • Le parc du siège de l'OMS ;
    • Le domaine du château Malvand ;
    • La place de Chambésy ;
    • Le domaine de la maison de maître des Crêts ;
    • Le parc d'une maison au Chemin des Crêts-de-Pregny 26 ;
    • Le domaine de la maison de maitre « Mérimont » ;
    • Les jardins des trois maisons de l'Exposition nationale suisse ;
    • Le jardin d'une maison au Chemin de la Fontaine 40 ;
    • Le domaine de l'ancienne maison de maître « Les Pins » (détruite) ;
    • Le jardin de deux maisons au Chemin de la Fontaine 32 et au Chemin du Jura 1 ;
    • Le jardin d'une maison au Chemin des Geais 11 ;
    • Le jardin d'une maison au Chemin des Geais 8 ;
    • Le parc du château de l'Impératrice ;
    • Le domaine du château de Penthes ;
    • Le jardin d'une maison coupée en deux au Chemin du Jura 4 ;
    • Le domaine du château du Reposoir ;
    • Le jardin de l'ancienne maison de François Huber (Chemin Palud 1) ;
    • Le domaine de la Pommerai au chemin de Palus 3 ;
    • Le domaine du château de Tournay ;
    • Le domaine de la maison de maître « La Fenêtre » ;
    • Le domaine de la maison de maître « Île Calvin » ;
    • Le domaine du château de Pregny ;
    • Le domaine de la maison de maître du Petit-Morillon ;
    • Le domaine de la maison de maître « Les Ormeaux » ;
    • Les domaines des maisons de maître de « La Coudira » ;
    • Le domaine de la « Villa Perrot » ;
    • Le jardin de la villa « Le Ravin » ;
    • Le jardin d'une maison à l'Avenue de Tournay 39 ;
    • Le jardin de la « Maison Bouvier » (Chemin de Valérie 14) ;
    • Le cimetière de Chambésy.
  6. La catégorie 3 interdit la chasse. Aucune restriction de navigation n'est imposé.
  7. La commune était desservie par les lignes V et Z depuis respectivement 1992 et 1952. Depuis le 9 décembre 2018, ces deux lignes ne passent plus par Pregny-Chambésy et sont redéployées sur de nouveaux itinéraires en correspondance avec la ligne 20.
  8. La route cantonale, traversant la commune, commence du quartier des Nations, à Genève, et fini au lieu-dit Grand-Pré, au Grand-Saconnex. La route de Pregny, le chemin de Chambésy, le chemin de la Fontaine, le chemin de Valérie et l'avenue de la Foretaille constituent cette route cantonale.
  9. Le dernier patoisant de la commune, Jean-Marie Panissod, est mort en 1911[58].
  10. Ce lieu-dit est une ancienne « colonie maraîchère » exploitée des années 1920 jusqu’au début des années 1960. Les parcelles étaient composées d'une maison individuelle occupant le centre de la parcelle, la surface libre étant réservée à la production professionnelle de fruits et légumes. Ce périphérie a probablement été planifié en concertation avec les autorités sanitaires du canton pour fournir un travail aux victimes guéries de la tuberculose.
  11. Ce lieu-dit trouve son principe d’unité dans la parcelle d’un seul tenant de l'ancien grand domaine de La Malvande. L’exploitation agricole a été anoblie par la construction du château en 1713 et des deux corps de ferme en 1774. Le lotissement de la partie située à l’ouest du tracé ferroviaire a commencé au début des années 1950 et celui qui lui a succédé à l’est, dix ans plus tard.
  12. Dans ce lieu-dit, on observe couramment, dans les zones de terres labourées des anciens finages agricoles, des groupes ou blocs de parcelles juxtaposées, à la fois très longues et très étroites. Techniquement, cette disposition permettait aux paysans de cultiver ces terres avec un minimum de retours de charrue ; du point de vue de l’histoire des institutions, ces fractionnements témoignent de certaines modalités du partage successoral ; enfin, du point de vue agronomique, on peut y voir l’indice d’une rotation des cultures, pratiquée individuellement ou collectivement.
  13. « La tradition dit que c'est un homme nommé Deville qui bâtit la première maison à Roilbot. Étonnés de son choix, les habitants lui dirent : « Tu ferais mieux de construire dans les marais de Roillebeau » D'où Deville était originaire ; il s'agit de Roillebeau qui se trouve sur la rive gauche du lac près de Vésenaz ; de là, dit-on, l'origine de cette appellation »[63]. Ce lieu-dit se situe entre les hameaux de Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous. Roilbot faisait partie, jusqu’à la prolongation en 1930 du chemin de Roilbot en direction du chemin de la Fontaine, de la ceinture continue de vergers, de prés, de vignes et de cultures maraîchères qui entourait les deux noyaux villageois. Avant d’être prolongé vers le nord, le chemin de Roilbot se terminait en impasse devant le principal domaine agricole de cette ceinture, nommé « domaine du Grand-Pré ». La prolongation du chemin au moyen d’une authentique percée à travers les bâtiments d’exploitation de cette ferme (qui subsiste encore et continue d’enjamber la voie publique) a eu pour effet de détacher la partie orientale du domaine. Ce groupe de parcelles s’est trouvé désormais contraint à faire « îlot commun » avec la Campagne Roilbot, contiguë à l’est.
  14. Saisis entre 1936 et 1959, les 35 lieux-dits se composaient des lieux-dits actuels auquel s'ajoute : Bois de Foretaille, Ile Calvin, Le Rivage, Les Jordils, Les Ormeaux, Mérimont, Monthoux, Petite Pierrière et Port de Pregny la Tour.
  15. Un sol en mortier et des briques concassées ont été retrouvés sous les maisons de maître de «La Coudira» en atteste la construction d’une villa gallo-romaine à cet emplacement.
  16. La pierre extraite a servi à construire une partie de la cathédrale Saint-Pierre, la face occidentale de l'hôtel de ville, la Maison Tavel, le château de Tournay ainsi que plusieurs maisons de la place du Bourg-de-Four.
  17. « à condition qu’il ne pourrait être détaché sous aucun prétexte ». Cette clause était destinée à couper court à toute réclamation éventuelle des Genevois.
  18. Les cinq autres communes réunies sont : Collex-Bossy (comprenant également le territoire de l'actuelle commune de Bellevue), Le Grand-Saconnex, Meyrin, Vernier et Versoix.
  19. Pour Pregny, le maire était Marc-François Vuaillet (fils) et le curé M. Baud.
  20. La maison de maître Le Bocage et la maison de maître Le Petit-Morillon.
  21. Le parcours de la ligne d'autobus était : Genève-Chambésy-Collex-Bossy.
  22. La première mention de cette famille date de 1664 avec Amy Deville.
  23. La première mention de cette famille date du 7 mars 1534 avec Guillaume Dupuis jadis orthographié « Du Puys »[100].
  24. Certaines dates ne sont pas précises car il existe plusieurs contradictions entre les dates inscrites dans les archives communales, le livre historique de la commune et le panneau à l'entrée de la mairie.
  25. Toutes les dates où ces personnes ont été maire ne sont pas connues.
  26. D'après le Conseil administratif, Madame Catherine Kössler ne siège dans aucune commission car, selon le règlement du Conseil municipal, il faut être membre d'un parti pour y être (source à prouver...).
  27. Le bureau de l'arrondissement administratif de l'état civil « Rive droite du lac » regroupe les communes de Bellevue, Céligny, Collex-Bossy, Genthod, Grand-Saconnex, Pregny-chambésy et Versoix.
  28. Comme Barbara Klossner, Oesch’s die Dritten, Sonalp, Nicolas Senn, etc.
  29. En 1790, la Commune refermait environ 811 poses de terre de rapport, à savoir : 82 poses de vignes, 342 poses de champs, 321 poses de prés et 70 poses de bois taillis.
  30. Seulement le domaine est classé.
  31. Offert par Oscar Dusendschön en 1988.
  32. Offert par François Bernasconi.
  33. « Les "anciens" indiquent que les sources proviennent du Jura ou du Mont-Blanc en étant siphonnées sous le lac. À ce jour, il n'a pas été possible de démontrer leur provenance »[188].

Références

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  9. « Lors de la construction de la première maison dans ce lieu si écarté, celui-ci baptisé Le Tonkin par un facteur facétieux qui trouvait le tracé de son parcours un peu trop allongé du fait de cette construction nouvelle dans un terrain très ensoleillé »[réf. nécessaire]
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Voir aussi

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