Prison d'Insein
La Prison d'Insein est une prison située dans la Région de Yangon, au nord-ouest de Rangoun, l'ancienne capitale de la Birmanie (République de l'Union du Myanmar). Construite sous l’ancien Empire colonial britannique[Quand ?], elle est principalement utilisée par le Conseil d'État pour la Paix et le Développement pour détenir les opposants au régime.
Prison d'Insein | ||
Portail de la prison d'Insein. | ||
Localisation | ||
---|---|---|
Pays | Birmanie | |
Région | Yangon | |
Coordonnées | 16° 53′ 40″ nord, 96° 05′ 51″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Birmanie
| ||
Installations | ||
Type | prison | |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Conditions de détention
modifierLes conditions de détention dégradantes ainsi que des pratiques inhumaines, incluant l'usage de torture physique et mentales, ont été maintes fois dénoncées par des organisations non-gouvernementales. Le , une mutinerie y a fait 36 morts.
Détenus notables
modifierLes indépendantistes birmans U Nu, Ba Maw, Thakin Soe et Thakin Than Tun y ont été enfermés par les britanniques en 1940. Les deux derniers y rédigèrent en le « Manifeste d'Insein », qui désigne le fascisme mondial comme l'ennemi principal et repousse le combat pour la libération nationale après sa défaite (c'est-à-dire après la fin de la Seconde Guerre mondiale). L'ancien premier ministre U Saw y fut pendu le pour son rôle dans l'assassinat d'Aung San.
Parmi les prisonniers plus récents, on compte notamment le journaliste Win Tin[1],[2], le poète Tin Moe, l'ancien ministre Khin Nyunt et la lauréate du Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.
L'univers de la prison d'Insein est évoqué dans le livre « La Cage aux lézards » de Karen Connelly, paru en 2007.
Notes et références
modifier- Reporters Sans Frontières, « Douze ans de geôles birmanes » (Pétition), Gavroche Thaïlande, no 91, , p. 20 (lire en ligne [PDF])
- Eric Landal, « Indomptable dissident », sur liberation.fr, Libération,
Liens externes
modifier