Prix des Ambassadeurs
prix littéraire français
Prix des Ambassadeurs | |
Pays | France |
---|---|
Date de création | 1948 |
modifier |
Le prix des Ambassadeurs est un prix littéraire fondé en 1948 par Jean-Pierre Dorian, et décerné chaque année à un auteur de langue française, soit pour un livre soit pour une œuvre, traitant le domaine historique ou politico-historique. Il est remis au Sénat, à Paris. Avant le passage à l'euro, son montant était de 10 000 francs.
Le jury est aujourd'hui composé d'un maximum de vingt ambassadeurs étrangers en poste à Paris, qui partagent une excellente connaissance de la langue et de la culture françaises. Il est assisté d'un comité consultatif présidé par le secrétaire perpétuel de l'Académie française.
Liste des lauréats modifier
- 1948 : Antoine de Saint-Exupéry, à titre posthume
- 1949 : Henri Bosco, pour l'ensemble de son œuvre
- 1950 : Simone Weil, pour l'ensemble de son œuvre
- 1951 : René Laporte, pour l'ensemble de son œuvre
- 1952 : André Billy (Académie Goncourt)
- 1953 : Jean Guéhenno (Académie française en 1961), pour Voyage : tournée américaine, tournée africaine (Gallimard)
- 1954 : Pierre-Henri Simon (Académie française en 1966), pour Les hommes ne veulent pas mourir
- 1955 : Marcel Brion (Académie française en 1964)
- 1956 : Jacques Chastenet (Académie française en 1956)
- 1957 : Raymond Picart
- 1958 : Joseph Kessel pour "Le Lion" (Gallimard)
- 1959 : non décerné
- 1960 : non décerné
- 1961 : non décerné
- 1962 : Raymond Aron pour Paix et guerre entre les nations
- 1963 : Pierre Gaxotte (Académie française en 1953)
- 1964 : Général Stehlin
- 1965 : André Maurois (Académie française en 1938), pour l'ensemble de son œuvre, à l'occasion de la sortie de Prométhée ou la vie de Balzac
- 1966 : Philippe Erlanger
- 1967 : non décerné
- 1968 : René de La Croix de Castries (Académie française en 1972), pour l'ensemble de son œuvre
- 1969 : Madame Pisani
- 1970 : André Chastel (Institut en 1975)
- 1971 : Jean Orieux, pour Talleyrand, ou le sphinx incompris (Flammarion)
- 1972 : José Cabanis (Académie française en 1990), pour Charles X, roi ultra (Gallimard)
- 1973 : Georges Duby (Académie française en 1987)
- 1974 : André Castelot
- 1975 : Général Béthouart
- 1976 : Jacques Levron
- 1977 : Henri Troyat (Académie française en 1959), pour l'ensemble de son œuvre
- 1978 : Jean Favier (Institut en 1985)
- 1979 : Jean-Baptiste Duroselle (Institut), pour l'ensemble de son œuvre
- 1980 : Jean Delay (Académie française en 1959), pour Avant Mémoire et Olivier Guichard pour Mon général
- 1981 : Françoise Chandernagor, pour L'Allée du Roi
- 1982 : André Fontaine, pour Un seul lit pour deux rêves
- 1983 : Jean des Cars, pour Élisabeth d'Autriche
- 1984 : non décerné
- 1985 : Alain Decaux (Académie française en 1979), pour Victor Hugo (Librairie académique Perrin)
- 1986 : Jean Lacouture, pour De Gaulle
- 1987 : Pierre Grimal (Institut en 1977), pour Cicéron
- 1988 : Édouard Bonnefous (Institut en 1958), pour Avant l'oubli
- 1989 : François Furet, pour La Révolution. Histoire de France
- 1990 : Jacques-Francis Rolland, pour Boris Savinkov, l'homme qui défia Lénine
- 1991 : Gabriel de Broglie, pour Guizot
- 1992 : Bernard Vincent, pour 1492, l'année admirable
- 1993 : Jacqueline de Romilly (Académie française 1988), pour Pourquoi la Grèce ?
- 1994 : Daniel Roche, pour La France des Lumières
- 1995 : Jacques Leprette, pour Une clef pour l'Europe (Bruylant)
- 1996 : Thierry de Montbrial, pour Mémoire du temps présent (Flammarion)
- 1997 : Hélène Carrère d'Encausse (Académie française), pour Nicolas II, la transition interrompue (Fayard)
- 1998 : Alain Peyrefitte (Académie française), pour C'était de Gaulle
- 1999 : Ghislain de Diesbach, pour Ferdinand de Lesseps
- 2000 : François Fejtő, pour Le Passager du siècle (Hachette)
- 2001 : Dominique de Villepin, pour Les Cent-Jours ou l'Esprit de sacrifice (Perrin)
- 2002 : Simone Bertière, pour Marie-Antoinette l'insoumise
- 2003 : René Rémond, pour l'ensemble de son œuvre, à l'occasion de la sortie de La République souveraine
- 2004 : Pierre Milza, pour Napoléon III, le populisme couronné (Perrin)
- 2005 : Jacques Marseille, pour Empire colonial et capitalisme français (Albin Michel)
- 2006 : Mona Ozouf, pour Varennes, la mort de la royauté (Gallimard)
- 2007 : Jean Tulard, pour Napoléon - Les grands moments d'un destin (Fayard)
- 2008 : Françoise Hildesheimer, pour La double mort du roi Louis XIII (Flammarion)
- 2009 : Georgette Elgey pour La Fin - la République des Tourmentes (Fayard)
- 2010 : Pierre Grosser pour 1989, l’année où le monde a basculé (Perrin)
- 2011 : Philippe Paquet (journaliste, sinologue) pour Madame Chiang Kai-shek. Un siècle d'histoire de la Chine (Gallimard)
- 2012 : Emmanuel de Waresquiel pour Talleyrand, Dernières nouvelles du diable (CNRS Éditions)
- 2013 : Jacques de Saint Victor pour Un pouvoir invisible - Les mafias et la société démocratique (XIXe – XXIe siècles) (Gallimard)
- 2014 : Fabrice Wilhelm pour L'Envie - Une passion démocratique au XIXe siècle (Presses universitaires de Paris Sorbonne)
- 2015 : Éric Jennings pour La France libre fut africaine (Perrin)
- 2016 :
- 2017 : Scholastique Mukasonga pour Notre-Dame du Nil[1] (Gallimard)
- 2018 :
- 2019 :
- 2020 :
- 2021 : Amin Maalouf pour Le naufrage des civilisations (Grasset)[2]
Notes et références modifier
- Dominique Bonnet, « Mary et Marie adoptent le rouge mais c’est chacune son style », sur Paris Match, (consulté le )
- « Amin Maalouf remporte le prix littéraire des ambassadeurs francophones », sur La Presse, (consulté le )
Liens externes modifier
- Communiqué de presse sur journaldebrazza.com, .