Prix Jacques-Normand

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Le Prix Jacques-Normand est un prix littéraire délivré en automne et attribué à un recueil inédit de poésies.

Il a été créé en au début du XXe siècle par le comité directeur de la Société des gens de lettres, sur dotation du poète et dramaturge Jacques Normand.

Les candidats pouvaient postuler à la seule condition que leur manuscrit dépasse mille cinq cents vers et que leur auteur n'ait jamais publié de recueil de poésies auparavant.

En 1990, son montant était de 5 000 F (environ 760 €). La dernière attribution connue date de 1992.

Historique

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La dernière attribution identifiée remonte à 1992.

Membres du jury

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Le prix est délivré par le comité directeur de la Société, qui désigne en son sein un jury et un président.

Certains présidents du jury ont laissé leur nom :

Liste des lauréats

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Quelques attributaires identifiés…

Années 1900 - 1910 - 1920 - 1930 - 1940 - 1950 - 1980 - 1990

Années 1900

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Années 1910

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Années 1920

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  • 1920 : André Romane, pour Les Pipeaux du faune, préfacé par Fernand Gregh[5],[6].
  • 1921 : Alexandre Guinle, pour Amour frère de la mort[7].
  • 1922 : Geneviève Duhamelet, pour Pour l'amour de l'amour[8],[9].
  • 1923 : Albert Canal, pour La lumière du coeur[9].
  • 1924 : non décerné.
  • 1925 : Fernand Lot pour Notations et M. Nicollet, pour Les Précurseurs.
  • 1926 : Sébastien-Charles Luguet, pour Le spectre et sa banlieue.
  • 1927 : non décerné.
  • 1928 : Mathilde Sabathé pour Suite mineure et Gisèle Vallerey pour Narcisse et la Voix des Heures.
  • 1929 : Marie-Antoinette Procope-Le Roux, pour Flux et reflux[10].

Années 1930

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  • 1930: Marcel Luguet, pour Poèmes noirs écrits sur un carnet de songes[11].
  • 1931 : Jacques Cervierès, pour Hésitations[12].
  • 1932 : Gabriel Paysan, pour La veillée des coeurs[13].
  • 1933 : Jacques Hameline, pour Les Idoles de cendre[14].
  • 1934 : Paul Courant, pour Poèmes de la Loreleï[15].
  • 1935 : Danielle Hemmert, pour Toutes mes heures[16].
  • 1936 : Cécile Didier pour La Gerbe dénouée.
  • 1937 : Marie-Louise Druilhet pour Les Canéphores.
  • 1938 : Ida Faubert pour Frissons.
  • 1939 : Ida Faubert, pour Cœur des îles, préface de Jean Vignaud.

Années 1940

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Années 1950

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Années 1980

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Années 1990

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  • 1991 : Gérard Bocholier, pour Terre prochaine, éditions René Rougerie.
  • 1992 : Gilles Prin, pour L'Enfant indigo[18].

Notes et références

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  1. L'Estafette, édition du 18 juillet 1911.
  2. Le monde artiste, édition du 15 mars 1913.
  3. Bulletin des écrivains, 1915, p16.
  4. Le carnet de la semaine, édition du 8 septembre 1918.
  5. Ce dernier était membre du Jury, avec Edmond Haraucourt, Paul Fort, Hugues Lapaire et Jules Perrin.
  6. Dédicace à Fernand Gregh, au Maître, à l’Ami, d’un cœur fervent. En annexe, avec le sous-titre Pendant la guerre, quelques pièces dont il est précisé qu’elles ne figuraient pas dans le manuscrit présenté au comité du Prix. La première, Les Martyrs, est dédiée à Jacques Normand.
  7. Aux écoutes, édition du 25 septembre 1921.
  8. Les annales politiques et littéraires, édition du 22 juillet 1923.
  9. a et b Revue mensuelle des lettres françaises, édition d'août 1923
  10. Le Figaro, édition du 29 juin 1929.
  11. Le Petit Journal, édition du 9 juillet 1930.
  12. L'Oeuvre, édition du 27 janvier 1932.
  13. La Liberté, édition du 6 juillet 1932.
  14. Le matin, édition du 6 juillet 1933.
  15. Comoedia, édition du 22 juin 1934.
  16. Revue politique et littéraire, édition du 21 novembre 1936.
  17. Ce recueil fut suivi lors de l'impression de Quelques poèmes et une prose
  18. voir ce texte sur le site de l'auteur)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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