Projet:Wikiconcours lycéen 2014/Académie de Bordeaux/Lycée Saint-Exupéry de Terrasson/Alice Mogwe

Alice Mogwe
Photo officielle 2010
Photo officielle 2010

Naissance (63 ans)
Molepolopole Drapeau du Botswana Botswana
Cause défendue Droits de l'Homme
Hommages Prix des Droits de l'homme de la Republique française
Autres fonctions Directrice de Ditshwanelo, déléguée à la FIDH

Alice Mogwe est une juriste originaire du Botswana. Elle a étudié au Royaume Uni et en Afrique du Sud. Elle est la fondatrice et la directrice depuis 1993 d'une importante association pour les droits de l'homme : Ditshwanelo. L'objectif de cette association est la défense des droits de l'homme, sous toutes ses formes et principalement en Afrique : elle lutte pour les libertés politiques, l'abolition de la peine de mort, les minorités, les droits des femmes et des enfants, des homosexuels, des réfugiés et émigrés, des expulsés, des travailleurs domestiques. Elle est missionnée auprès de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme ainsi que d'autres organisations internationales. Elle a été récompensée officiellement au nom de la République Française le 8 décembre 2005.

Origines modifier

Famille modifier

Alice Mogwe est née le 14 février 1961 à Molepolole, ville moyenne du Botswana où elle a passé son enfance et où elle réside encore. Issue d'une famille assez aisée, elle épouse en 1991 Jansen Ruud, d'origine Hollandaise, dont elle a trois enfants. Elle est de confession anglicane et pratiquante. Elle parle couramment l’anglais et le setswana qui est sa langue maternelle.

Études modifier

Après une scolarité primaire à Molepolole, Alice Mogwe est partie étudier au collège d’Oxford en Angleterre où son père enseignait. En 1982, elle a commencé une formation universitaire en Afrique du Sud, pendant l’apartheid, à la faculté de Cape Town. Elle y a étudié le droit romain et hollandais. En 1985 et 1988, elle a préparé un mémoire sur les femmes battues et elle s'est spécialisée en criminologie. Elle a poursuivi ses études à l’Université de Kent au Royaume-Uni en droit et en économie sociale. Elle a enfin préparé une thèse en Droit à propos de l'accès à la justice pour les pauvres en Inde, enquêtant plusieurs mois dans ce pays. Depuis 1989, Alice Mogwe est une juriste de métier et devient une avocate spécialisée dans les affaires d'injustice.

Ditshwanelo modifier

Organisation modifier

Ditshwanelo, qui veut dire “droits humains” en langue Setswana, est le nom de l’organisation non gouvernementale (ONG) fondée en 1993 par Alice Mogwe avec un groupe de personnes de même sensibilité en matière de justice. C’est la seule organisation africaine reconnue qui a une approche globale et complète de tous les problèmes d'atteinte aux droits de l’homme, dans les domaines ethniques, politiques, judiciaires, fonciers, économiques, de la santé, d’âge, de sexualité notamment. Ses champs d’intérêt sont très vastes et ses modes d’action également : aides, conseils juridiques, formations, visites, réunions, conférences, commémorations, publications, pétitions.

Moyens modifier

La direction de l'organisation est assurée par Alice Mogwe. Le conseil d’administration est formé d’une douzaine de membres dont des personnalités politiques ou de l’église anglicane. De nombreux bénévoles sont aussi membres de l'organisation. L’organisation bénéficie de dons, par le biais de donateurs privés, d’associations religieuses, de fondations internationales et organismes d’État comme le ministère et des ambassades étrangères. La plupart de ses bénévoles internationaux sont avocats et recherchent une expérience dans la défense des droits humains.

Droits de l'homme modifier

Peine de mort modifier

L'organisation lutte pour l’abolition de la peine de mort encore appliquée au Botswana ainsi que dans 19 autres États africains. Elle dénonce également les conditions inhumaines dans lesquelles les prisonniers sont exécutés. En 2004 elle réussit à empêcher une double condamnation à mort après une rencontre avec les juges et les familles des deux parties. Elle défend l'idée que, malgré les nombreuses exécutions, la peine de mort n’a pas réduit le taux d’homicides volontaires au Botswana. Elle fait partie du groupe de travail CADHP (Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples) qui a pour but de trouver des solutions pour faire abolir la peine de mort. Elle a proposé l’adoption d’un Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples sur l’abolition de la peine de mort.

Libertés politiques modifier

Alice Mogwe et son association dénoncent également des manquements aux libertés politiques fondamentales. Depuis l’indépendance il n’y a pas eu au Botswana d’alternance démocratique et le même parti se maintient au pouvoir, avec des soupçons de corruption. Le système électoral désigne seulement les candidats arrivés en tête et non ceux qui auraient la majorité des voix ; les pouvoirs exécutif et législatif ne sont pas clairement séparés et les budgets ne sont pas discutés au parlement. Les services de renseignement et de sécurité ont parfois des comportements et des méthodes sujettes à caution : arrestations arbitraires, interrogatoires violents, intimidations. La liberté d’expression est très encadrée et des journalistes ont été accusés de sédition. De même, par des pétitions et lettres ouvertes au président, Ditshwanelo dénonce les atteintes à la liberté de parole, de presse, d’association au Zimbabwe, surtout depuis les lois sécuritaires de 2002. Elle soutient des mouvements pour la défense de la démocratie dans d’autres pays et s’est engagée activement à soutenir les droits et libertés du peuple palestinien.

Protection des minorités ethniques modifier

Ditshwanelo fait partie des ONG les plus importantes traitant des groupes minoritaires tels que les Basarwas[1] (autrement appelés les San ou les Bochimans suivant les langues et les pays). Les Basarwas sont environ 100 000 et vivent jusqu’à présent dans une réserve “naturelle” qui leur est affectée dans le désert du Kalahari entre le Botswana, la Namibie et l’Afrique du sud. Ce sont des chasseurs cueilleurs au mode de vie très traditionnel. Seulement ils sont désormais accusés de chasse illégale et de braconnage concernant les espèces protégées, d’un accès illégal aux points d’eau désormais payants ; et certains de leurs territoires leurs sont interdits car ils sont acquis par des sociétés minières. Alice Mogwe et son association œuvrent pour que ces minorités soient mieux reconnues en tant que peuples non subordonnés à d’autres, mieux représentées dans les différentes instances politiques et judiciaires et consultées lors de relocalisations forcées. Elle a réussi en 2006 à faire reconnaître l’illégalité de certaines expulsions et à faire instaurer un groupe de travail interétatique sur les populations autochtones même si on lui reproche (ONG Survival) d’être trop conciliante.

Immigrés et réfugiés modifier

Alice Mogwe lutte également pour l'accompagnement à la reconduction des réfugiés des régions sud africaines dans leurs pays d’origine. Le Botswana compte environ 3000 personnes reconnues comme réfugiées et plus de 200 demandeurs d’asile. Ces immigrés venus essentiellement du Zimbabwe ont été contraints de quitter leurs pays à cause d’un climat politique et économique très difficile. Alice Mogwe insiste pour que les pays du sud de l’Afrique assouplissent leurs lois et qu’ils adoptent les réglementations internationales et qu'ainsi les réfugiés puissent revenir chez eux. Alice Mogwe dénonce aussi le fait que les immigrés et réfugiés ne bénéficient pas de soins médicaux et notamment de dépistage du SIDA. Dans de nombreux congrès, elle intervient pour réclamer la construction d’écoles dans les camps de réfugiés, là où l’éducation des plus jeunes est totalement négligée. Elle a pour cela obtenu l’appui du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en 1993. Enfin, Alice Mogwe réclame des mesures préventives contre la xénophobie envers les ressortissants de ces pays au Botswana, surtout envers ceux du Botswana et du Zimbabwe. Elle demande qu’une distinction claire et officielle soit créée entre demandeurs d’asile politique et réfugiés.

Travailleurs domestiques modifier

Les travailleurs domestiques sont assez nombreux en Afrique. Ces travailleurs domestiques travaillent surtout en ville, dans des familles relativement aisées ou expatriées, sous le statut de « membres de la famille ». C’est ce qu’a dénoncé Alice Mogwe après une enquête de son association entre 1996 et 2004. Ces travailleurs sont souvent peu payés, simplement nourris et blanchis, ce qui viole le code du travail. Ils sont souvent logés sur place de manière très précaire et travaillent au-delà des horaires légaux, parfois plus de 10 heures par jour avec un seul jour de repos hebdomadaire et très peu de jours fériés au cours de l’année. Ces conditions difficiles qui confinent à l’exploitation, sont rappelées dans plusieurs rapports de Ditshwanelo. L’associaion agit aussi en conseillant et en intervenant aussi lors de procès. Une communication a été faite à ce sujet en 2010 à l’ILO (Organisation International du Travail) de l’ONU qui œuvre pour faire évoluer les lois sur le travail, sujet à de nombreux abus.

Femmes modifier

Alice Mogwe et son association dénoncent une inégalité encore très flagrante dans les pays du SADC (Southern African Development Comunity). Elle a aussi participé aux rares avancées de la législation notamment sur le Mariage Act de 2001. Cependant Alice Mogwe ainsi que ses autres partenaires ne relâchent pas la pression ; une convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) a été rédigée et proposée aux Etats du SADC en 2007 et finalement ratifiée. Le « protocole de Maputo [2] » est relatif aux droits des femmes en Afrique auquel Alice Mogwe a participé.

Homosexuels modifier

Agissant pour défendre toutes les minorités discriminées, Alice Mogwe et son association Ditshwanelo se sont alliées à d’autres associations comme Lesbians, Gays and Bisexuals of Botswana (LeGaBiBo) et Rainbow Identity Association pour forcer le gouvernement à élaborer depuis 2013 un plan d’action national pour leur protection dans des cultures où l’homosexualité est très difficilement admise, voire rejetée et tabou. Grâce à l’insistance de Ditshwanelo, le débat pour une tolérance est porté en discussion à l’Assemblée. Et suite à une longue action en justice LeGaBiBo est reconnu par la haute cour de Justice de l’Etat du Botswana en 2015. Mais elle défend aussi la nécessité des campagnes éducatives sur l’orientation sexuelle, et l’identité du genre avant la mise en place de lois anti-discrimination exhaustives, afin d'inclure l’engagement dans un dialogue significatif.

Développement modifier

Terres modifier

Le Botswana est confronté à plusieurs difficultés concernant les terres agricoles : L'héritage des exploitations n'est pas possible pour les femmes ; les droits ancestraux sur certaines terres ne sont pas toujours reconnus ; l'agropastoralisme rentre en conflit avec les propriétaires sédentarisés, en particulier autour des points d'eau ; la sécheresse sévit dans certaines régions ; l'agriculture est souvent archaïque et manque de moyens ; les paysans pauvres sont dans des situations précaires. Ces difficultés agraires et agricoles sont dénoncées par l'association d'Alice Mogwe qui fait souvent des interventions auprès des autorités et soutient les actions en justice.

Accès à l'eau modifier

En 2010, les autorités du Botswana avaient interdit aux Bushmen d’accéder au puits d’eau situé sur leur territoire mais également d’en forer un nouveau. Cependant, grâce aux efforts des ONG, notamment celle d’Alice Mogwe, un nouveau verdict de la cour d’appel a été promulgué en 2011 reconnaissant qu’interdire l’accès au puits relève d’un traitement dégradant contraire à la constitution. Il s'agit d'une jurisprudence conforme à la doctrine des Nations Unies à propos des droits des peuples indigènes. Alice Mogwe milite en général pour le libre accès à l’eau et à sa non privatisation et rappelle que des problèmes d’eau potable subsistent en Afrique du sud, surtout dans certains townships.

Éducation et enfants modifier

Alice Mogwe et son association militent pour faire respecter la déclaration des Droits de l’enfant promulguée par l’assemblée générale des Nations Unies et ratifiée seulement en 1995 au Botswana. Elle est loin d’être respectée par l’ensemble des pays africains. La violence à l’égard des enfants n’a pas disparu. L’âge légal du mariage n’est pas respecté dans les droits coutumiers de certaines minorités et on continue souvent à les soustraire de l’école, surtout dans les zones rurales. C’est particulièrement vrai pour les filles dont l’éducation n’est pas toujours jugée indispensable et souvent interrompue par des grossesses précoces. Ditswhanelo organise des réunions d’information et des campagnes de scolarisation sur le terrain, particulièrement dans les camps de réfugiés qui ne sont pas pourvus d’école. Le taux de scolarisation est de 80% au Botswana mais dépasse rarement une moyenne de cinq ans.

Santé modifier

Alice Mogwe et son association sont très impliquées dans la prévention concernant la santé. Le principal problème est celui du SIDA. Le Botswana et les pays voisins sont parmi les plus gravement touchés par le VIH / sida avec près de 39% de la population adulte infectée par le virus. Brochures d’information, conférences, campagnes de terrain essayent de sensibiliser et d'informer la population. Les autorités sont aussi incitées par Ditshwanelo à consacrer plus de moyens pour la prise en charge des malades et des orphelins après le décès de leurs parents atteints par le virus, pour l’accès aux médicaments et aux contraceptifs. Ditshwanelo exhorte le gouvernement à mieux faciliter la reconnaissance, le travail et la mobilité des handicapés et fait aussi pression pour intensifier et rendre obligatoire la vaccination contre la poliomyélite, encore très répandue en Afrique.

Missions modifier

Nationales et régionales modifier

Ditswhanelo participe à plusieurs organisations régionales africaines comme :

  • SADC-CNGO (Conseil des Organisations Non Gouvernementales pour la Communauté de Développement des Pays Sud-Africains)
  • AACC (All Africa Conferences and Churches) dont le siège est à Nairobi au Kenya.
  • OSISA (Open Society Initiative for Southern Africa) Kinshasa – R. D. du Congo

Et des organismes du Botswana comme :

  • BOCONGO ( Botswana Council of Non Governmental Organizations).
  • SKILLSHARE dont le siège est à Gaborone.
  • Coalition des Associations pour les négociations sur la Réserve du Kalahari Central
  • BOCISCOZ (Coordinator of Botswana Civil Society Solidarity Coalition on Zimbabwe)
  • Projet auprès du gouvernement du Botswana à propos des anciens mineurs qui ont contracté la silicose durant l'apartheid dans les mines d'or d'Afrique du sud (Miner's Association).
  • CHRSNAP (Comprehensive Human Rights Strategy National Action Plan), recommandation pour le gouvernement du Botswana.
  • UPR NGO Working Group, DITSHWANELO est le lien entre le gouvernement du Botswana et le CHRSNAP

Internationales modifier

Ditshwanelo est membre affilié de La Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme qui est un organisme qui rassemble les ligues de plus d’une centaine de pays. La FIDH dispose d’un statut consultatif auprès de l’ONU et de l’UNESCO. Alice Mogwe est déléguée à la FIDH pour le Botswana et a participé régulièrement aux congrès et rapports internationaux.

Ditshwanelo est aussi membre des associations internationales telles que :

  • UNICEF (Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance) avec la CIDE[3] (Convention Internationale des Droits de l’Enfant, adoptée en 1989 à New-York).
  • LPRI (Life and Peace Research Institute) Uppsala, Suède.
  • CCIA (Churches’ Commission on International Affairs) dont le siège est à Genève.

Prix, récompenses et distinctions modifier

Publications modifier

  • « Les droits fonciers du peuple Basarwa au Botswana » in Environmental security in Southern Africa D.Tevera & S.Moyo, SARIPS, Harare, Zimbabwe, 2000.
  • « In the Shadow of the Noose » (dans l'ombre du nœud de la corde), en collaboration avec Elizabeth Maxwell, Pyramid Publishing, Caborone, Botswana, 2006.
  • « Le transfert des Basarwas hors de la réserve du Kalahari Central" in Conflits de droits de l’homme négociés, W.Zips et M. Weilenmann, Lit Verlag BmbH &Co, Vienne, Autriche, 2011.
  • « La gestion de la dignité humaine et de la démocratie par le gouvernement du Botswana »,in Index du Botswana K. Alexander et G. Kaboyakgosi,IDASA, Pretoria, Afrique du Sud, 2012.

Communications modifier

  • Mai 1994 : Conférence sur la Violence contre les femmes en Afrique, Nairobi,Kenya.
  • Juin 1995 : « Un aperçu des questions sur les droits de l’homme africain » présenté au Congrès de Vienne des droits de l’homme à Uppsala en Suède.
  • Septembre 1997 : « Le rôle des églises dans la lutte pour les droits des peuples autochtones » Conseil des églises à Gaborone, Botswana.
  • Juillet 1998 : « Les Droits Fonciers du peuple Basarwa : le cas Basarwa » présenté au SARIPS [4] à Harare, Zimbabwe.
  • Juillet 2001 : « Les questions essentielles des droits humains en Afrique australs », au conseil régional des juges à Kasane, Botswana.
  • Novembre 2003 : « Les droits socio-économiques et culturels de l’Afrique australe» , conférence du FIDH à Prétoria, Afrique du Sud.
  • Décembre 2003 : « Droits hommes /femmes » conférence régionale du CIIR [5], à Windhoek, Namibie.
  • Mars 2004 : « DITSHWANELO et le Kalahari central. » Présenté au BOCONGO [6] à Gaborone, Botswana.
  • Juillet 2004 : « L'accès à la justice », conférence du SADC à Kasane, Botswana.
  • Septembre 2004 : « Le cas du déplacement des Basarwa », conférence en Anthropologie sociale. Université de Vienne, Autriche.
  • Décembre 2004 : Conférence préparatoire pour la convention sur l’élimination de la discrimination raciale (CERD=, Caborone, Botswana.
  • Mai 2005 : « Pour l'abolition de la peine de mort au Botswana » conférence africaine du FIDH, Banjul, Gambie.
  • Septembre 2006 : « Société civile et gouvernance en Afrique australe, le cas du Botswana » Pretoria, Afrique du Sud.
  • Juillet 2011 : « les flux migratoires mixtes au Botswana ». Atelier sur la protection internationale de réfugiés et demandeurs d’asile, UNHCR, Botswana.
  • Novembre 2011 : Séminaire sur l’exécution des décisions de la commission Africaine des droits de l’homme à Addis Abeba, Éthiopie.
  • Décembre 2011 : « La pauvreté est féminine », intervention au séminaire duOHCHR à Maputo, Mozambique.
  • Avril 2013 : Intervention au séminaire de l'OHCHR sur les droits à l’alimentation dans le sud africain, Malawi.
  • Juin 2013 : Séminaire des experts des droits de l’homme sur les ONG africaines, Genève, Suisse.
  • Mai 2014 : «En finir avec la peine de mort" et "la discrimination des groupes marginaux » sujets présentés au OHCHR à New York.
  • Juin 2014 : « La persécution noire contre les communautés LGBT », présenté à l’Open Society Foundations Meeting, Londres.

Liens Externes modifier

Sources modifier

Interviews modifier


  1. Autre nom des Bochimans
  2. protocole de Maputo https://en.wikipedia.org/wiki/Maputo_Protocol
  3. Convention Internationale des Droits de l’Enfant
  4. Programme de recherche environnementale d’atelier de méthodologie sur l’environnement régional de la sécurité et de gestion des ressources naturelles en Afrique australe
  5. Center for Intelligent Information Retrieval
  6. Botswana Council of Non Governmental Organizations