Projet:Guerre de Sécession/Bac à sable

Tactiques et stratégies ferroviaires dans la guerre de Sécession modifier

Définition d'un nouvel objectif militaire. modifier

Destruction de voies ferrées par les Nordistes lors de la « marche à la mer » du gén. Sherman en 1864.

L'importance des réseaux de chemins de fer dans ce conflit va les transformer eux-mêmes en objectifs militaires prioritaires : la ligne stratégique de la compagnie Baltimore & Ohio sera particulièrement exposée aux opérations militaires tout au long de celui-ci tandis que les localités d' Harpers Ferry (Virginie-Occidentale), Chattanooga ou Atlanta, théâtres à plusieurs reprises de batailles homériques, sont d'abord des noeuds ferroviaires cruciaux dont la prise et le contrôle revêtent un intérêt capital pour la poursuite des opérations et le lancement de campagnes ultérieures [1].

  1. Gabel, 11. et Lieber, 50.
1861.
1862.

Mississipi campaign

Emplois tactiques des chemins de fer ( brouillon) modifier

Artillerie légère.

A côté de ces engins lourds, les deux belligérants engagèrent également des « batteries » légères, simples wagons plats peu ou non protégés emportant une - plus rarement deux - pièce(s) de campagne et des fantassins. Ces plates-formes d'artillerie étaient attelées en têtes et queues de convois de transport pour assurer leur protection rapprochée ou intégrées dans des trains blindés assurant des missions de reconnaissance et de protection des voies et sites ou dans l'ouverture des lignes en avant des trains de troupes et de matériels, ces engins se révélant d'un emploi tactique plus souple et moins contraignant pour les voies.

La forme la plus basique de ces « batteries » légères consistait à installer une pièce complète sur un wagon plat, laissant ainsi les servants, les munitions et l'éventuelle infanterie d'accompagnement à découvert.

Trains blindés

Cavalerie dans la Guerre de Sécession modifier

Notes et varia modifier

Situation de la Cav aux Zétazunis avant la guerre : pas idem que Eur : vastitude territoire et situation générale impose autres types de missions ( expansion vers l'ouest et patrouilles du territoire ) - v. p. ex. suite guerres avec Mexique => théorie militaire classique napoléonienne a pas cours dans ce contexte « géopolitique » donc pas le même type de cav ni même organisation : cavalerie légère + proche de l'infanterie montée : les light dragoons - la cavalerie américaine ne connaissant dans l'arme, ni la cavalerie lourde, ni la cavalerie dite de ligne des armées européennes de la même époque.

Sud réputé avoir meilleure cavalerie : dû au modèle social de la société confédérée agraire : modèle assez similaire à l'Ancien Régime - la « noblesse sudiste » de planteurs propriétaires adeptes de l'équitation, monter à cheval fait partie de l'éducation de tout jeune de bonne famille => taux d'officiers professionnels dans la cav plus élevé que pour le nord où il y a + d'off dans les armes techniques - art, génie - et l'infanterie.

Actions de la cavalerie pdt l'ACW :

  • Infanterie montée se déplaçant à cheval mais combattant à pied comme les dragons en Europe (ex. Gettysburg
  • Actions type cavalerie légère européenne : pour l'essentiel de la reconnaissance ou de la couverture.
  • Guérilla irrégulière : Nathan Forrest, Jessie James et sa bande, ...

La guerre de Sécession n'a vu que peu d'engagements majeurs entre les deux cavaleries belligérantes , celles-ci se limitant à des opérations de raids derrière les lignes ennemies et à des escarmouches entre éclaireurs. La seule rencontre significative a eu lieu à Brandy Station, sur la rive droite de la Rappahannock River, le 9 juin 1863, entre le corps de cavalerie du général sudiste Jeb Stuart (9 000 hommes) et celui du général nordiste Pleasonton (effectif non connu). Ce dernier, qui avait divisé ses forces en deux colonnes (l'une venant du nord placée sous les ordres du général Buford, l'autre venant du sud commandée par les généraux Gregg et Duffie), se fit battre et ordonna la retraite après avoir perdu 936 hommes (les pertes confédérées se montèrent à 523 cavaliers). Cependant, la cavalerie de l'Union avait réussi sa mission, laquelle était de confirmer le mouvement vers le nord de l'armée de Virginie du général Lee (Jeb Stuart devait au contraire masquer les mouvements de Lee et faire écran le long de la ligne de la Rappahannock). En outre, elle acquit désormais une sérieuse réputation face à la cavalerie sudiste, qui lui était jusqu'alors bien supérieure.

Les cavaliers les plus célèbres de ce conflit furent : - pour le "Sud": Jeb Stuart, Nathan Bedford Forrest, Turney Ashby et John Singleton Mosby. -pour le "Nord": James Harrison Wilson, George Custer, Philipp Sheridan et John Buford.

Sources utilisées: "Men-at-Arms" N° 33 ("The US Cavalry") via Forum « Passion Histoire ».


Aspects techniques :

  • « Les belligérants des deux camps ont fait primer l'effet de feu sur l'effet de choc cher à nos cavaleries européennes.»

Volontaires et observateurs européens dans la Guerre de Sécession modifier

Voir : Catégorie:Personnalité de la Guerre de Sécession pour les articles connexes.