Prix de la Mémoire
Le prix de la Mémoire de la Fondation Danielle Mitterrand a été créé en 1988[1]. Il a été fondé par Eva Weil et Jean-Claude Gawsewitch. Danielle Mitterrand en était la présidente d'honneur. Il a été décerné pour la première fois le , au Maténadaran d'Erévan, ainsi qu'au 14e dalaï-lama et à Serge Klarsfeld[2].
Liste de récipiendaires
modifier- 1989, le Maténadaran d'Erévan, le 14e dalaï-lama[3] et Serge Klarsfeld
- 1990, l'Institut kurde de Paris, La Maison des esclaves de Gorée et l'association soviétique à la mémoire des victimes du stalinisme[4].
- 1993, l'Association pour les droits de l’homme et le développement au Cambodge, l'Union des peintres du Kurdistan irakien, et le film Latcho Drom pour le peuple Rom[5].,
- 1994, Lounès Matoub
- 1996, Ding Zilin et l'UNICEF[6]
- 1998, les communautés indiennes du Chiapas représentées par Maria Gloria Benavides[7]
Références
modifier- Historiens et géographes, Numéros 339 à 340, 1993, p. 438, « Le Prix de la Mémoire a été créé en 1988 II entend inscrire la mémoire dans le champ de la conscience universelle en tant que fonction continue, inséparable de l'homme et de son histoire. Le Prix de la Mémoire récompense des actions ou des travaux individuels ou collectifs en portant à la connaissance du plus grand nombre, des créations, des événements ou des savoirs, qui risqueraient autrement d'être définitivement oubliés Le premier Prix de la Mémoire a été décerné le 4 décembre 1989. »
- Frédéric Macler, Revue des études arméniennes, Volume 21, 1989, p. 579
- Dalaï lama et le prix de la Mémoire, Vidéo INA, 1 min 18 s, 4 décembre 1989
- Droits de l'Homme
- L'Arche: Numéros 436 à 439, F.S.J.U., 1994, p. 88
- Romain Franklin, Ding Zilin, ne pas oublier Tian Anmen. La dissidente chinoise recense depuis 1989 les victimes du massacre de Pékin., Libération, 20 décembre 1996
- Régine Deforges, Toutes les combattantes du Chiapas s'appellent Elisa..., L'Humanité, 8 décembre 1998