Presseurop
Presseurop.eu était un site web d'information multilingue sur des sujets européens, lancé en 2009, et dont l'activité a cessé le à la suite de l'arrêt de son financement par la Commission européenne. En 2017, le site est relancé sous le nom de Voxeurop.
Presseurop | |
Pays | Union européenne |
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Zone de diffusion | Europe |
Langue | Français, tchèque, néerlandais, anglais, allemand, italien, polonais, portugais, roumain, espagnol |
Format | Presse en ligne |
Fondateur | Courrier international, Internazionale (magazine), Polityka et Courrier Internacional |
Date de fondation | mai 2009 |
Date du dernier numéro | 20 décembre 2013 |
Ville d’édition | Paris |
Rédacteur en chef | Éric Maurice |
Site web | [presseurop.ue] |
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Histoire
modifierBasé à Paris, Presseurop.eu est lancé en [1] par un consortium de titres de presse européens : Courrier international (France), Internazionale (Italie), Polityka (Pologne) et Courrier Internacional (pt) (Portugal)[2].
Le site est fermé le , à la suite du non-renouvellement de ses financements par la Commission européenne. À la fois pour des raisons budgétaires, mais surtout du fait de plaintes quant à l'appel d'offres passé en pour une nouvelle campagne de financement du site[3]. La teneur du cahier des charges, précisé dans l'appel d'offres, fait l'objet de critiques dans The Times, The Wall Street Journal, la Süddeutsche Zeitung puis l'International New York Times, et même du dépôt de plaintes à l'encontre de la Commission par l'Association de la presse internationale (API) et par l'Association des journalistes européens (AJE)[3].
Une fois la décision prise par la Commission, tant l'API que l'AJE annoncent publiquement leur regret de cette décision, le « modèle » de Presseurop.eu étant plébiscité pour son « indépendance éditoriale ». Les principaux intéressés, les soixante-dix journalistes et collaborateurs du site, idemandent le maintien du site pour l'année des élections européennes de 2014, notamment par la voix du rédacteur en chef du site, Éric Maurice[3].
À la date du 20 décembre 2013, Presseurop a publié 1700 articles[4] et cesse de publier[5].
Ligne éditoriale
modifierPresseurop.eu publie une sélection d'articles tirés de la presse européenne et internationale sur la politique, la société, l'économie, l'environnement, la culture et la perception de l'Union européenne dans le monde. Les articles sont traduits dans les dix langues - le tchèque, le néerlandais, l'anglais, le français, l'allemand, l'italien, le polonais, le portugais, le roumain et l'espagnol - dans lesquelles est décliné le site[6]. Le site souhaitait traduire avec les 23 langues de l'Union européenne[7].
Les articles sont sélectionnés par une rédaction formée de journalistes, avec une liberté éditoriale totale[8], provenant de dix pays différents, qui sont également chargés de l'édition des articles traduits dans leur langue. Les articles sont traduits par une équipe de traducteurs professionnels.
Pour ce faire, Presseurop conclu des partenariats avec de nombreux journaux au sein de l'Union européenne ou aux États-Unis, tels que El País, The Economist, la Frankfurter Allgemeine Zeitung, The New-York Times, The Washington Post[9].
Quotidiennement, des articles sélectionnés et des dessins sont publiés[10] parmi ceux publiés le jour-même ou la veille[11].
En 2009, Presseurop est consulté par 100 000 visiteurs uniques par mois[12]. Le site comptait, en 2012, 600 000 visiteurs uniques par mois[3] pour un objectif de 1,5 million de visiteurs uniques par mois[9].
Financement
modifierPresseurop.eu est initialement entièrement financé par la Commission européenne. Éditorialement indépendant, il faisait partie d'un projet de la Commission européenne visant à créer des réseaux d'information européens multilingues sur les principaux supports (internet, radio et télévision). La pérennité de ce projet est soutenue par le rapport rendu à la Commission européenne par le cabinet Deloitte de 2012[13].
Mais en 2014, la Commission européenne décide d'arrêter son financement[réf. nécessaire]. À la suite de la suppression de ce financement et après une période basée sur le bénévolat des équipes[14], Voxeurop s'est d'abord constituée en association[15]. Puis en 2017, Voxeurop est devenue la première Société coopérative européenne (SCE)[16], détenue par des sociétaires de 16 pays[17].
Notes et références
modifier- « MÉDIAS. Presseurop : au revoir », sur Courrier international, (consulté le )
- Slate.fr, « Presseurop, nouveau média paneuropéen », sur Slate.fr, (consulté le )
- Giulietta Gamberini, « Presseurop.eu victime de la rigueur budgétaire de Bruxelles », La Tribune, (lire en ligne)
- (en-US) « Presseurop has not to close - European Media Initiative » (consulté le )
- « MÉDIAS. Presseurop s'arrête », sur Courrier international, (consulté le )
- « Les Vingt-Sept en dix langues. », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Presseurop.eu livre le meilleur de la presse européenne », sur Le Soir Plus (consulté le )
- « Presseurop.eu, nouveau site de presse paneuropéenne », sur Touteleurope.eu, (consulté le )
- « Faire-part de naissance: Presseurop », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
- « Presse écrite : Presseurop.eu - Société pour l’histoire des médias », sur www.histoiredesmedias.com (consulté le )
- « PRESSEUROP.EU : L’Europe telle qu’elle s’écrit dans la presse européenne - Europaforum Luxembourg - Mai 2009 », sur europaforum.public.lu (consulté le )
- « Presseurop.eu cible la génération ERASMUS - Trois questions à Éric Maurice - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées », sur www.nonfiction.fr (consulté le )
- [PDF] (en) Deloitte, « Interim Evaluation of PressEurop - Final report », sur ec.europa.eu, Commission européenne, (consulté le )
- « VoxEurop reprend le flambeau de Presseurop (AJE-Association des journalistes européens) », sur ajefrance.fr, (consulté le ).
- « Nous revoilà - VoxEurop (Français) » (consulté le ).
- Vox Europe SCE, fiche entreprise sur InfoGreffe (Consulté le 20/12/2020)
- « Voxeurop, un média qui appartient à ses équipes et à ses lecteurs », sur voxeurop.eu (consulté le ).