Le prieuré de l’Ile-duc à Gempe fut fondé en 1219 par le chevalier Renier d’Udekem, quand le pieux chevalier transforma son château de Pellenberg pour y héberger ses huit filles. Cependant, l’abbaye de Parc à Heverlee près de Louvain, s’opposa à la création du nouveau prieuré parce qu’il était situé trop près de l’abbaye.

Ancien prieuré de Gempe
Le prieuré de Gempe en 1704.
Le prieuré de Gempe en 1704.
Existence et aspect du monastère
Existence Prieuré détruit à la Révolution française.
État de conservation Il ne subsiste que la ferme, le mur d’enceinte et deux portes d'entrée.
Autre(s) affectation(s) Les biens du prieuré furent confisqués et vendus.
Nom local Le monastère de l'Ile-Duc
Identité ecclésiale
Culte Culte catholique
Type Prieuré de chanoinesses
Présentation monastique
Fondateur Renier d'Udekem
Origine de la communauté Le chevalier Renier d'Udekem transforma son château de Pellenberg pour y héberger ses huit filles
Ordre Ordre des Prémontrés
Historique
Date(s) de la fondation 1219
Personnes évoquées Henri Ier de Brabant
Fermeture Révolution française
Architecture
Localisation
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Province Drapeau du Brabant flamand Province du Brabant flamand
Commune Tielt-Winge
Hameau Gempe
Coordonnées 50° 54′ 29″ nord, 4° 50′ 49″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Ancien prieuré de Gempe
Géolocalisation sur la carte : Brabant flamand
(Voir situation sur carte : Brabant flamand)
Ancien prieuré de Gempe

C’est Henri Ier, duc de Brabant, qui sauva le jeune prieuré en lui faisant don de douze bonniers de terres labourables, prairies, bois et marais et un moulin situés à Gempe, hameau de Sint-Joris-Winge, dans le Brabant flamand, en Belgique. Le prieuré norbertin obtint également le droit de patronage sur les églises de Sint-Joris-Winge, Kortrijk-Dutsel et Nieuwrode. L’avenir du prieuré était ainsi garanti.

En 1487, le prieuré fut placé sous l'autorité du prélat de l'abbaye de Parc.

Le prieuré n'a pas survécu à la Révolution française. Il fut détruit, ses biens étant confisqués et vendus. Il ne subsiste aujourd’hui que la ferme, le mur d’enceinte et deux portes d’entrée.

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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